La Zambie a grandi, Rainford Kalaba aussi; le "Master" (maître) ne se contente pas d`administrer des leçons techniques sur le terrain, il est aussi devenu une pièce maîtresse et décisive des Chipolopolos, opposés au Ghana mercredi en demi-finale de la CAN-2012.
Depuis le début du tournoi, le meneur de jeu au frêle gabarit et à la technique subtile multiplie les performances de haute volée. Après un but contre le Sénégal (2-1) et plusieurs passes décisives au premier tour, il a récidivé samedi contre le Soudan (3-0) en tirant le coup franc pour l`ouverture du score de Sunzu et en obtenant le penalty du 2-0.
"Comme souvent, il nous a donné la lumière": l`hommage est venu de son sélectionneur Hervé Renard, en conférence de presse d`après-match. Qui a précisé le lendemain: "Je n`aime pas ressortir un joueur du lot, mais pour moi, c`est un des meilleurs joueurs en Afrique, dans le top 15. Ses coéquipiers l`appellent +Master+, ce surnom permet de situer sa valeur".
Le Français avait déjà décrit le N.17 comme un "joyau" en 2010. "Quand on a joué le quart en 2010, il était suspendu, se souvient Renard. Avant le match contre le Soudan, j`ai dit aux joueurs qu`on était chanceux car Rainford était là".
Jeune cadre
La perle était alors encore un peu brute, encore en formation. Deux ans après, Kalaba a mûri et pèse désormais davantage dans le jeu zambien dont il est devenu un cadre: il a débuté en sélection en 2005, marquant même un but dès sa première cape, contre le Swaziland.
En 2006, il participe à la campagne victorieuse dans la Coupe de la Cosafa, qui regroupe quinze pays de l`Afrique australe.
"Il est très technique, et on a besoin de ce genre d`individualités pour avancer", souligne son capitaine, Christopher Katongo, avec lequel les automatismes se sont affinés au fil de toutes ces années passés sous le maillot vert.
Son péché mignon: une tendance à disparaître du jeu durant certaines séquences. Un des leitmotive d`Hervé Renard est justement de combattre cette tendance à "s`endormir" chez les Chipolopolos, à se relâcher mentalement.
Titulaire indiscutable en sélection, Kalaba connaît parallèlement une carrière moins linéaire en club. Il tente sa chance au centre de formation de Nice mais n`y dispute qu`une poignée de matches de CFA, sans y percer, puis au Portugal, à Braga ou lors de prêts dans des clubs mineurs.
En 2011, il vient se relancer au Tout-Puissant Mazembe (RD Congo), quadruple vainqueur de la Ligue des champions d`Afrique (1967, 1968, 2009, 2010) et où évoluent également quatre de ses compatriotes.
"C`est notamment pour être plus proche de la Zambie et de sa famille, explique un membre de l`encadrement. Ca lui suffit, mais il pourrait facilement jouer dans un grand club européen".
Depuis le début du tournoi, le meneur de jeu au frêle gabarit et à la technique subtile multiplie les performances de haute volée. Après un but contre le Sénégal (2-1) et plusieurs passes décisives au premier tour, il a récidivé samedi contre le Soudan (3-0) en tirant le coup franc pour l`ouverture du score de Sunzu et en obtenant le penalty du 2-0.
"Comme souvent, il nous a donné la lumière": l`hommage est venu de son sélectionneur Hervé Renard, en conférence de presse d`après-match. Qui a précisé le lendemain: "Je n`aime pas ressortir un joueur du lot, mais pour moi, c`est un des meilleurs joueurs en Afrique, dans le top 15. Ses coéquipiers l`appellent +Master+, ce surnom permet de situer sa valeur".
Le Français avait déjà décrit le N.17 comme un "joyau" en 2010. "Quand on a joué le quart en 2010, il était suspendu, se souvient Renard. Avant le match contre le Soudan, j`ai dit aux joueurs qu`on était chanceux car Rainford était là".
Jeune cadre
La perle était alors encore un peu brute, encore en formation. Deux ans après, Kalaba a mûri et pèse désormais davantage dans le jeu zambien dont il est devenu un cadre: il a débuté en sélection en 2005, marquant même un but dès sa première cape, contre le Swaziland.
En 2006, il participe à la campagne victorieuse dans la Coupe de la Cosafa, qui regroupe quinze pays de l`Afrique australe.
"Il est très technique, et on a besoin de ce genre d`individualités pour avancer", souligne son capitaine, Christopher Katongo, avec lequel les automatismes se sont affinés au fil de toutes ces années passés sous le maillot vert.
Son péché mignon: une tendance à disparaître du jeu durant certaines séquences. Un des leitmotive d`Hervé Renard est justement de combattre cette tendance à "s`endormir" chez les Chipolopolos, à se relâcher mentalement.
Titulaire indiscutable en sélection, Kalaba connaît parallèlement une carrière moins linéaire en club. Il tente sa chance au centre de formation de Nice mais n`y dispute qu`une poignée de matches de CFA, sans y percer, puis au Portugal, à Braga ou lors de prêts dans des clubs mineurs.
En 2011, il vient se relancer au Tout-Puissant Mazembe (RD Congo), quadruple vainqueur de la Ligue des champions d`Afrique (1967, 1968, 2009, 2010) et où évoluent également quatre de ses compatriotes.
"C`est notamment pour être plus proche de la Zambie et de sa famille, explique un membre de l`encadrement. Ca lui suffit, mais il pourrait facilement jouer dans un grand club européen".