« Le ministre Bandaman vient de révéler son vrai visage. C’est un très mauvais metteur en scène. Il comprendra que les artistes ne vont vivre selon ses humeurs. Il veut nous endormir avec ces décisions intempestives. Il sera vite oublié.» Tels sont les commentaires d’un artiste interrogé, suite à la décision du ministre de la culture et de la Francophonie qui a dissout, hier, le Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur. « Il l’a fait, en faisant fi des résolutions de l’Assemblée générale qui est l’organe suprême du Burida et des préoccupations du comité ad hoc. Il vient de cambrioler notre maison », a ajouté un autre artiste, tous deux ayant requis l’anonymat, en attendant, selon eux, de mieux se préparer face à la «déclaration de guerre de Maurice Bandaman».
C’est au terme d’une brève rencontre au sommet avec le Conseil d’administration et le tout nouveau comité ad hoc du Burida, hier, à son cabinet du 22ème étage de la Tour C, au Plateau, que le ministre Maurice Bandaman a matérialisé son désir longtemps muri de s’offrir le Burida. «Il nous a carrément notifié qu’il n’y a pas de débat là-dessus», a confié un participant à la réunion.
Dans son communiqué, le ministre Rdr, qui ne laisse ainsi aucune alternative aux artistes, s’appuie sur l’article 67 du Burida». Au prétexte que l’Assemblée générale extraordinaire du Burida du samedi 28 janvier 2012, au Palais de la culture de Treichville, s’est terminée dans la confusion. Ce qui l’amène à évoquer la question de bicéphalisme au sein de la famille des artistes. Maurice Bandaman fait également prévaloir l’argument selon lequel les résolutions d’un audit structurel et administratif récemment commandité par d’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle doivent être appliquées au plus vite pour sauver le Burida d’une situation jugée catastrophique.
En conséquence et pour assouvir son désir, Maurice Bandaman a mis en place un comité de 17 personnes à caractère résolument exclusionniste en ce sens qu’il est composé de pro-Ouattara, à quelques exceptions près. Léonard Groguhet (président), Alpha Blondy, Tiken Jah, Meiway, David Tayorault , Alain Demari, Marie-Louise Asseu…et Ken Adamo auront donc pour mission d’accompagner le ministre Rdr dans son plan diabolique.
Depuis novembre 2008, le Burida a été réformé par décret du pouvoir Gbagbo. Dès lors, la gestion et l’administration de la maison ont été confiées aux artistes, selon leur volonté longtemps exprimée. C’est désormais fait. Le Burida, manne financière du ministère de la Culture vient de se refermer à ses vrais ayants-droit. Des années de restructuration du Burida viennent d’être niées. Car ce comité technique n’est que de la poudre aux yeux étant entendu qu’il ressemble fort étrangement à une base du Rdr et du Pdci. C’est d’ailleurs la marque du régime Ouattara. On s’en doutait dans nos éditions précédentes.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
C’est au terme d’une brève rencontre au sommet avec le Conseil d’administration et le tout nouveau comité ad hoc du Burida, hier, à son cabinet du 22ème étage de la Tour C, au Plateau, que le ministre Maurice Bandaman a matérialisé son désir longtemps muri de s’offrir le Burida. «Il nous a carrément notifié qu’il n’y a pas de débat là-dessus», a confié un participant à la réunion.
Dans son communiqué, le ministre Rdr, qui ne laisse ainsi aucune alternative aux artistes, s’appuie sur l’article 67 du Burida». Au prétexte que l’Assemblée générale extraordinaire du Burida du samedi 28 janvier 2012, au Palais de la culture de Treichville, s’est terminée dans la confusion. Ce qui l’amène à évoquer la question de bicéphalisme au sein de la famille des artistes. Maurice Bandaman fait également prévaloir l’argument selon lequel les résolutions d’un audit structurel et administratif récemment commandité par d’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle doivent être appliquées au plus vite pour sauver le Burida d’une situation jugée catastrophique.
En conséquence et pour assouvir son désir, Maurice Bandaman a mis en place un comité de 17 personnes à caractère résolument exclusionniste en ce sens qu’il est composé de pro-Ouattara, à quelques exceptions près. Léonard Groguhet (président), Alpha Blondy, Tiken Jah, Meiway, David Tayorault , Alain Demari, Marie-Louise Asseu…et Ken Adamo auront donc pour mission d’accompagner le ministre Rdr dans son plan diabolique.
Depuis novembre 2008, le Burida a été réformé par décret du pouvoir Gbagbo. Dès lors, la gestion et l’administration de la maison ont été confiées aux artistes, selon leur volonté longtemps exprimée. C’est désormais fait. Le Burida, manne financière du ministère de la Culture vient de se refermer à ses vrais ayants-droit. Des années de restructuration du Burida viennent d’être niées. Car ce comité technique n’est que de la poudre aux yeux étant entendu qu’il ressemble fort étrangement à une base du Rdr et du Pdci. C’est d’ailleurs la marque du régime Ouattara. On s’en doutait dans nos éditions précédentes.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr