Il est rentré d’un pèlerinage tenu les 24 et 25 janvier au Benin. Nous avons rencontré le Révérand pasteur Ediemou Blin Jacob dans son temple de l’Eglise du Christianisme Céleste. Le guide religieux jette un regard sur la marche spirituelle du président de la République, Alassane Ouattara depuis qu’il est au pouvoir. Selon lui, le chef de l’Etat fait des efforts pour être dans le plan de Dieu et le bonheur n’est plus loin de la Côte d’Ivoire et ses habitants.
Le patriote: Vous revenez du Benin où vous étiez allé en pèlerinage. Quel était le but exact de ce pèlerinage?
Ediémou Blin Jacob: Après le pèlerinage des 24 et 25 décembre 2011 à Porto-Novo selon la volonté du prophète Oshoffa, nous avons eu la grâce d’avoir la visite du président Yayi Boni qui a accompagné notre devancier l’Evangéliste François Bozizé, président de la République de la Centrafrique. C’est l’un des pèlerinages les plus réussis. Parce que la visite de ces deux chefs d’Etat a drainé du monde. La parole du prophète dit que nous devons aller nous d’incliner sur sa tombe, comme le vont nos frères musulmans à Médine avant d’aller à la Mecque. Nous sommes des disciples d’Oshofa. Le prophète es venu ici en Côte d’Ivoire. Il s’est baptisé ici à Dimbokro et il s’est marié à une femme ivoirienne qui vit encore au Benin. Nous l’avons suivi en étant un disciple accompli. Selon sa prophétie, 25 ans après sa mort, il y aura des changements dans le monde entier et Dieu va imposer sa puissance. Nous sommes donc allés sur sa tombe en ce début de la 25è année de sa mort pour prier et solliciter des bénédictions pour notre pays, la Côte d’Ivoire et pour le président de la République, Alassane Ouattara. Nous avons prié du 15 au 26 janvier. Nous avons prié et imploré Dieu afin qu’il protège définitivement la Côte d’Ivoire. Nous pensons que Dieu démontrera sa puissance à l’homme qui veut s’écarter de son chemin. Je voudrais remercier les autorités ivoiriennes qui nous ont soutenus. Nous repartons encore le 19 février prochain. Parce que ce deuxième mois de l’année est le mois le plus difficile. Quand tu connais les signes et les chiffres de Dieu et qu’il t’assiste, tu tombes dans son tempo. C’est en cela que nous allons nous efforcer durant toute l’année pour aider notre religion et notre pays et tous les Ivoiriens dans la gloire de Dieu.
LP: Pendant que vous étiez au Benin, les évêques de l’Afrique francophone et lusophone se sont réunis à Yamoussoukro. Avant cela, on a assisté à une prière pour la paix et par les musulmans et par les chrétiens. A quoi répond toute cette pluie de prières pour la Côte d’Ivoire?
EBJ : Nous sommes dans le tempo. La prière est le salut de l’humanité. Toutes ces prières doivent avoir un seul but. Malgré nos différences, nous devons maintenant aller à la réconciliation. Dieu seul juge. Nos prières ne seront exhaussées que quand Dieu qui regarde le cœur et non la parole qui sort de la bouche, saura que nous sommes unis autour de celui qu’il a désigné pour gouverner la Côte d’Ivoire, le président, Alassane Ouattara. Il acceptera nos prières quand il saura que nous avons accepté son choix. Nous devons accepter son choix pour sa gloire. On ne se bat pas contre la volonté de Dieu. Si nous acceptons son choix, il nous apportera le miracle. Nous devons savoir que la Côte d’Ivoire est maintenant bénie et nous devons accepter le règne de Dieu. Le moment est pour les Ivoiriens d’être en phase avec Dieu afin que chacun reçoive ce que le Tout-Puissant lui a réservé depuis sa naissance. Pardonnons-nous et réconcilions-nous.
LP: Le vrai pardon s’appuie sur une vraie repentance. Certains observateurs de la scène politique ivoirienne soutiennent que cette repentance doit aussi venir des prêtes ivoiriens qui n’auraient pas joué leur rôle durant la crise postélectorale. Est-ce que vous êtes de cet avis?
EBJ : D’un côté nous disons que les Ivoiriens ne doivent pas s’occuper des autres dans l’accomplissement de la mission de réconciliation. Mais je dis aux prêtes, aux pasteurs, aux imams que nous n’avons pas notre place sur la scène politique. Nous devons guider les troupes et non les égarer. C’est ce que nous avons fait au niveau de la confession religieuse en allant à la rencontre des deux candidats avant les élections. Si les uns et les autres avaient accepté la volonté de Dieu, ce qui est arrivé, n’allait pas arrivé. Je dis que les religieux ivoiriens ont joué leur rôle. Mais les gens ne les ont pas écoutés. Ils ont averti, ils ont tiré la sonnette d’alarme. Mais les politiciens ont préféré autre chose. Mais je pense que nous devons maintenant oublier le passé pour regarder l’avenir. Je suis certain que l’espoir est permis pour la Côte d’Ivoire et ses habitants.
LP: Monseigneur Christian Tumi que vous connaissez certainement, a dit que lors de la crise ivoirienne il a appelle un Evêque ivoirien pour savoir qui avait gagné la présidentielle. Selon lui, l’Evêque lui aurait dit que c’était Laurent Gbagbo le vainqueur. Quel commentaire de votre part?
EBJ: Je dis que chacun doit faire son travail. (…) L’archevêque n’a rien compris. Même sa source lui a dit cela, que fait-il de la volonté de Dieu? Je dis que nous devons maintenant dépasser le passé. La crise est maintenant derrière nous.
LP: Comment vous voyez
l’alliance RHDP?
EBJ : Dieu bénit là où il y a l’union et l’attente. On a vu les conséquences de la désunion entre les deux enfants d’Houphouët-Boigny. On voit aussi le résultat de leur entente. Je dis qu’il faut tout faire pour sauvegarder cette union des houphouétistes. Mais j’ai peur qu’il n’y ait un crash. Je souhaite que les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié aient la sagesse nécessaire pour maintenir le RHDP. Le FPI doit aussi s’engager pour la marche du pays. Non pas dans la belligérance et l’opposition radicale. C’est aux moments difficiles qu’on voit les capacités de lutte. Le FPI doit comprendre que la force et la bagarre ont démontré leur limite en Côte d’Ivoire.
LP: Le président Ouattara, selon vous, est le pion de Dieu. Et il doit marcher selon le plan de Dieu pour réussir sa mission. Cela fait 8 mois qu’il gouverne. Est-ce qu’à notre avis, il marche selon le plan de Dieu?
EBJ: Ce n’est pas facile. Vous le voyez dans les églises et les mosquées pour prier. Il fait l’effort et nous l’encourageons. Je l’incite à aider les religions. Par exemple à travers des subventions à des religions. Je loue aussi les efforts en matière de prières et d’actes de charité de la Première Dame Dominique Ouattara. Tout ceci aide le président à être dans le plan de Dieu. J’exhorte le président de la République à unir tous les Ivoiriens. Je suis sûr que Dieu l’aidera à être dans son plan. Dieu qui lui a imposé la souffrance, l’humiliation est prêt à l’aider. C’est une révélation.
LP: On a appris dans votre entourage que vous passez des jours et des semaines entières en train de prier pour la président Ouattara. Qu’est ce que vous recherchez?
EBJ: Dans ce pays, nous avons des amis. Il y a des personnes comme Ben Soumahoro, les enfants Thiam… qui m’ont aidé dans la vie. Le président Ouattara était tranquille chez lui. Le président Houphouët-Boigny est allé le chercher. Tout le monde a vu ce qu’il a fait. En ce moment j’étais encore fonctionnaire. Après la mort du président Houphouët au lieu de lui dire merci, on l’a vilipendé, on l’a diabolisé et humilié. Moi, je n’aime pas l’injustice. Ce qui s’est passé n’était pas juste. Donc je prie pour lui afin qu’il réussisse sa mission pour le bonheur de tous les Ivoiriens. J’appelle Dieu pour sauver la Côte d’Ivoire. J’ai toujours fait cela pour la Côte d’Ivoire. Dieu aime Ouattara et le bonheur sera en Côte d’Ivoire sous son règne. Réalisée par Yves-M. ABIET
Le patriote: Vous revenez du Benin où vous étiez allé en pèlerinage. Quel était le but exact de ce pèlerinage?
Ediémou Blin Jacob: Après le pèlerinage des 24 et 25 décembre 2011 à Porto-Novo selon la volonté du prophète Oshoffa, nous avons eu la grâce d’avoir la visite du président Yayi Boni qui a accompagné notre devancier l’Evangéliste François Bozizé, président de la République de la Centrafrique. C’est l’un des pèlerinages les plus réussis. Parce que la visite de ces deux chefs d’Etat a drainé du monde. La parole du prophète dit que nous devons aller nous d’incliner sur sa tombe, comme le vont nos frères musulmans à Médine avant d’aller à la Mecque. Nous sommes des disciples d’Oshofa. Le prophète es venu ici en Côte d’Ivoire. Il s’est baptisé ici à Dimbokro et il s’est marié à une femme ivoirienne qui vit encore au Benin. Nous l’avons suivi en étant un disciple accompli. Selon sa prophétie, 25 ans après sa mort, il y aura des changements dans le monde entier et Dieu va imposer sa puissance. Nous sommes donc allés sur sa tombe en ce début de la 25è année de sa mort pour prier et solliciter des bénédictions pour notre pays, la Côte d’Ivoire et pour le président de la République, Alassane Ouattara. Nous avons prié du 15 au 26 janvier. Nous avons prié et imploré Dieu afin qu’il protège définitivement la Côte d’Ivoire. Nous pensons que Dieu démontrera sa puissance à l’homme qui veut s’écarter de son chemin. Je voudrais remercier les autorités ivoiriennes qui nous ont soutenus. Nous repartons encore le 19 février prochain. Parce que ce deuxième mois de l’année est le mois le plus difficile. Quand tu connais les signes et les chiffres de Dieu et qu’il t’assiste, tu tombes dans son tempo. C’est en cela que nous allons nous efforcer durant toute l’année pour aider notre religion et notre pays et tous les Ivoiriens dans la gloire de Dieu.
LP: Pendant que vous étiez au Benin, les évêques de l’Afrique francophone et lusophone se sont réunis à Yamoussoukro. Avant cela, on a assisté à une prière pour la paix et par les musulmans et par les chrétiens. A quoi répond toute cette pluie de prières pour la Côte d’Ivoire?
EBJ : Nous sommes dans le tempo. La prière est le salut de l’humanité. Toutes ces prières doivent avoir un seul but. Malgré nos différences, nous devons maintenant aller à la réconciliation. Dieu seul juge. Nos prières ne seront exhaussées que quand Dieu qui regarde le cœur et non la parole qui sort de la bouche, saura que nous sommes unis autour de celui qu’il a désigné pour gouverner la Côte d’Ivoire, le président, Alassane Ouattara. Il acceptera nos prières quand il saura que nous avons accepté son choix. Nous devons accepter son choix pour sa gloire. On ne se bat pas contre la volonté de Dieu. Si nous acceptons son choix, il nous apportera le miracle. Nous devons savoir que la Côte d’Ivoire est maintenant bénie et nous devons accepter le règne de Dieu. Le moment est pour les Ivoiriens d’être en phase avec Dieu afin que chacun reçoive ce que le Tout-Puissant lui a réservé depuis sa naissance. Pardonnons-nous et réconcilions-nous.
LP: Le vrai pardon s’appuie sur une vraie repentance. Certains observateurs de la scène politique ivoirienne soutiennent que cette repentance doit aussi venir des prêtes ivoiriens qui n’auraient pas joué leur rôle durant la crise postélectorale. Est-ce que vous êtes de cet avis?
EBJ : D’un côté nous disons que les Ivoiriens ne doivent pas s’occuper des autres dans l’accomplissement de la mission de réconciliation. Mais je dis aux prêtes, aux pasteurs, aux imams que nous n’avons pas notre place sur la scène politique. Nous devons guider les troupes et non les égarer. C’est ce que nous avons fait au niveau de la confession religieuse en allant à la rencontre des deux candidats avant les élections. Si les uns et les autres avaient accepté la volonté de Dieu, ce qui est arrivé, n’allait pas arrivé. Je dis que les religieux ivoiriens ont joué leur rôle. Mais les gens ne les ont pas écoutés. Ils ont averti, ils ont tiré la sonnette d’alarme. Mais les politiciens ont préféré autre chose. Mais je pense que nous devons maintenant oublier le passé pour regarder l’avenir. Je suis certain que l’espoir est permis pour la Côte d’Ivoire et ses habitants.
LP: Monseigneur Christian Tumi que vous connaissez certainement, a dit que lors de la crise ivoirienne il a appelle un Evêque ivoirien pour savoir qui avait gagné la présidentielle. Selon lui, l’Evêque lui aurait dit que c’était Laurent Gbagbo le vainqueur. Quel commentaire de votre part?
EBJ: Je dis que chacun doit faire son travail. (…) L’archevêque n’a rien compris. Même sa source lui a dit cela, que fait-il de la volonté de Dieu? Je dis que nous devons maintenant dépasser le passé. La crise est maintenant derrière nous.
LP: Comment vous voyez
l’alliance RHDP?
EBJ : Dieu bénit là où il y a l’union et l’attente. On a vu les conséquences de la désunion entre les deux enfants d’Houphouët-Boigny. On voit aussi le résultat de leur entente. Je dis qu’il faut tout faire pour sauvegarder cette union des houphouétistes. Mais j’ai peur qu’il n’y ait un crash. Je souhaite que les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié aient la sagesse nécessaire pour maintenir le RHDP. Le FPI doit aussi s’engager pour la marche du pays. Non pas dans la belligérance et l’opposition radicale. C’est aux moments difficiles qu’on voit les capacités de lutte. Le FPI doit comprendre que la force et la bagarre ont démontré leur limite en Côte d’Ivoire.
LP: Le président Ouattara, selon vous, est le pion de Dieu. Et il doit marcher selon le plan de Dieu pour réussir sa mission. Cela fait 8 mois qu’il gouverne. Est-ce qu’à notre avis, il marche selon le plan de Dieu?
EBJ: Ce n’est pas facile. Vous le voyez dans les églises et les mosquées pour prier. Il fait l’effort et nous l’encourageons. Je l’incite à aider les religions. Par exemple à travers des subventions à des religions. Je loue aussi les efforts en matière de prières et d’actes de charité de la Première Dame Dominique Ouattara. Tout ceci aide le président à être dans le plan de Dieu. J’exhorte le président de la République à unir tous les Ivoiriens. Je suis sûr que Dieu l’aidera à être dans son plan. Dieu qui lui a imposé la souffrance, l’humiliation est prêt à l’aider. C’est une révélation.
LP: On a appris dans votre entourage que vous passez des jours et des semaines entières en train de prier pour la président Ouattara. Qu’est ce que vous recherchez?
EBJ: Dans ce pays, nous avons des amis. Il y a des personnes comme Ben Soumahoro, les enfants Thiam… qui m’ont aidé dans la vie. Le président Ouattara était tranquille chez lui. Le président Houphouët-Boigny est allé le chercher. Tout le monde a vu ce qu’il a fait. En ce moment j’étais encore fonctionnaire. Après la mort du président Houphouët au lieu de lui dire merci, on l’a vilipendé, on l’a diabolisé et humilié. Moi, je n’aime pas l’injustice. Ce qui s’est passé n’était pas juste. Donc je prie pour lui afin qu’il réussisse sa mission pour le bonheur de tous les Ivoiriens. J’appelle Dieu pour sauver la Côte d’Ivoire. J’ai toujours fait cela pour la Côte d’Ivoire. Dieu aime Ouattara et le bonheur sera en Côte d’Ivoire sous son règne. Réalisée par Yves-M. ABIET
