Les Eléphants ont disposé du Nzalang Nacional, le samedi 4 février, au stade de Malabo, en quart de finale de la 28e édition de la CAN. Grâce à Drogba et surtout au président équato-guinéen, Obiang N’guema Mbasogo, tout s'est bien passé. Récit d'une rencontre de football pas tout a fait comme les autres.
Au stade, il y a toujours de petits accrochages verbaux entre supporters. Des accrochages qui sont parfois orchestrés par des supporters zélés qui prennent le malin plaisir de jeter des sachets d’eau ou d’urine sur les autres. Le stade de Malabo a connu pareille scène, samedi dernier. Mais c’était une action bien isolée à quelques mètres de la cabine-presse. Certes des supporters ivoiriens ont dénoncé un mauvais traitement de la part des organisateurs qui leur ont fait changer de places à trois reprises, avant le coup d’envoi, mais cela ne saurait ternir la bonne organisation du match. «Il n’y a rien eu au stade. C’est normal qu’il y ait la tension du fait de la passion. Mais il n’y a pas eu d’animosité », a fait savoir Ahoua Stallone, président de Hiré FC, témoin oculaire de quelques accrochages verbaux au stade de Malabo. Cote d’Ivoire – Guinée Equatoriale du samedi dernier, a fait craindre le pire à tout le monde à Malabo, tellement des rumeurs des plus folles ont circulé au sujet du comportement violent des supporters du Nzalang Nacional. A l’arrivée, il n’y a rien eu durant la rencontre. Rien avant le début de la rencontre. Le dispositif sécuritaire était si impressionnant. N’avaient accès au stade que ceux qui étaient en possession d’un ticket. D’ailleurs, il fallait ce sésame pour franchir les différents check-points…
Les consignes du Président Obiang N’guema respectées à la lettre
«Le président a parlé, croyez-moi, il n’y aura rien», avait prédit un supporter du Nzalang Nacional, samedi à 9 heures. En tout cas, le Président Obiang N’guema Mbasogo met un accent particulier sur l’image de marque de son pays. En aucun cas, il n’accepterait que des ressortissants d’un pays frère soient brutalisés et violentés pour une simple défaite à la CAN. Tous les responsables de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre angolaises, ont été réquisitionnés pour que tout se déroule dans de bonnes conditions. Aussi le Président Obiang N’guema Mbasogo a effectué le déplacement, au stade pour non seulement soutenir son équipe nationale, mais surtout pour voir la réaction de son peuple. Rassuré qu’il n’y aura pas de grabuges, il a quitté le stade dans la discrétion la plus totale. Le message d’apaisement du président a eu un écho favorable. Au stade, la cohabitation entre supporters professionnels ivoiriens (CNSE) et des supporters équato-guinéens était bien visible dans les tribunes. Sur le terrain, Didier Drogba a fait son cinéma.
Drogba, taille patron !
Le ciel n’est pas tombé sur Malabo, grâce à Didier Drogba. Il a été le grand artisan de la qualification des Eléphants pour les demi-finales de la CAN. Un double crochet extérieur puis intérieur pour mettre dans le vent deux défenseurs équato-guinéens avant de glisser le ballon entre le poteau et le gardien dans un trou de souris (36e) et une somptueuse tête suite à un coup franc magistral de Yaya Touré, qui ne laisse aucun espoir à Clementino Danilo (70e),ont donné de la joie au concerné et libéré tout un stade. Oui, il fallait que les Eléphants fassent la différence très rapidement afin d’annihiler tout espoir du côté équato-guinéen et c’est ce que le capitaine de la sélection a fait. Et pourtant, avant le doublé, Drogba a manqué un penalty provoqué par Zokora Didier (28e). Le portier du Nzalang, Clementino a donné de l’espoir aux supporters équato-guinéens, suite à son arrêt impérial. Ce qui a fait monter le mercure dans le stade. «On va vous gagner !», scandaient certains supporters équato-guinéens en français. Mais huit minutes après, silence de cimetière au stade. Le capitaine des Eléphants venait de flanquer un but fabuleux (36e). Les Eléphants regagnent la pause avec une avance d’un but. Au retour, Balboa Osa et ses camarades du Nzalang tentent de réagir mais sans grand succès. La défense ivoirienne était bien en place. Après quelques occasions manquées par Yao Kouassi Gervais qui doit vraiment être réaliste devant les buts, Drogba encore lui, scelle le sort des Équato-guinéens, avec un doublé. A 20 minutes de la fin du match, les gradins se vidaient des supporters du Nzalang. Ils n’ont pas vu la cerise sur le gâteau, l’œuvre du meilleur joueur africain, Yaya Touré. Un coup franc à 28 mètres du but, une frappe brossée qui va nettoyer la toile d’araignée dans la lucarne droite du but de Clementino Danilo, groggy et constatant les dégâts. 3-0, la messe était dite. Les supporters du Nzalang venaient d’être battus à la régulière. Et il n’y avait pas matière à polémique. Humbles dans la défaite, ils ont pris le chemin de leurs domiciles en faisant du bruit, heureux d’avoir vu une grande équipe des Eléphants.
La nuit a été longue pour des Ivoiriens
Les grandes joies ne peuvent jamais être muettes. Les Ivoiriens de Malabo ont pris d’assaut les coins de joie dans la nuit du samedi pour fêter la qualification des Eléphants en demi-finale. Sans provocation, ils ont bu la bière, dansé, sans être inquiétés par les nationaux. Et puis, ils n’étaient pas dans les rues. Ils ont plutôt préféré se coucher très vite. Hier dimanche, au moment où nous mettions sous presse, Malabo avait un visage de deuil. Ainsi va le football, la Guinée Equatoriale vient d’apprendre la leçon.
Annoncia Sehoue, envoyé spécial
Au stade, il y a toujours de petits accrochages verbaux entre supporters. Des accrochages qui sont parfois orchestrés par des supporters zélés qui prennent le malin plaisir de jeter des sachets d’eau ou d’urine sur les autres. Le stade de Malabo a connu pareille scène, samedi dernier. Mais c’était une action bien isolée à quelques mètres de la cabine-presse. Certes des supporters ivoiriens ont dénoncé un mauvais traitement de la part des organisateurs qui leur ont fait changer de places à trois reprises, avant le coup d’envoi, mais cela ne saurait ternir la bonne organisation du match. «Il n’y a rien eu au stade. C’est normal qu’il y ait la tension du fait de la passion. Mais il n’y a pas eu d’animosité », a fait savoir Ahoua Stallone, président de Hiré FC, témoin oculaire de quelques accrochages verbaux au stade de Malabo. Cote d’Ivoire – Guinée Equatoriale du samedi dernier, a fait craindre le pire à tout le monde à Malabo, tellement des rumeurs des plus folles ont circulé au sujet du comportement violent des supporters du Nzalang Nacional. A l’arrivée, il n’y a rien eu durant la rencontre. Rien avant le début de la rencontre. Le dispositif sécuritaire était si impressionnant. N’avaient accès au stade que ceux qui étaient en possession d’un ticket. D’ailleurs, il fallait ce sésame pour franchir les différents check-points…
Les consignes du Président Obiang N’guema respectées à la lettre
«Le président a parlé, croyez-moi, il n’y aura rien», avait prédit un supporter du Nzalang Nacional, samedi à 9 heures. En tout cas, le Président Obiang N’guema Mbasogo met un accent particulier sur l’image de marque de son pays. En aucun cas, il n’accepterait que des ressortissants d’un pays frère soient brutalisés et violentés pour une simple défaite à la CAN. Tous les responsables de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre angolaises, ont été réquisitionnés pour que tout se déroule dans de bonnes conditions. Aussi le Président Obiang N’guema Mbasogo a effectué le déplacement, au stade pour non seulement soutenir son équipe nationale, mais surtout pour voir la réaction de son peuple. Rassuré qu’il n’y aura pas de grabuges, il a quitté le stade dans la discrétion la plus totale. Le message d’apaisement du président a eu un écho favorable. Au stade, la cohabitation entre supporters professionnels ivoiriens (CNSE) et des supporters équato-guinéens était bien visible dans les tribunes. Sur le terrain, Didier Drogba a fait son cinéma.
Drogba, taille patron !
Le ciel n’est pas tombé sur Malabo, grâce à Didier Drogba. Il a été le grand artisan de la qualification des Eléphants pour les demi-finales de la CAN. Un double crochet extérieur puis intérieur pour mettre dans le vent deux défenseurs équato-guinéens avant de glisser le ballon entre le poteau et le gardien dans un trou de souris (36e) et une somptueuse tête suite à un coup franc magistral de Yaya Touré, qui ne laisse aucun espoir à Clementino Danilo (70e),ont donné de la joie au concerné et libéré tout un stade. Oui, il fallait que les Eléphants fassent la différence très rapidement afin d’annihiler tout espoir du côté équato-guinéen et c’est ce que le capitaine de la sélection a fait. Et pourtant, avant le doublé, Drogba a manqué un penalty provoqué par Zokora Didier (28e). Le portier du Nzalang, Clementino a donné de l’espoir aux supporters équato-guinéens, suite à son arrêt impérial. Ce qui a fait monter le mercure dans le stade. «On va vous gagner !», scandaient certains supporters équato-guinéens en français. Mais huit minutes après, silence de cimetière au stade. Le capitaine des Eléphants venait de flanquer un but fabuleux (36e). Les Eléphants regagnent la pause avec une avance d’un but. Au retour, Balboa Osa et ses camarades du Nzalang tentent de réagir mais sans grand succès. La défense ivoirienne était bien en place. Après quelques occasions manquées par Yao Kouassi Gervais qui doit vraiment être réaliste devant les buts, Drogba encore lui, scelle le sort des Équato-guinéens, avec un doublé. A 20 minutes de la fin du match, les gradins se vidaient des supporters du Nzalang. Ils n’ont pas vu la cerise sur le gâteau, l’œuvre du meilleur joueur africain, Yaya Touré. Un coup franc à 28 mètres du but, une frappe brossée qui va nettoyer la toile d’araignée dans la lucarne droite du but de Clementino Danilo, groggy et constatant les dégâts. 3-0, la messe était dite. Les supporters du Nzalang venaient d’être battus à la régulière. Et il n’y avait pas matière à polémique. Humbles dans la défaite, ils ont pris le chemin de leurs domiciles en faisant du bruit, heureux d’avoir vu une grande équipe des Eléphants.
La nuit a été longue pour des Ivoiriens
Les grandes joies ne peuvent jamais être muettes. Les Ivoiriens de Malabo ont pris d’assaut les coins de joie dans la nuit du samedi pour fêter la qualification des Eléphants en demi-finale. Sans provocation, ils ont bu la bière, dansé, sans être inquiétés par les nationaux. Et puis, ils n’étaient pas dans les rues. Ils ont plutôt préféré se coucher très vite. Hier dimanche, au moment où nous mettions sous presse, Malabo avait un visage de deuil. Ainsi va le football, la Guinée Equatoriale vient d’apprendre la leçon.
Annoncia Sehoue, envoyé spécial