La campagne officielle pour l’élection présidentielle sénégalaise du 26 février prochain s’est ouverte hier. Et personne encore n’a parlé de programme. Du coté du pouvoir, Abdoulaye Wade met en avant le fait qu’il soit indispensable et se voit élu "sans aucun problème" dès le premier tour considérant que ses adversaires de l’opposition "ne font pas le poids". Le Vieux, comme il est surnommé, se voit bien fêter ses cent ans au Palais présidentielle, à moins, qu’il ait pu entre-temps céder le pouvoir à son fils Karim, mal aimé par la population et au cœur de nombreux scandales politiques et financiers.
L’opposition de son coté avec sa vingtaine de candidats n’était pas très audible et les grandes manifestations de la semaine dernière n’ont pas montré les principaux leaders à leur avantage. Les étudiants leur reprochent de ne pas être en première ligne. Pour reprendre la situation en main, certains des principaux candidats de l’opposition, Moustapha Niasse, Macky Sall et Idrissa Seck, trois anciens Premier ministre de Wade, Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Bamba Dieye, Cheikh Tidiane Gadio et Ibrahima Fall ont déclaré samedi dernier dans une déclaration commune qu’ils n’envisage pas la tenue d’un scrutin présidentiel avec Me Abdoulaye Wade comme candidat.
Et l’objectif de leur coalition, soutenue par le chanteur Youssou Ndour, dont la candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel, est simplement d’arrêter la candidature du président Abdoulaye Wade. Rejeté par Paris et Washington Abdoulaye Wade ne peut compter que sur la division de l’opposition pour être réélu. Sept candidats qui vont essayer de parler d’une seule voix, même si leur programme se limite pour l’instant à changer le président, c’est malgré tout un début, mais est ce suffisant pour entraîner la population et faire reculer le Vieux ?
L’opposition de son coté avec sa vingtaine de candidats n’était pas très audible et les grandes manifestations de la semaine dernière n’ont pas montré les principaux leaders à leur avantage. Les étudiants leur reprochent de ne pas être en première ligne. Pour reprendre la situation en main, certains des principaux candidats de l’opposition, Moustapha Niasse, Macky Sall et Idrissa Seck, trois anciens Premier ministre de Wade, Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Bamba Dieye, Cheikh Tidiane Gadio et Ibrahima Fall ont déclaré samedi dernier dans une déclaration commune qu’ils n’envisage pas la tenue d’un scrutin présidentiel avec Me Abdoulaye Wade comme candidat.
Et l’objectif de leur coalition, soutenue par le chanteur Youssou Ndour, dont la candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel, est simplement d’arrêter la candidature du président Abdoulaye Wade. Rejeté par Paris et Washington Abdoulaye Wade ne peut compter que sur la division de l’opposition pour être réélu. Sept candidats qui vont essayer de parler d’une seule voix, même si leur programme se limite pour l’instant à changer le président, c’est malgré tout un début, mais est ce suffisant pour entraîner la population et faire reculer le Vieux ?
