Tidiane Traoré, président fondateur des Cours et cabinet T.Tidiane, entreprise spécialisée dans la haute couture, dit ne pas comprendre pourquoi ses ouvrages ne sont pas utilisés jusqu’à présent. Alors que, dit t-il, ces livres ont été agréés au sein de l’ordre de l’enseignement, le 07 Juillet 2009. Et devaient de surcroît, être mis à la disposition des élèves à partir de l’année 2009-2010. Traoré Tidiane soutient que ces ouvrages ne souffrent d’aucune contestation car reconnus à cette date du 07 Juillet 2009, comme support pédagogique, par le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Tout en nous présentant des documents signés par le ministre d’alors. « La commission nationale de validation des manuels scolaires a elle même, donné un avis favorable pour l’usage de nos ouvrages, le 13 Novembre 2008. Je ne sais pas pourquoi mes livres ne sont pas utilisés jusqu’à présent. Nous avons pendant plusieurs années, déposé des courriers aux différents ministres qui ont assuré la tutelle du ministère. Mais jusqu’à ce jour, nous n’avons pas eu de réponse » a-t-il déploré. Avant de lever un voile sur les efforts consentis pour élaborer ces manuels : « ces ouvrages sont le fruit de 30 ans de recherche et d’expérience pratique acquise dans les plus célèbres écoles du monde. Ils ont fait la fierté de toute l’Afrique lors des défilés de mode, des foires et autres manifestations internationales. Car, tous reconnaissent que, ces ouvrages sont adaptés à la morphologie africaine. Nos manuels décrivent les différents étapes de conception d’un vêtement de la prise de mesure jusqu’à la finition». Tout ceci, indique Traoré, a été fait dans le but d’améliorer l’apprentissage Coupe Couture et palier à l’insuffisance d’ouvrage spécifique en Côte d’Ivoire. « Ces bouquins ont permis la formation de 69 sourds-muets au métier de stylisme-modélisme de 2005 en 2009 » a-t-il confié. Par ailleurs, Traoré a regretté que le certificat d’aptitude Professionnelle (Cap) de l’enseignement de coupe couture, ne soit pas véritablement professionnalisé. Pour lui, le Cap de la coupe couture a été transformé depuis plusieurs années, en « cours d’art ménagé et de puériculture ». Sur ce, il demande à l’actuel ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de se pencher sur ces questions pour que les apprenants de cette filière bénéficient de meilleurs formations. Joint au téléphone, le service communication du ministère de l’enseignement technique et de la formation, n’a pas réagi. Il importe de trouver une solution à cette situation inconfortable qui dure et perdure, au détriment d’un entrepreneur qui a consenti d’énormes sacrifices pour apporter sa contribution à son pays.
Soumba. O (Stagiaire)
Soumba. O (Stagiaire)