Le Cheick Boikary Fofana rêve d’une Côte d’Ivoire sans violence. Le guide spirituel l’a réaffirmé vendredi dernier, à la mosquée d’Aghien, lors de son sermon lié à la fête de la Tabaski. A l’occasion, il a souligné la nécessité pour les Ivoiriens de réapprendre à vivre ensemble pour une Côte d’Ivoire prospère. Pour une cohésion sociale durable, Cheick Boikary Fofana a invité les uns et les autres à s’imprégner des valeurs morales. D’où la nécessité pour lui d’inculquer aux enfants, dès le bas âge, des valeurs morales car, selon lui, c’est leur absence qui a plongé le pays dans la crise. « Je lance un appel à nos compatriotes afin qu’ils s’affranchissent de toute forme de violence car la violence ne sera jamais une solution. Elle conduit bien au contraire à l’autodestruction », a-t-il dit par ailleurs, à ceux qui usent de la violence pour atteindre certains objectifs. Cheick Boikary Fofana a surtout expliqué l’importance de la fête de d’Aïd-El Kébir. Précisant que le jour de sa célébration est ‘‘le meilleur des jours pour le fidèle musulman’’. Car rappelle-t-il, il marque la commémoration du sacrifice du mouton institué par le prophète Abraham à qui Dieu, pour éprouver sa foi, avait demandé de sacrifier son fils unique. Cet acte, fait observer Boikary Fofana, est l’histoire d’un engagement et d’une soumission exemplaires d’Abraham. « La commémoration de cet événement nous ramène à la splendeur du geste d’Abraham. C`est-à-dire, prouver au Seigneur que nous lui sommes soumis et que seule sa volonté compte », a conclu le président du Cosim.
Zana Coulibaly
Zana Coulibaly