Le Mahouloud sera célébré dans la nuit du samedi au dimanche. L’imam Sékou Sylla, directeur de la communication du Cosim, explique le sens de cette cérémonie.
Sous quel signe est placé le Mahouloud de cette année ?
Le Mahouloud sera célébré en Côte d’Ivoire dans la nuit du 4 au 5 février. La cérémonie officielle aura lieu à la grande mosquée de la Riviera Golf à partir de 21 h. Nous aurons une intervention sur la réconciliation et un message du Cheick Aboubacar Fofana à la nation. Cette année, le Mahouloud est placé sous le signe de la réconciliation et la cohabitation pacifique entre les populations de Côte d’Ivoire. Ce thème colle avec ce que le pays a connu avec la crise postélectorale. Après le cauchemar, les Ivoiriens ont besoin de se réconcilier d’où le choix du Conseil supérieur des imams (Cosim) qui veut contribuer à ressouder le tissu social. Nous avons besoin de recoller les morceaux pour éviter au pays la grande catastrophe évitée de justesse l’an passé.
Qu’est-ce qui est recommandé aux fidèles au cours de cette nuit ?
Nous demandons que les fidèles se rendent dans les mosquées où a lieu la célébration du Mahouloud. Nous allons nous replonger dans la vie du prophète Mohammed car n’oublions pas, les musulmans s’identifient à lui. Dans le Coran, Dieu nous indique que le prophète est un exemple à suivre. C’est sa vie exemplaire que les Imams vont décrire au cours de cette nuit pour que nous puissions mieux connaître notre modèle identificatoire. Cette année, l’accent doit être mis sur la notion de réconciliation, car il faut unir les cœurs autour de l’entente cordiale. Tant que nous n’aurons pas réussi cela, on pourra dire que notre mission n’est pas encore achevée. Pour accompagner tous ceux qui travaillent sur ce chantier, le Cosim a décidé que chaque imam parle de réconciliation au cours de cette nuit. Le prophète Mohammed dans sa vie à Médine et à la Mecque, a été un exemple de réconciliateur entre les différents peuples. Surtout à Médine où il y avait les musulmans, les chrétiens et les Juifs, Mohammed par son génie, a pu créer l’harmonie entre ces différentes communautés religieuses. Ce sont ces exemples que nous allons mettre en lumière pour que nous nous inspirions pour conduire la réconciliation ici. Nous allons aussi copier les exemples du prophète pour réussir la cohabitation pacifique parce que la Côte d’Ivoire est un pays multiconfessionnel, multiethnique ; la diversité ne doit pas signifier l’animosité, elle est au contraire une source de richesses. Il ne faudrait pas que nous l’utilisions à d’autres fins. Les imams vont demander aux fidèles de préserver la paix et de nous réconcilier entre nous, car c’est à ce prix que nous allons vivre en paix dans notre chère Côte d’Ivoire.
Quels conseils pour ceux qui vont fêter le Mahouloud au village ?
Nous leur demandons d’être vigilants sur la route pour éviter les accidents qui ont endeuillé les autres éditions. Arrivés sur les lieux, ils doivent préserver la spiritualité du Mahouloud. Il faut faire en sorte que leur arrivée dans les villages soit source de bonheur et de paix. Ils doivent surtout s’éloigner de toute dépravation et de désobéissance à Dieu. Les villageois doivent sentir la ferveur religieuse au cours de cette cérémonie où l’on doit magnifier le prophète. C’est l’occasion aussi de prêcher la cohabitation pacifique entre tous les habitants du village. Comme le prophète, chaque musulman doit être le Coran en mouvement partout où il se trouve. Ces convois qui vont célébrer le Mahouloud au village doivent respecter l’éthique islamique, même lors des escales.
Interview réalisée par Nomel Essis
Sous quel signe est placé le Mahouloud de cette année ?
Le Mahouloud sera célébré en Côte d’Ivoire dans la nuit du 4 au 5 février. La cérémonie officielle aura lieu à la grande mosquée de la Riviera Golf à partir de 21 h. Nous aurons une intervention sur la réconciliation et un message du Cheick Aboubacar Fofana à la nation. Cette année, le Mahouloud est placé sous le signe de la réconciliation et la cohabitation pacifique entre les populations de Côte d’Ivoire. Ce thème colle avec ce que le pays a connu avec la crise postélectorale. Après le cauchemar, les Ivoiriens ont besoin de se réconcilier d’où le choix du Conseil supérieur des imams (Cosim) qui veut contribuer à ressouder le tissu social. Nous avons besoin de recoller les morceaux pour éviter au pays la grande catastrophe évitée de justesse l’an passé.
Qu’est-ce qui est recommandé aux fidèles au cours de cette nuit ?
Nous demandons que les fidèles se rendent dans les mosquées où a lieu la célébration du Mahouloud. Nous allons nous replonger dans la vie du prophète Mohammed car n’oublions pas, les musulmans s’identifient à lui. Dans le Coran, Dieu nous indique que le prophète est un exemple à suivre. C’est sa vie exemplaire que les Imams vont décrire au cours de cette nuit pour que nous puissions mieux connaître notre modèle identificatoire. Cette année, l’accent doit être mis sur la notion de réconciliation, car il faut unir les cœurs autour de l’entente cordiale. Tant que nous n’aurons pas réussi cela, on pourra dire que notre mission n’est pas encore achevée. Pour accompagner tous ceux qui travaillent sur ce chantier, le Cosim a décidé que chaque imam parle de réconciliation au cours de cette nuit. Le prophète Mohammed dans sa vie à Médine et à la Mecque, a été un exemple de réconciliateur entre les différents peuples. Surtout à Médine où il y avait les musulmans, les chrétiens et les Juifs, Mohammed par son génie, a pu créer l’harmonie entre ces différentes communautés religieuses. Ce sont ces exemples que nous allons mettre en lumière pour que nous nous inspirions pour conduire la réconciliation ici. Nous allons aussi copier les exemples du prophète pour réussir la cohabitation pacifique parce que la Côte d’Ivoire est un pays multiconfessionnel, multiethnique ; la diversité ne doit pas signifier l’animosité, elle est au contraire une source de richesses. Il ne faudrait pas que nous l’utilisions à d’autres fins. Les imams vont demander aux fidèles de préserver la paix et de nous réconcilier entre nous, car c’est à ce prix que nous allons vivre en paix dans notre chère Côte d’Ivoire.
Quels conseils pour ceux qui vont fêter le Mahouloud au village ?
Nous leur demandons d’être vigilants sur la route pour éviter les accidents qui ont endeuillé les autres éditions. Arrivés sur les lieux, ils doivent préserver la spiritualité du Mahouloud. Il faut faire en sorte que leur arrivée dans les villages soit source de bonheur et de paix. Ils doivent surtout s’éloigner de toute dépravation et de désobéissance à Dieu. Les villageois doivent sentir la ferveur religieuse au cours de cette cérémonie où l’on doit magnifier le prophète. C’est l’occasion aussi de prêcher la cohabitation pacifique entre tous les habitants du village. Comme le prophète, chaque musulman doit être le Coran en mouvement partout où il se trouve. Ces convois qui vont célébrer le Mahouloud au village doivent respecter l’éthique islamique, même lors des escales.
Interview réalisée par Nomel Essis