La salle de conférence de l’Ecole normale supérieure (ENS) abrite depuis le mardi 1er avril jusqu’au jeudi 3 avril 2014, un séminaire sous-régional sur : « Le renforcement de capacités des acteurs de la micro-finance islamique en Afrique ». Ce séminaire est à l’initiative de l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).
C’est le Docteur. Maha Merezak, représentante du Directeur Général de l’ISESCO qui a justifié l’organisation du séminaire, le premier du genre dans la sous-région. Selon elle, les pays africains font face à un défi en matière d développement et de lutte contre la pauvreté. Pour atteindre leurs objectifs, ces pays ont besoin de systèmes de financement nouveaux et adaptables à leurs besoins. C’est dans ce cadre que se positionne la micro-finance islamique.
Elle est Basée sur les principes de la Charia qui proscrit les intérêts (riba), apparentés comme une forme d’usure, ce système de financement selon elle est des plus adaptés pour les populations vulnérables comme les jeunes, les femmes et les jeunes entrepreneurs. Cependant, s’il est un atout, la micro-finance islamique doit encore faire ses preuves sur le continent, du fait de sa méconnaissance par les populations. Pour le Docteur. Merezak, le séminaire doit contribuer à la promotion de ce système bancaire et, surtout démontrer son adaptabilité par rapport aux législations en vigueur. Quant au Professeur. Avo Bilé, représentant le ministre de l’Enseignement Supérieur, elle a rappelé que les micro-finances islamiques touchent plus de 100 millions de personnes dans le monde, pour une croissance annuelle comprise entre 15 et 20%. Il s’agit donc d’un flux d’environ 1.500 milliards de FCFA à capter chaque année. Pour cela, le Professeur. Avo Bilé a demandé aux acteurs venus de la sous-région (Burkina Faso, Mali, Niger, Côte d’Ivoire) d’œuvrer pour montrer à nos gouvernants, que ce système basé sur le partage et l’équité est adapté à nos besoins.
OG
C’est le Docteur. Maha Merezak, représentante du Directeur Général de l’ISESCO qui a justifié l’organisation du séminaire, le premier du genre dans la sous-région. Selon elle, les pays africains font face à un défi en matière d développement et de lutte contre la pauvreté. Pour atteindre leurs objectifs, ces pays ont besoin de systèmes de financement nouveaux et adaptables à leurs besoins. C’est dans ce cadre que se positionne la micro-finance islamique.
Elle est Basée sur les principes de la Charia qui proscrit les intérêts (riba), apparentés comme une forme d’usure, ce système de financement selon elle est des plus adaptés pour les populations vulnérables comme les jeunes, les femmes et les jeunes entrepreneurs. Cependant, s’il est un atout, la micro-finance islamique doit encore faire ses preuves sur le continent, du fait de sa méconnaissance par les populations. Pour le Docteur. Merezak, le séminaire doit contribuer à la promotion de ce système bancaire et, surtout démontrer son adaptabilité par rapport aux législations en vigueur. Quant au Professeur. Avo Bilé, représentant le ministre de l’Enseignement Supérieur, elle a rappelé que les micro-finances islamiques touchent plus de 100 millions de personnes dans le monde, pour une croissance annuelle comprise entre 15 et 20%. Il s’agit donc d’un flux d’environ 1.500 milliards de FCFA à capter chaque année. Pour cela, le Professeur. Avo Bilé a demandé aux acteurs venus de la sous-région (Burkina Faso, Mali, Niger, Côte d’Ivoire) d’œuvrer pour montrer à nos gouvernants, que ce système basé sur le partage et l’équité est adapté à nos besoins.
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