Le sélectionneur français de la Zambie, Hervé Renard, marqué par l’enseignement d’Arsène Wenger qu’il a connu à Cannes dans les années 1980, est en train de nous façonner un «Arsenal» d’Afrique. 16 ans après Jo ’Burg 1996, le rêve des demi-finales est permis.
L’équipe qui fonctionne le plus collectivement dans cette CAN, c’est la Zambie. Qui joue avec le moins de touche de balle, c’est la Zambie. Qui joue le plus dans les espaces, c’est la Zambie. Qui offre le plus de solutions au porteur du ballon, c’est la Zambie. C’est dire que dans les fondamentaux du football, les Zambiens ne manquent de rien. Et c’est pourquoi ils sont redoutables. C’est leur entrée fracassante en première mi-temps contre les Sénégalais (2-1) qui avait désorienté les Lions de la Teranga. Ne l’oublions pas. Après un match quelque peu tronqué par la pluie face aux Libyens (2-2), ce sont les locaux du Nzalang qui sont passés à la trappe (0-1).
Durant ces trois matchs du premier tour, la composition de l’équipe d’Hervé Renard n’a pas varié. L’excellent Mweene, le gardien à forte personnalité, est dans les buts. L’axe central de la défense provient du TP Mazembé avec Himondee et Sunzu. Auquel il faut ajouter Kasonde toujours du TP Mazembé dans un rôle de numéro 6. Le latéral droit Nkausue est rayonnant de technique et d’allant. Après les quatre défenseurs et un demi défensif donc cinq joueurs, une deuxième barrière de cinq joueurs remplit le milieu de terrain en phase défensive et se déploie en phase offensive de façon alternée avec : Chansa, Sinkala, Lungu, Kalaba, Mayuka et Katongo. C’est la force de cette équipe de Zambie qui donne toujours l’impression d’être en surnombre dans les zones autour du ballon.
Ce qui renforce les chances zambiennes contre le Soudan, c’est la connaissance qu’à Renard des Soudanais :“Ils ne sont pas là par hasard. Ils avaient fait un nul à Accra et n’étaient pas loin du Ghana pendant les qualifications. La force de cette équipe, c’est que ses joueurs évoluent dans le championnat local. Cette équipe a beaucoup de détermination, elle ne lâche jamais rien. Il y a aussi de très bons joueurs, comme le N°10 et son pied gauche (Mohamed Osman Tahir). Contre la Côte d’Ivoire (défaite soudanaise 1-0), ils se sont procuré des occasions. C’est un football fait de passes courtes, assez technique, et en plus ils y mettent du cœur“. Cette circonspection zambienne est de très bon augure. Il y aura du cœur dans ce Zambie-Soudan !
Nasser EL FADEL
L’équipe qui fonctionne le plus collectivement dans cette CAN, c’est la Zambie. Qui joue avec le moins de touche de balle, c’est la Zambie. Qui joue le plus dans les espaces, c’est la Zambie. Qui offre le plus de solutions au porteur du ballon, c’est la Zambie. C’est dire que dans les fondamentaux du football, les Zambiens ne manquent de rien. Et c’est pourquoi ils sont redoutables. C’est leur entrée fracassante en première mi-temps contre les Sénégalais (2-1) qui avait désorienté les Lions de la Teranga. Ne l’oublions pas. Après un match quelque peu tronqué par la pluie face aux Libyens (2-2), ce sont les locaux du Nzalang qui sont passés à la trappe (0-1).
Durant ces trois matchs du premier tour, la composition de l’équipe d’Hervé Renard n’a pas varié. L’excellent Mweene, le gardien à forte personnalité, est dans les buts. L’axe central de la défense provient du TP Mazembé avec Himondee et Sunzu. Auquel il faut ajouter Kasonde toujours du TP Mazembé dans un rôle de numéro 6. Le latéral droit Nkausue est rayonnant de technique et d’allant. Après les quatre défenseurs et un demi défensif donc cinq joueurs, une deuxième barrière de cinq joueurs remplit le milieu de terrain en phase défensive et se déploie en phase offensive de façon alternée avec : Chansa, Sinkala, Lungu, Kalaba, Mayuka et Katongo. C’est la force de cette équipe de Zambie qui donne toujours l’impression d’être en surnombre dans les zones autour du ballon.
Ce qui renforce les chances zambiennes contre le Soudan, c’est la connaissance qu’à Renard des Soudanais :“Ils ne sont pas là par hasard. Ils avaient fait un nul à Accra et n’étaient pas loin du Ghana pendant les qualifications. La force de cette équipe, c’est que ses joueurs évoluent dans le championnat local. Cette équipe a beaucoup de détermination, elle ne lâche jamais rien. Il y a aussi de très bons joueurs, comme le N°10 et son pied gauche (Mohamed Osman Tahir). Contre la Côte d’Ivoire (défaite soudanaise 1-0), ils se sont procuré des occasions. C’est un football fait de passes courtes, assez technique, et en plus ils y mettent du cœur“. Cette circonspection zambienne est de très bon augure. Il y aura du cœur dans ce Zambie-Soudan !
Nasser EL FADEL