Invitée surprise en quarts de finale, la sélection équato-guinéenne a du pain sur la planche. Son adversaire n’est autre que les Eléphants de Côte d’Ivoire. Un calibre dont le Nzalang aurait aimé se passer à ce stade de la compétition. Hélas ! Le vin est tiré, il ne reste qu’à le boire. Mais, les poulains du coach Paulo Gilson peuvent-ils vraiment se hisser au niveau de la Côte d’Ivoire et rééditer l’exploit des matches de poules contre le Sénégal et la Libye ? C’est la grosse question que se posent les puristes du football.
Il est clair que le football défie, bien des fois, les lois de la logique. Mais, dans le cas précis du choc Côte d’Ivoire-Guinée Equatoriale, le pays hôte de cette 28ème édition de la Can pourrait bien se rendre à l’évidence que la Coupe d’Afrique brûle. Et cela, sur la base des remarques objectives et des statistiques qui font souvent le charme du football. Primo, la question de la fraîcheur. Les Guinéens auront-ils suffisamment de jus dans les jambes pour soutenir cette contradiction de tension, eux qui en ont énormément gaspillé au cours des matches de poules ? Pas si sûr. Après les deux premiers, on les a sentis émoussés, cramés.
Et Dieu sait s’il est facile de récupérer d’une telle débauche d’énergie après seulement cinq jours. C’est la conviction d’un journaliste de la Rfi, qui met une pièce sur les Eléphants à la faveur de ces quarts de finale. « Pas sûr qu’il récupère. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient. Et puis, en face les Eléphants auront une équipe fraîche. Parce que le coach a fait tourner l’effectif », juge Romain Lemaresquier. L’autre facteur qui va peser dans la balance, c’est l’expérience de la haute compétition. Les Ivoiriens ont montré à trois reprises qu’ils peuvent s’adapter à chaque adversaire, sans jamais ‘’liquéfier’’ leur football.
Alors que les Equato-guinéens qui avaient besoin d’un petit nul contre la Zambie pour conserver la première place de sa poule et éviter, par conséquent, la Côte d’Ivoire, se sont jetés dans la bataille en quête d’une victoire de prestige. A l’arrivée, ils ont été épinglés. On se demande comment les coéquipiers de Konaté Ben vont aborder ce match contre la Côte d’Ivoire. Ils ne pourront pas se contenter de défendre, encore moins se jeter, à corps perdu, dans la bataille.
Car, dans tous les cas, il y aura un risque à prendre face une équipe ivoirienne bien en place défensive et capable de perforer n’importe quelle muraille adverse. Mais, par-dessus tout, il y a cette peur qui habite les rouges de Malabo. Comme les précédents adversaires des Eléphants, les poulains de Gilson vont, certainement, déjouer, balbutier leur football à force de trop respecter l’adversaire. Ce sera tout à l’avantage du Onze ivoirien, très concentré et motivé dans la perspective de cette rencontre.
MARTIAL GALE
envoyé spécial à Malabo
Il est clair que le football défie, bien des fois, les lois de la logique. Mais, dans le cas précis du choc Côte d’Ivoire-Guinée Equatoriale, le pays hôte de cette 28ème édition de la Can pourrait bien se rendre à l’évidence que la Coupe d’Afrique brûle. Et cela, sur la base des remarques objectives et des statistiques qui font souvent le charme du football. Primo, la question de la fraîcheur. Les Guinéens auront-ils suffisamment de jus dans les jambes pour soutenir cette contradiction de tension, eux qui en ont énormément gaspillé au cours des matches de poules ? Pas si sûr. Après les deux premiers, on les a sentis émoussés, cramés.
Et Dieu sait s’il est facile de récupérer d’une telle débauche d’énergie après seulement cinq jours. C’est la conviction d’un journaliste de la Rfi, qui met une pièce sur les Eléphants à la faveur de ces quarts de finale. « Pas sûr qu’il récupère. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient. Et puis, en face les Eléphants auront une équipe fraîche. Parce que le coach a fait tourner l’effectif », juge Romain Lemaresquier. L’autre facteur qui va peser dans la balance, c’est l’expérience de la haute compétition. Les Ivoiriens ont montré à trois reprises qu’ils peuvent s’adapter à chaque adversaire, sans jamais ‘’liquéfier’’ leur football.
Alors que les Equato-guinéens qui avaient besoin d’un petit nul contre la Zambie pour conserver la première place de sa poule et éviter, par conséquent, la Côte d’Ivoire, se sont jetés dans la bataille en quête d’une victoire de prestige. A l’arrivée, ils ont été épinglés. On se demande comment les coéquipiers de Konaté Ben vont aborder ce match contre la Côte d’Ivoire. Ils ne pourront pas se contenter de défendre, encore moins se jeter, à corps perdu, dans la bataille.
Car, dans tous les cas, il y aura un risque à prendre face une équipe ivoirienne bien en place défensive et capable de perforer n’importe quelle muraille adverse. Mais, par-dessus tout, il y a cette peur qui habite les rouges de Malabo. Comme les précédents adversaires des Eléphants, les poulains de Gilson vont, certainement, déjouer, balbutier leur football à force de trop respecter l’adversaire. Ce sera tout à l’avantage du Onze ivoirien, très concentré et motivé dans la perspective de cette rencontre.
MARTIAL GALE
envoyé spécial à Malabo