La machine semble être bien ‘’huilée’’. Le port d’Abidjan, poumon de l’économie ivoirienne a retrouvé son ambiance d’antan. Avec la ruée des bateaux aux larges des côtes ivoiriennes.
Les boulons semblent à leurs places, que le moteur « Port d’Abidjan » tourne à plein régime. Telle une locomotive à vapeur, à moteur diesel. Les activités carburent. Du moins, tout laisse paraître. Les Navires ne cessent de mouiller aux larges des côtes ivoiriennes. Ce, pour le grand bonheur des dockers et autres acteurs de la plate forme portuaire. Vendredi 3 février, il est 11h45. Un léger embouteillage formé par le trafic des camions ou autres remorques, nous accueille à l’entrée du Port autonome d’Abidjan. Les va et vient incessant des fourchettes, grues…attirent notre attention. A cela, ajoutons le ronronnement des machines en fonctionnement dans les différentes usines exerçant sur la plate forme. « Les affaires ont repris et de forte belle manière » nous explique Nacanabo Idrissa, docker embauché à Sempa. Dans sa tenue bleue, il nous affirme que le travail a repris. « Nous montons à 7h pour descendre à 19h, mais il y a tellement de boulot qu’on peut travailler 24h/24. Mais on ne t’oblige pas à le faire, si tu es fatigué tu peux arrêter », nous confie-t-il. Pour 12h de travail, un docker perçoit 5000f par jour, pour une solde de 150 000f par mois selon les renseignements pris auprès de lui. En effet il y a du travail. A la station d’empotage de Saga, les dockers sont à l’œuvre. Partout des sacs de cacao sont empilés. Attendant d’être chargés dans les camions stationnés devant les entrepôts. Même décor du côté des usines de production de ciment. Tandis que des véhicules chargent des sacs de ciment, d’autres stationnés sur le trottoir attendent que l’entrée soit libre afin d’être chargés. Au port de pêche, c’est le même son de cloche. Les manœuvres des fourchettes chargeant les cartons de poisson dans les camions stationnés devant les entreprises de pêche. Mélangés aux cris des vendeuses, à la recherche d’éventuels clients, puis aux ‘’prouesses’’ des pousse-pousse, sans doute en direction des différents marché d’Abidjan, pour les ravitailler en poisson. L’atmosphère est bon ‘’marché’’. Chacun s’affaire. Normale, vue l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche signé, en novembre 2011, par l’état ivoirien et la Communauté européenne, à Bruxelles. Un accord qui autorise les pays membres de cette union à pêcher dans les eaux ivoiriennes. Une chose qui explique donc la ruée des bateaux. « Franchement nous sommes un peu débordés, il faut le reconnaître. On a comme l’impression que le port attire les bateaux, comme un aimant» avance Kader. S, conducteur d’une grue. En effet, l’on est tenté de dire que ce sont des signes extérieurs de l’opération séduction menée à grande offensive par les autorités portuaires épaulées par le gouvernement. « Il s’agit d’indiquer clairement aux armateurs du monde entier que le Port autonome d’Abidjan est désormais une destination fréquentable » avait dit Hien Sié, Directeur général du Port d’Abidjan. A travers le travail abattu, comme par exemple, les séminaires de formation des agents du port sur la sécurité des installations ; de sorte à produire des prestations de qualité, la confiance semble être revenue du côté des opérateurs économiques du monde entier. Une confiance qui vient du fait que le président Ouattara ait mis tout en œuvre au plan sécuritaire pour permettre le déroulement des activités portuaires, dans un climat favorable.
Fabrice Sébine
Les boulons semblent à leurs places, que le moteur « Port d’Abidjan » tourne à plein régime. Telle une locomotive à vapeur, à moteur diesel. Les activités carburent. Du moins, tout laisse paraître. Les Navires ne cessent de mouiller aux larges des côtes ivoiriennes. Ce, pour le grand bonheur des dockers et autres acteurs de la plate forme portuaire. Vendredi 3 février, il est 11h45. Un léger embouteillage formé par le trafic des camions ou autres remorques, nous accueille à l’entrée du Port autonome d’Abidjan. Les va et vient incessant des fourchettes, grues…attirent notre attention. A cela, ajoutons le ronronnement des machines en fonctionnement dans les différentes usines exerçant sur la plate forme. « Les affaires ont repris et de forte belle manière » nous explique Nacanabo Idrissa, docker embauché à Sempa. Dans sa tenue bleue, il nous affirme que le travail a repris. « Nous montons à 7h pour descendre à 19h, mais il y a tellement de boulot qu’on peut travailler 24h/24. Mais on ne t’oblige pas à le faire, si tu es fatigué tu peux arrêter », nous confie-t-il. Pour 12h de travail, un docker perçoit 5000f par jour, pour une solde de 150 000f par mois selon les renseignements pris auprès de lui. En effet il y a du travail. A la station d’empotage de Saga, les dockers sont à l’œuvre. Partout des sacs de cacao sont empilés. Attendant d’être chargés dans les camions stationnés devant les entrepôts. Même décor du côté des usines de production de ciment. Tandis que des véhicules chargent des sacs de ciment, d’autres stationnés sur le trottoir attendent que l’entrée soit libre afin d’être chargés. Au port de pêche, c’est le même son de cloche. Les manœuvres des fourchettes chargeant les cartons de poisson dans les camions stationnés devant les entreprises de pêche. Mélangés aux cris des vendeuses, à la recherche d’éventuels clients, puis aux ‘’prouesses’’ des pousse-pousse, sans doute en direction des différents marché d’Abidjan, pour les ravitailler en poisson. L’atmosphère est bon ‘’marché’’. Chacun s’affaire. Normale, vue l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche signé, en novembre 2011, par l’état ivoirien et la Communauté européenne, à Bruxelles. Un accord qui autorise les pays membres de cette union à pêcher dans les eaux ivoiriennes. Une chose qui explique donc la ruée des bateaux. « Franchement nous sommes un peu débordés, il faut le reconnaître. On a comme l’impression que le port attire les bateaux, comme un aimant» avance Kader. S, conducteur d’une grue. En effet, l’on est tenté de dire que ce sont des signes extérieurs de l’opération séduction menée à grande offensive par les autorités portuaires épaulées par le gouvernement. « Il s’agit d’indiquer clairement aux armateurs du monde entier que le Port autonome d’Abidjan est désormais une destination fréquentable » avait dit Hien Sié, Directeur général du Port d’Abidjan. A travers le travail abattu, comme par exemple, les séminaires de formation des agents du port sur la sécurité des installations ; de sorte à produire des prestations de qualité, la confiance semble être revenue du côté des opérateurs économiques du monde entier. Une confiance qui vient du fait que le président Ouattara ait mis tout en œuvre au plan sécuritaire pour permettre le déroulement des activités portuaires, dans un climat favorable.
Fabrice Sébine