Le Mali jusqu'au bout du suspense
Il a fallu recourir aux tirs au but pour connaître le vainqueur du troisième ticket qualificatif pour les demi-finales. Une épreuve due en partie à la providence, et favorable, cette fois-ci, à Seydou Kéita et ses coéquipiers. Proposé au dernier tir, le pied du Barcelonais ne tremble pas. Cinq tirs contre quatre. Le Gabon n'a que les yeux du malheureux Aubameyang pour pleurer. Le ticket des demi-finales venait de filer entre les mains du pays organisateur. Comme en 1996, les Panthères n'iront pas au-delà du second tour. Ainsi en a décidé un Mali révolté et soucieux de préserver la légende qui dit que les Aigles ne s'arrêtent jamais en quarts de finale d'une CAN.
Pourtant tout le public librevillois attendait une démonstration des Panthères face aux Aigles maliens. La causette dans les rues et autres cabarets de la capitale gabonaise tournait déjà autour de la demi-finale entre Eléphants et le second pays organisateur de cette CAN. Mais, très vite, la réalité du terrain fait déchanter le bouillant public du stade de l'Amitié. Devant le chef de l'Etat et son épouse, Daniel Cousin et ses camarades sont à la peine devant une formation malienne tactiquement bien organisée. Alain Giresse avait promis un combat épique. Et les 45 premières minutes lui ont donné raison. Le Mali tient le choc et les deux formations sont à égalité. En seconde période, le Gabon revient avec de la rage. Ce qui est payant car Mouloungui, au sortir d'un petit cafouillage, ouvre le score. Ali Bongo et les spectateurs sont aux anges. La demi-finale ne tend t-elle pas les bras ? Il reste 25 minutes à jouer, Gernot Rohr, le coah du Gabon, choisit de sortir Daniel Cousin qui tenait la défense malienne en respect. C'était le mauvais coup. Les Aigles se libèrent et Alain Giresse joue la carte contraire. Il fait entrer le costaud Diabaté Cheick Tidiane. Ce dernier pose des problèmes à la défense des Panthères qui reculent. Le Mali finit par égaliser grâce à ce diable de géant qui noie les espoirs gabonais. Au terme du temps réglementaire, les deux équipes sont toujours à égalité (1-1). Les prolongations n'y changeront rien. Place aux tirs au but. La suite, on la connait. Le Gabon sort de sa CAN comme son voisin 24 heures plus tôt. Quant au Mali, il livrera une petite finale ouest-africaine contre la Côte d'Ivoire le mercredi prochain dans ce même stade de l'Amitié.
KL
Il a fallu recourir aux tirs au but pour connaître le vainqueur du troisième ticket qualificatif pour les demi-finales. Une épreuve due en partie à la providence, et favorable, cette fois-ci, à Seydou Kéita et ses coéquipiers. Proposé au dernier tir, le pied du Barcelonais ne tremble pas. Cinq tirs contre quatre. Le Gabon n'a que les yeux du malheureux Aubameyang pour pleurer. Le ticket des demi-finales venait de filer entre les mains du pays organisateur. Comme en 1996, les Panthères n'iront pas au-delà du second tour. Ainsi en a décidé un Mali révolté et soucieux de préserver la légende qui dit que les Aigles ne s'arrêtent jamais en quarts de finale d'une CAN.
Pourtant tout le public librevillois attendait une démonstration des Panthères face aux Aigles maliens. La causette dans les rues et autres cabarets de la capitale gabonaise tournait déjà autour de la demi-finale entre Eléphants et le second pays organisateur de cette CAN. Mais, très vite, la réalité du terrain fait déchanter le bouillant public du stade de l'Amitié. Devant le chef de l'Etat et son épouse, Daniel Cousin et ses camarades sont à la peine devant une formation malienne tactiquement bien organisée. Alain Giresse avait promis un combat épique. Et les 45 premières minutes lui ont donné raison. Le Mali tient le choc et les deux formations sont à égalité. En seconde période, le Gabon revient avec de la rage. Ce qui est payant car Mouloungui, au sortir d'un petit cafouillage, ouvre le score. Ali Bongo et les spectateurs sont aux anges. La demi-finale ne tend t-elle pas les bras ? Il reste 25 minutes à jouer, Gernot Rohr, le coah du Gabon, choisit de sortir Daniel Cousin qui tenait la défense malienne en respect. C'était le mauvais coup. Les Aigles se libèrent et Alain Giresse joue la carte contraire. Il fait entrer le costaud Diabaté Cheick Tidiane. Ce dernier pose des problèmes à la défense des Panthères qui reculent. Le Mali finit par égaliser grâce à ce diable de géant qui noie les espoirs gabonais. Au terme du temps réglementaire, les deux équipes sont toujours à égalité (1-1). Les prolongations n'y changeront rien. Place aux tirs au but. La suite, on la connait. Le Gabon sort de sa CAN comme son voisin 24 heures plus tôt. Quant au Mali, il livrera une petite finale ouest-africaine contre la Côte d'Ivoire le mercredi prochain dans ce même stade de l'Amitié.
KL