Motus : Bulldozers

Les bulldozers sont de retour. La ministre Anne Désirée Ouloto se signale à nouveau. Certains individus, de peu de scrupule, souillant et puant les petites combines, sont pris de peur. Pendant de longues et interminables années, ces gens ont rusé avec l’Etat, en construisant des maisons et magasins, en toute anarchie. Pendant dix ans, sous une refondation sans inspiration et n’incitant pas au respect de la loi, ces malandrins ont fait de bonnes affaires, en toute impunité. Avec l’avènement du Président Alassane Ouattara, l’homme des grandes ruptures, a véritablement sonné la fin de la récréation. Il faut remettre la Côte d’Ivoire en état de normalité, de développement et de prospérité. Pour cela, il faut des thérapies de chocs, en déphasage total d’avec les convenances passées. En l’état actuel de la situation, l’arrivée des bulldozers devrait en principe être accueillie avec joie et bonheur. En ce sens que ces machines précèdent des travaux d’envergure et annoncent de grands chantiers, pour une nation qui a été éprouvée, lessivée et meurtrie pendant une décennie de mauvaise gouvernance, de corruption, de curée économique et de faux castings dans le choix des hommes. Devant les bulldozers, il est bon de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Les choses ne peuvent absolument pas rester ainsi. Le changement doit se faire à tous les niveaux, parce qu’il y va du devenir du pays. En 2012, les lieux communs, le rafistolage, les petits arrangements sur le dos du contribuable ne peuvent plus être de saison. Une nouvelle ère se précise. Il faut sortir des habits usés, usagés et usités. Pour que « la Côte d’Ivoire surprenne l’Afrique et le Monde », comme l’a indiqué le premier de ses citoyens. Il faut opérer des mutations et prendre des décisions qui peuvent fâcher l’opinion. C’est ainsi qu’on doit comprendre la nécessité d’action des bulldozers qui détruisent le laid, pour nous proposer des ouvrages et constructions dignes d’une nation qui a pris le pari de l’émergence. C’est pourquoi, il est bon qu’après le passage des bulldozers, les chantiers s’accélèrent, pour donner plus de bonheur aux populations qui voient la marche de la révolution « Ouattara »