«Notre objectif est de garder la tête froide, affronter chaque adversaire avec le maximum d’humilité et de respect et faire notre petit bout de chemin jusqu’à notre objectif final. On s’attend à un match difficile, à une équipe déterminée. Ils vont tirer des enseignements de leurs erreurs. Ils vont être très prudents, très réalistes. Ils ont devant des attaquants qui vont très vite et un bloc défensif très hermétique. A nous d’être patients, de ne pas trop nous énerver. L’environnement sera hostile, il y aura des faits de jeu qu’il faudra gérer… Je sais qu’on va souffrir mais ce qui m’intéresse, c’est de gagner notre match…». Ces paroles accordées à la presse internationale jeudi soir, tellement justes et pleines de sagesse, sont de François Zahoui.
Et cela est rassurant à la veille de ce match si capital des quarts de finale de la CAN contre le Nzalang de Guinée Equatoriale. Garder la tête froide, son calme, sa sérénité, ne pas répondre aux provocations, aux insultes, éviter de tomber dans les pièges que ces rusés locaux vont tendre, inéluctablement, aux Ivoiriens. Les Equato-guinéens savent très bien que dans une partie propre et juste, la supériorité des Ivoiriens s’exprimera, éclatera. Comment énerver, déconcentrer, pousser à la faute, en symbiose avec leur public, devant leurs autorités et avec un arbitre sûrement influencé, cela, ils sauront le faire. Point de doute là-dessus. Il y aura ces petits gestes de disputes de balle dans les arrêts de jeu, ces tiraillements, sur corner, après un but…Et nos adversaires savent très bien combien il leur sera favorable de jouer contre dix Ivoiriens et non pas onze. Il y aura donc comme une épée de Damoclès, ces premiers cartons jaunes pris d’entrée à éviter absolument. Pour ne pas que le rouge soit «tenté» de suivre. Ce sera celui-là le véritable match, le véritable défi à relever, la véritable épreuve. «Garder la tête froide» comme le dit si bien notre Zahoui national. Pour pouvoir matérialiser sa supériorité technique et tactique. Pour pouvoir faire la différence par son expérience. Pour garder ses facultés à l’approche du but adverse dans le dernier geste.
Nasser El Fadel
Et cela est rassurant à la veille de ce match si capital des quarts de finale de la CAN contre le Nzalang de Guinée Equatoriale. Garder la tête froide, son calme, sa sérénité, ne pas répondre aux provocations, aux insultes, éviter de tomber dans les pièges que ces rusés locaux vont tendre, inéluctablement, aux Ivoiriens. Les Equato-guinéens savent très bien que dans une partie propre et juste, la supériorité des Ivoiriens s’exprimera, éclatera. Comment énerver, déconcentrer, pousser à la faute, en symbiose avec leur public, devant leurs autorités et avec un arbitre sûrement influencé, cela, ils sauront le faire. Point de doute là-dessus. Il y aura ces petits gestes de disputes de balle dans les arrêts de jeu, ces tiraillements, sur corner, après un but…Et nos adversaires savent très bien combien il leur sera favorable de jouer contre dix Ivoiriens et non pas onze. Il y aura donc comme une épée de Damoclès, ces premiers cartons jaunes pris d’entrée à éviter absolument. Pour ne pas que le rouge soit «tenté» de suivre. Ce sera celui-là le véritable match, le véritable défi à relever, la véritable épreuve. «Garder la tête froide» comme le dit si bien notre Zahoui national. Pour pouvoir matérialiser sa supériorité technique et tactique. Pour pouvoir faire la différence par son expérience. Pour garder ses facultés à l’approche du but adverse dans le dernier geste.
Nasser El Fadel
