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Sport Publié le samedi 4 février 2012 | Le Patriote

Fondation Kader Kéita : Le pari de Kamissoko et Konaté

Ils se nomment Kamissoko Fousseny et Konaté Mamadou Ben Esono. Le premier nommé est défenseur central et le second un milieu défensif. Depuis le 21 janvier dernier avec le match d'ouverture de la 28e CAN Orange à Bata, ils vivent un conte de fée. «C'est un rêve pour tout enfant et surtout un footballeur de disputer la Coupe d'Afrique des Nations avec sa sélection nationale. Ce rêve ne s'est pas réalisé avec la Côte d'Ivoire, notre pays d'origine, mais nous sommes fiers d'être à cette compétition avec la Guinée-Equatoriale», confient en chœur Kamissoko et Konaté rencontrés à leur hôtel, au Sofitel Président de Malabo. Ces deux-là, ce sont des Ivoiriens qui ont décidé de revêtir la tunique rouge du Nzalang Nacional. Une chose qui leur réussit très bien. Pour la première participation historique des Equato-guinéens à la phase finale de la CAN, ils se sont offert le luxe d'une qualification pour les quarts de finale. Et comme un coup du sort, ces deux fils du pays doivent affronter la mère patrie, la Côte d'Ivoire, ce samedi pour une place en demies. Un match spécial, souffle Konaté, le milieu relayeur du Nzalang : «La Côte d'Ivoire, c'est mon pays d'origine, mais les données ont changé». Son compère de la défense ne dit pas autre chose. Mais pour Kamissoko, le fait de jouer contre «le pays» est une motivation supplémentaire : «J'aurais aimé être avec la sélection ivoirienne, malheureusement ça n'a pas été le cas. J'ai tellement joué à l'étranger qu'on nous demande d'être professionnels». «On est obligés de jouer à fond. Il faut donner le meilleur de soi», renchérit le milieu de 25 ans passé par le Stade d'Abidjan, l'Asec Mimosas, l'Africa et l'ASFA Yenenga avant de déposer ses valises depuis deux saisons aux Panthères FC de la Guinée-Equatoriale. Où séduit par le discours du sélectionneur d'alors, Henri Michel, il décide de jouer pour le Nzalang. «Dès les premiers matchs, on m'a approché pour intégrer la sélection. Je n'ai pas hésité un seul instant puisque je n'ai pas eu cette opportunité dans mon pays», avance-t-il. Kamissoko, pour sa part, n'entend pas faire aucun cadeau aux Eléphants qui seront défaits «aux tirs au but», parce que, précise-t-il, la Guinée-Equatoriale à toutes les chances de passer le cap ivoirien. «Ce sont les quarts de finale et la moindre erreur se paie cash. Même la Côte d'Ivoire n'est pas sûre de battre la Guinée-Equatoriale. Les matchs à élimination directe sont toujours des matchs couperets. C'est comme contre la Libye, le Sénégal, la Zambie, on n'était pas donné favoris. Du coup, on n'a pas trop de pression», souligne le globe-trotter. Le natif d'Abidjan, après des essais en France au Stade Breton, à Nantes et à Lens, a intégré le Vallée AC de Bouaké coaché par Zaré Mamadou. Après une demi-saison au Stella, il part pour le Maroc au Fath. Il passera ensuite quatre saisons au COD Meknès et part pour l'Afrique du Sud. Il retourne dans le royaume chérifien avant d'atterrir à Oman où depuis deux saisons, il fait les beaux jours d'AS Suwaiq avec un titre de champion. A 28 ans, il ne regrette pas d'avoir opté pour la Guinée-Equatoriale, un choix motivé par son coéquipier de club, Laurence Doe, un Libérien aussi naturalisé Guinéen et accepté par Henri Michel. Avant de croiser leur pays d'origine, ils ne manquent pas d'avoir une pensée pour leurs familles restées au pays. «La première pensée part à ma maman et à toute la famille au pays. Qu'ils comprennent que c'est notre job qu'on fait», concluent les ivoiro-équato-guinéens qui veulent casser de l'Eléphant.
OUATTARA Gaoussou à Malabo
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