LIBREVILLE, 5 fév 2012 (AFP) - Eric Mouloungui (auteur du but gabonais):
"Vu qu'on mène au score et qu'ils égalisent lors des 10 dernières minutes,
c'est compliqué à accepter... Il y a un grand sentiment de déception. On a
joué un très bon tournoi. On a fait plaisir à la population gabonaise. On n'a
pas à présenter des excuses (aux Gabonais). On était chez nous, c'est vrai. Le
public est déçu comme nous-mêmes, je crois qu'on leur a fait plaisir, qu'on
les a fait vibrer. Il y avait beaucoup de sceptiques, on a montré au peuple
gabonais et aux connaisseurs qu'on avait notre place. L'équipe est jeune. On a
péché sur de petits détails. On va continuer à travailler. Il y a une grande
satisfaction, c'est qu'on sort de la CAN sans perdre de match".
Gernot Rohr (sélectionneur du Gabon): "Il nous manqué un peu de réussite.
On a eu deux poteaux. Au niveau des occasions franches, c'était jouable. Je
voulais féliciter mes joueurs qui ont tout donné et quand on a tout donné, on
peut sortir la tête haute en félicitant l'adversaire. C'était un match
difficile contre une grosse équipe."
Alain Giresse (sélectionneur du Mali): "Ce n'est pas une revanche. Je ne
fonctionne pas comme ça. C'est mal me connaître. Aujourd'hui mon plaisir c'est
d'être en demi-finale avec mon équipe, celle que je dirige... C'est une grande
satisfaction. On a bien calculé notre coup, on a eu la patate nécessaire pour
aller jusqu'au bout. Le coaching gagnant avec Diabaté? C'est une invention de
journalistes. Si on savait qu'un joueur marquerait en le faisant entrer, on le
ferait entrer plus tôt".
Seydou Keita (milieu du Mali): "Je suis fier de porter ce maillot. (Quand
j'ai marqué le dernier tir au but) C'était comme si j'étais dans les rêves.
J'ai gagné avec Barcelone, mais on est demi-finales et c'est comme si on avait
gagné la Coupe. Quand on gagne, je suis comme un gamin, pourtant je ne suis
pas jeune (32 ans). Il y en a dans le groupe qui ont 19 ans, mais je suis
encore plus jeune qu'eux! Je suis revenu dans l'équipe du Mali pour les deux
derniers matches des éliminatoires. Ca été très difficile avec le coach
(Giresse). On ne s'était pas compris mais après ca allait. Je ne voulais pas
revenir parce que je ne voyais pas le changement. Le coach ou moi, notre
objectif c'est le résultat. Moi et le coach, on a un objectif. Aujourd'hui, on
est complice. Personne nous a fait de cadeau. On a mérité notre qualification.
Tout n'est pas parfait. On n'est pas Barcelone ni le Brésil mais on est
demi-finales et on va jouer avec nos atouts. La pression c'est pour eux (Côte
d'Ivoire). On n'a pas la pression, on n'a rien à perdre. Le passé? (21
rencontres contre la Côte d'Ivoire, 14 victoires de la Côte d'Ivoire, 6 nuls,
une seule victoire du Mali): En football, le passé ne compte pas".
"Vu qu'on mène au score et qu'ils égalisent lors des 10 dernières minutes,
c'est compliqué à accepter... Il y a un grand sentiment de déception. On a
joué un très bon tournoi. On a fait plaisir à la population gabonaise. On n'a
pas à présenter des excuses (aux Gabonais). On était chez nous, c'est vrai. Le
public est déçu comme nous-mêmes, je crois qu'on leur a fait plaisir, qu'on
les a fait vibrer. Il y avait beaucoup de sceptiques, on a montré au peuple
gabonais et aux connaisseurs qu'on avait notre place. L'équipe est jeune. On a
péché sur de petits détails. On va continuer à travailler. Il y a une grande
satisfaction, c'est qu'on sort de la CAN sans perdre de match".
Gernot Rohr (sélectionneur du Gabon): "Il nous manqué un peu de réussite.
On a eu deux poteaux. Au niveau des occasions franches, c'était jouable. Je
voulais féliciter mes joueurs qui ont tout donné et quand on a tout donné, on
peut sortir la tête haute en félicitant l'adversaire. C'était un match
difficile contre une grosse équipe."
Alain Giresse (sélectionneur du Mali): "Ce n'est pas une revanche. Je ne
fonctionne pas comme ça. C'est mal me connaître. Aujourd'hui mon plaisir c'est
d'être en demi-finale avec mon équipe, celle que je dirige... C'est une grande
satisfaction. On a bien calculé notre coup, on a eu la patate nécessaire pour
aller jusqu'au bout. Le coaching gagnant avec Diabaté? C'est une invention de
journalistes. Si on savait qu'un joueur marquerait en le faisant entrer, on le
ferait entrer plus tôt".
Seydou Keita (milieu du Mali): "Je suis fier de porter ce maillot. (Quand
j'ai marqué le dernier tir au but) C'était comme si j'étais dans les rêves.
J'ai gagné avec Barcelone, mais on est demi-finales et c'est comme si on avait
gagné la Coupe. Quand on gagne, je suis comme un gamin, pourtant je ne suis
pas jeune (32 ans). Il y en a dans le groupe qui ont 19 ans, mais je suis
encore plus jeune qu'eux! Je suis revenu dans l'équipe du Mali pour les deux
derniers matches des éliminatoires. Ca été très difficile avec le coach
(Giresse). On ne s'était pas compris mais après ca allait. Je ne voulais pas
revenir parce que je ne voyais pas le changement. Le coach ou moi, notre
objectif c'est le résultat. Moi et le coach, on a un objectif. Aujourd'hui, on
est complice. Personne nous a fait de cadeau. On a mérité notre qualification.
Tout n'est pas parfait. On n'est pas Barcelone ni le Brésil mais on est
demi-finales et on va jouer avec nos atouts. La pression c'est pour eux (Côte
d'Ivoire). On n'a pas la pression, on n'a rien à perdre. Le passé? (21
rencontres contre la Côte d'Ivoire, 14 victoires de la Côte d'Ivoire, 6 nuls,
une seule victoire du Mali): En football, le passé ne compte pas".