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Sport Publié le lundi 6 février 2012 | Le Mandat

Côte d’Ivoire-Guinée Equatoriale (3-0) : Comment les Eléphants ont surfé sur la vague rouge

Les intimidations des Equato-guinéens n’ont pas suffi à freiner les Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont validé, facilement, leur ticket des demi-finales, samedi, au stade de Malabo.

Le miracle tant attendu par la population équato-guinéenne n’a pas eu lieu. La logique du football a été respectée. Face à une sélection du Nzalang, certes motivée, mais trop respectueuse de l’adversaire, les Eléphants ont confirmé (3-0) leur suprématie dans cette 28ème édition de la Can. Jetant le froid sur les nombreux supporters de la « Roja » qui n’ont pas attendu le coup de sifflet final d’Eddy Maillet, l’arbitre Seychellois de la partie, pour quitter les gradins du stade Malabo. Dans l’ensemble, c’est tout le pays qui a reçu comme un coup de massue cette sanction à l’ivoirienne. Si Malabo avait vibré après les deux succès du Nzalang contre la Libye (1-0) et le Sénégal (2-1), samedi c’est une ville mortuaire qu’il a été donné de voir dans la foulée de cet échec. Seuls quelques courageux sirotaient la bière dans les coins de rue, suivant les passants avec un regard plein de douleur. Prévenus, les Ivoiriens ont le triomphe modeste. Ils n’osent pas manifester leur joie, de peur de représailles. Les Equato-guinéens ont, d’ailleurs, montré au stade qu’ils étaient capables du pire. Des scènes de provocation, vite circonscrites, ont précédé le coup d’envoi. Mais, tout cela ne restera que les coulisses d’une rencontre parfaitement maîtrisée par les Eléphants, qui se sont ouvert les portes de la demi-finale, en toute logique.

Le pénalty qui aurait pu tout changer

La marche continue donc pour les poulains de François Zahoui. Dans la peau de favoris et avec cette humilité qui les caractérise, ils ont assuré. Sans jamais donner l’impression d’une équipe capable de tuer le match à tout moment, les Eléphants ont, en revanche, joué à leur rythme. Faisant tourner le ballon pour épuiser l’adversaire et créer des espaces. A ce jeu, Didier Drogba s’offre la première escarmouche (3ème). Sans grand danger pour Clementino Silva, le portier équato-guinéen. Derrière, Yao Kouassi Gervais déstabilise mais manque la cible. Le premier tournant du match intervient à la 28ème. Zokora Maestro est fauché dans la surface de réparation. Eddy Maillet n’hésite pas et accorde la sanction suprême aux Eléphants. Préposé au tir, Drogba échoue sur Clementino. Coup dur pour le buteur de Chelsea qui aurait pu, comme toute l’équipe, céder au doute. Mais, il peut compter sur ses coéquipiers. « Après le pénalty, je me suis dit que les Ivoiriens avaient eu des émotions à Abidjan. Mais mes coéquipiers m’ont remonté le moral et j’ai pu poursuivre la partie avec sérénité », a-t-expliqué. Et comme pour confirmer ce regain de confiance, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale, fait chavirer le stade de Malabo (35ème). A la réception d’une balle perdue par la défense guinéenne, il s’offre un petit numéro avant d’ajuster Clementino. Comme dans les premiers matches, la Côte d’Ivoire vient de scorer avant la pause. Elle a surtout fait tomber le mercure, au moment où le Nzalang commençait à rêver. Avec des déboulées de Balboa Osa. Le repositionnement de Gosso Gosso au milieu de terrain, en lieu et place de Coulibaly Kafoumba, a eu aussi le mérite de tonifier une équipe ivoirienne moins incisive surtout en attaque. S’il était écrit que Gervinho ne marquera pas dans ce match, Drogba, lui, allait signer son doublé d’une tête rageuse sur un centre tendu de Yaya Touré (69ème). Ensuite, le passeur de se muer en buteur (80ème) pour couronner la fête d’un somptueux coup-franc des 30mètres. Mission accomplie. Rendez-vous à Libreville.

MARTIAL GALE
envoyé spécial à Malabo
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