Le jeune attaquant de l’As Saint-Etienne, Max-Alain Gradel, participe à sa première Coupe d’Afrique des Nations avec les Eléphants. Demain, il sera l’une des armes de la Côte d’Ivoire face au Mali.
Il la joue modeste. Avec son regard juvénile, Max-Alain Gradel, le natif d’Abidjan participe à sa première Coupe d’Afrique des Nations avec les Eléphants : «j’ai été bien intégré dans le groupe. Les anciens m’aident à m’épanouir et là, je suis en train de vivre une très belle aventure sportive et humaine. Je veux devenir grand», déclare-t-il. En 4 matches dans cette compétition africaine, le jeune attaquant de l’As Saint-Etienne (Ligue 1, France) a été titularisé au cours des deux dernières sorties de la sélection ivoirienne face à l’Angola (2-0) et contre la Guinée Equatoriale (3-0). Il a marqué des points auprès de François Zahoui, le sélectionneur national. L’enfant de Yopougon percute sur son côté gauche et se sent concerné par le repli défensif. Sera-t-il désormais plus exigeant ? «Non, je ne revendique rien. Je suis encore jeune. Je veux apprendre et progresser», affirme-t-il. Très technique et vif, il était inconnu du grand public. Rappelons qu’il y a quelques années, Nord-Sud Quotidien avait été le premier à présenter ce joueur-là. Qui avait quitté Abidjan à l’âge de 10 ans pour rejoindre sa mère, mariée à un Français. Et c’est là-bas qu’il a acquis le nom Gradel. Le nom du mari de sa mère. Et, c’est en banlieue parisienne qu’il commence à taper dans le cuir avant de rejoindre sa grande sœur à Londres en Angleterre. Elle l’inscrit dans une académie de sport .Très vite, le jeunot explose. De grosses écuries sont séduites par le jeune Franco-ivoirien. Arsenal, West Ham et Leicester lui font les yeux doux. Mais le dernier club cité est mieux disant. Il lui propose un contrat de jeune pro. N’ayant pas assez de temps de jeu, il passe à Bournemouth où il brille. Leeds le veut en prêt. En trois mois, il met tout le monde d’accord sur ses qualités. Il signe un contrat de deux ans avec Leeds. Il est auteur de 6 buts et de 6 passes décisives. Il est élu meilleur joueur du club au cours de cette saison. L’Angleterre découvre un futur grand. Fulham, Chelsea, Arsenal s’alignent. Mais Saint-Etienne lui propose un contrat de 4 ans pour 3 millions d’euros. Soit près de deux milliards de francs Cfa. Lui et son agent Francis Kacou ne refusent pas l’offre. C’était l’année dernière. Il rejoint donc les Verts. «Je crois que je veux exploser à Saint-Etienne afin de franchir un autre palier», raconte-t-il. Du haut de son 1,79 m (78kg), lui qui fêtera ses 23 ans en novembre prochain, sera l’un des atouts offensifs des Eléphants demain soir (19h Gmt) face au Mali de Seydou Kéita en demi-finale de la CAN 2012 au Stade de l’Amitié de Libreville. «Il nous reste deux finales», rappelle-t-il.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Libreville
Il la joue modeste. Avec son regard juvénile, Max-Alain Gradel, le natif d’Abidjan participe à sa première Coupe d’Afrique des Nations avec les Eléphants : «j’ai été bien intégré dans le groupe. Les anciens m’aident à m’épanouir et là, je suis en train de vivre une très belle aventure sportive et humaine. Je veux devenir grand», déclare-t-il. En 4 matches dans cette compétition africaine, le jeune attaquant de l’As Saint-Etienne (Ligue 1, France) a été titularisé au cours des deux dernières sorties de la sélection ivoirienne face à l’Angola (2-0) et contre la Guinée Equatoriale (3-0). Il a marqué des points auprès de François Zahoui, le sélectionneur national. L’enfant de Yopougon percute sur son côté gauche et se sent concerné par le repli défensif. Sera-t-il désormais plus exigeant ? «Non, je ne revendique rien. Je suis encore jeune. Je veux apprendre et progresser», affirme-t-il. Très technique et vif, il était inconnu du grand public. Rappelons qu’il y a quelques années, Nord-Sud Quotidien avait été le premier à présenter ce joueur-là. Qui avait quitté Abidjan à l’âge de 10 ans pour rejoindre sa mère, mariée à un Français. Et c’est là-bas qu’il a acquis le nom Gradel. Le nom du mari de sa mère. Et, c’est en banlieue parisienne qu’il commence à taper dans le cuir avant de rejoindre sa grande sœur à Londres en Angleterre. Elle l’inscrit dans une académie de sport .Très vite, le jeunot explose. De grosses écuries sont séduites par le jeune Franco-ivoirien. Arsenal, West Ham et Leicester lui font les yeux doux. Mais le dernier club cité est mieux disant. Il lui propose un contrat de jeune pro. N’ayant pas assez de temps de jeu, il passe à Bournemouth où il brille. Leeds le veut en prêt. En trois mois, il met tout le monde d’accord sur ses qualités. Il signe un contrat de deux ans avec Leeds. Il est auteur de 6 buts et de 6 passes décisives. Il est élu meilleur joueur du club au cours de cette saison. L’Angleterre découvre un futur grand. Fulham, Chelsea, Arsenal s’alignent. Mais Saint-Etienne lui propose un contrat de 4 ans pour 3 millions d’euros. Soit près de deux milliards de francs Cfa. Lui et son agent Francis Kacou ne refusent pas l’offre. C’était l’année dernière. Il rejoint donc les Verts. «Je crois que je veux exploser à Saint-Etienne afin de franchir un autre palier», raconte-t-il. Du haut de son 1,79 m (78kg), lui qui fêtera ses 23 ans en novembre prochain, sera l’un des atouts offensifs des Eléphants demain soir (19h Gmt) face au Mali de Seydou Kéita en demi-finale de la CAN 2012 au Stade de l’Amitié de Libreville. «Il nous reste deux finales», rappelle-t-il.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Libreville