Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont réalisé un parcours sans faute avant le quart de finale, véritable tournant décisif face au pays organisateur la Guinée Equatoriale. En trois matches, les pachydermes ivoiriens qui gagné autant de fois ont donné deux leçons qui rappellent étrangement Sénégal 92. Le mérite en revient d’ailleurs à François Zahoui pour avoir misé à la fois sur une défense imprenable et une attaque efficace. Pour François zahoui, l’essentiel c’est de ne pas prendre de but. Pour réussir ce pari, il a mis dans les couloirs sur des éléments qui, d’ordinaire, jouent milieu de terrain comme Gosso Gosso. La mobilité de ses hommes à vite se porter à l’avant et à replier a assuré un jeu de couloir qui a posé problème aux adversaires de la Côte d’Ivoire. Elle a permis à la défense ivoirienne d’être à la fois alerte et compacte. Connue pour sa fébrilité et son incapacité à conserver les acquis, la défense ivoirienne a cette fois-ci relevé le défi d’être la meilleure au terme des matches de poule sans encaisser le moindre but. Solide derrière, Zahoui se veut efficace devant. « Le plus important, c’est de gagner, le reste viendra après ». Cette philosophie répétée par le technicien ivoirien a été d’autant plus efficace que l’attaque ivoirienne qui a inscrit 5 buts en trois matches reste parmi les meilleures de la compétition. Avec Zahoui, peu importe la manière de jouer. En cela, il rejoint Martial Yéo qui a eu en 1992 pour leitmotiv la victoire à tout prix, la victoire à chaque match jusqu’à la fin. Bien souvent, les Eléphants, avec panache inscrivaient des buts pour se faire rattraper au score. Avec Zahoui, le nombre de buts inscrits importe peu, pourvu que l’équipe gagne sans en pendre un seul. Avec cette philosophie, l’ancien milieu de terrain des Eléphants s’est donné une véritable réputation d’invincibilité qu’il faudra faire valoir face au pays organisateur. Les trois victoires sans défaite ont fait assoir un état d’esprit chez les pachydermes ivoiriens. Psychologiquement, ils n’ont jamais été confiants qu’à cette CAN 2012. A eux de tout faire ce samedi pour ne pas briser un tel élan en passant le cap des quarts de finale pour espérer continuer de soutenir la comparaison avec Sénégal 92.
Litié BOAGNON
Litié BOAGNON
