Hier, en fin de matinée, nous étions dans le fief du NZalang Nacional. Objectif, voir comment le groupe de Paulo Gilson attend la Côte d’Ivoire. Et déjà, une impression se dégage : la Guinée Equatoriale n’a pas peur.
Les Equato-guinéens n’ont pas peur des Eléphants… Hier, au Sofitel-Président de Malabo, leur camp de base, ils avaient l’air très décontractés. Devant la porte de sa chambre, la 131, le défenseur du NZalang Nacional a le téléphone portable collé à l’oreille. Fousseny Kamissoko prétend ne pas faire de son origine ivoirienne une affaire et promet donner le meilleur de lui-même. «Pour être grand, il faut gagner les grands. Cela sert à quoi de jouer contre le Botswana ou le Cap-Vert? C’est en tombant les Eléphants comme on l’a fait avec le Sénégal (Ndlr, la Guinée Equatoriale avait battu le Sénégal 1-0 en match de poule) qu’on nous respectera», croit-il. Dans le hall de l’hôtel, le sélectionneur brésilien, Paulo Gilson, hésite à nous accorder un entretien. Il hésite même à le faire en portugais ou en espagnol. Lorsqu’arrive le responsable administratif du NZalang, il s’informe sur notre organe de presse et surtout son origine avant de refuser l’entretien. Gilson est désolé… Dehors, assis avec d’autres joueurs avec plusieurs tatouages au bras gauche, Balboa jure être prêt et ne pas avoir peur des Drogba, Gervinho et autres Salomon Kalou. Il est plus de 14 heures et les élèves du lycée d’à côté, «Revelendo Rolando Barleycorn (EPIR)», guettent, cahiers et stylos en main. Joaquin Pinama, Juan José Dioso, Lucas Manuel ou encore Roberto Asio veulent des autographes et affirment leur faire confiance pour le choc de ce soir (19h UTC).
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Malabo
Les Equato-guinéens n’ont pas peur des Eléphants… Hier, au Sofitel-Président de Malabo, leur camp de base, ils avaient l’air très décontractés. Devant la porte de sa chambre, la 131, le défenseur du NZalang Nacional a le téléphone portable collé à l’oreille. Fousseny Kamissoko prétend ne pas faire de son origine ivoirienne une affaire et promet donner le meilleur de lui-même. «Pour être grand, il faut gagner les grands. Cela sert à quoi de jouer contre le Botswana ou le Cap-Vert? C’est en tombant les Eléphants comme on l’a fait avec le Sénégal (Ndlr, la Guinée Equatoriale avait battu le Sénégal 1-0 en match de poule) qu’on nous respectera», croit-il. Dans le hall de l’hôtel, le sélectionneur brésilien, Paulo Gilson, hésite à nous accorder un entretien. Il hésite même à le faire en portugais ou en espagnol. Lorsqu’arrive le responsable administratif du NZalang, il s’informe sur notre organe de presse et surtout son origine avant de refuser l’entretien. Gilson est désolé… Dehors, assis avec d’autres joueurs avec plusieurs tatouages au bras gauche, Balboa jure être prêt et ne pas avoir peur des Drogba, Gervinho et autres Salomon Kalou. Il est plus de 14 heures et les élèves du lycée d’à côté, «Revelendo Rolando Barleycorn (EPIR)», guettent, cahiers et stylos en main. Joaquin Pinama, Juan José Dioso, Lucas Manuel ou encore Roberto Asio veulent des autographes et affirment leur faire confiance pour le choc de ce soir (19h UTC).
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Malabo