La Côte d’Ivoire aura un soutien de taille, demain mercredi 8 février, en demi-finale de la CAN face au Mali.
Les Aigles du Mali sont devenus l’ennemi numéro un des supporters des Panthères du Gabon. Ce sentiment anti-malien est né au soir de l’élimination du Gabon par le Mali, dimanche dernier en quarts de finale de la CAN 2012. Et les populations gabonaises de la capitale n’ont pas trouvé meilleur partenaire que la Côte d’Ivoire, prochain adversaire du Mali pour les demi-finales qui se joueront demain mercredi. «La coupe, c’est pour vous, vengez-nous, nous vous supportons !», a fait savoir Pierre M, hier, dans un supermarché. Dès que les Gabonais sentent qu’ils sont en face d’un Ivoirien, ils affichent leur soutien aux Eléphants. «Nous irons au terrain pour supporter les Eléphants ; le Mali doit tomber pour que notre joie soit intense», avance une jeune fille aux couleurs nationales gabonaises. Les Ivoiriens qui ont passé des sueurs froides à Malabo à l’occasion du quart de finale disputé contre l’un des pays organisateurs, la Guinée Equatoriale, sont en territoire conquis du fait de l’élimination du Gabon. En tout, nul ne pouvait penser à cet amour subit déclaré aux Eléphants. «Nous aimons les Drogba, Yaya, Gervinho !» ou encore «La Côte d’Ivoire, y a rien en face !», sont des propos tenus par les supporters des Panthères, assommés par les Aigles, sur leurs propres installations. Leur soutien, peut-il se traduire dans les tribunes, demain ? On attend de voir. Cependant, on peut l’écrire, les Eléphants bénéficient d’un bon environnement, contrairement aux Aigles.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Libreville
Les Aigles du Mali sont devenus l’ennemi numéro un des supporters des Panthères du Gabon. Ce sentiment anti-malien est né au soir de l’élimination du Gabon par le Mali, dimanche dernier en quarts de finale de la CAN 2012. Et les populations gabonaises de la capitale n’ont pas trouvé meilleur partenaire que la Côte d’Ivoire, prochain adversaire du Mali pour les demi-finales qui se joueront demain mercredi. «La coupe, c’est pour vous, vengez-nous, nous vous supportons !», a fait savoir Pierre M, hier, dans un supermarché. Dès que les Gabonais sentent qu’ils sont en face d’un Ivoirien, ils affichent leur soutien aux Eléphants. «Nous irons au terrain pour supporter les Eléphants ; le Mali doit tomber pour que notre joie soit intense», avance une jeune fille aux couleurs nationales gabonaises. Les Ivoiriens qui ont passé des sueurs froides à Malabo à l’occasion du quart de finale disputé contre l’un des pays organisateurs, la Guinée Equatoriale, sont en territoire conquis du fait de l’élimination du Gabon. En tout, nul ne pouvait penser à cet amour subit déclaré aux Eléphants. «Nous aimons les Drogba, Yaya, Gervinho !» ou encore «La Côte d’Ivoire, y a rien en face !», sont des propos tenus par les supporters des Panthères, assommés par les Aigles, sur leurs propres installations. Leur soutien, peut-il se traduire dans les tribunes, demain ? On attend de voir. Cependant, on peut l’écrire, les Eléphants bénéficient d’un bon environnement, contrairement aux Aigles.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Libreville