A l’étape des demi-finales de la Can, comment trouvez-vous le niveau de la compétition ?
Avant le début de la compétition, on a beaucoup parlé d’absence de grandes nations, considérées ainsi parce qu’elles ont gagné beaucoup de Coupes d’Afrique. Malgré cela, je me rends compte que le niveau de la compétition est globalement bon comme d’habitude. Il y a eu des surprises comme ce fut le cas après les éliminatoires qui ont donné les 16 qualifiés. J’étais parti avec un pronostic dans lequel je voyais dans l’ordre Maroc, Ghana et Côte d’Ivoire. Après 28 matches disputés, je vois aujourd’hui la Côte d’Ivoire. Donc je vois une finale Ghana-Côte d’Ivoire. C’est une compétition où il y a eu des buts à chaque match, c’est important. Malgré ses efforts, la Confédération africaine de football n’a toujours pas réussi à lutter contre la problématique de l’affluence dans les stades. Il y a des pays organisateurs où il y a du monde dans les stades pendant les Can, et d’autres pays, pas. Mais grâce aux chaînes de télévision du continent et d’ailleurs, cette compétition continue d’aller de l’avant et d’être porteuse. J’espère que les derniers matches seront de haute facture. Et puis, les quatre demi-finalistes ne sont pas là par hasard.
Peut-on considérer l’absence du Cameroun, du Nigeria, de l’Afrique du Sud et surtout de l’Egypte comme un manque à cette Can ?
C’est vrai, c’est un manque, mais il fallait que ces pays gagnent sur le terrain. On n’est fort que quand on bat un adversaire sur un instant « T ». Si ces nations n’ont pas pu se qualifier, elles doivent d’abord se poser des questions avant qu’on ne s’en pose pour elles. Après avoir gagné trois trophées d’affilée, il peut paraître inadmissible que l’Egypte ne soit pas là, mais la règle c’est que ça se gagne sur le terrain à onze contre onze pendant 90 mn.
Que pensez-vous du parcours de la Côte d’Ivoire dans cette compétition ?
La Côte d’Ivoire fait un parcours digne de l’équipe dont elle dispose. C’est une génération qui est arrivée à maturité et qui veut écrire son histoire commune. Si elle rate cette fois, ce n’est pas évident qu’elle la gagne encore de sitôt. Donc, je peux dire qu’elle a pris conscience du « danger » qu’elle court si elle ne remporte pas la Coupe cette année. Et à voir l’équipe ivoirienne jouer, elle a nettement changé. Elle est plus rigoureuse, appliquée, concentrée sur son sujet jusqu’à la fin de tous les matches. Elle ne joue pas comme le Barça, mais elle gagne, or c’est cela le but principal quand on arrive à une compétition de cette envergure. Pour moi, elle part favori devant le Mali, mais ça reste un match de football où tout reste possible. La Côte d’Ivoire a des individualités et un bloc, le Mali a aussi des individualités mais moins collectif.
Réalisé par Tibet Kipré à Libreville
Avant le début de la compétition, on a beaucoup parlé d’absence de grandes nations, considérées ainsi parce qu’elles ont gagné beaucoup de Coupes d’Afrique. Malgré cela, je me rends compte que le niveau de la compétition est globalement bon comme d’habitude. Il y a eu des surprises comme ce fut le cas après les éliminatoires qui ont donné les 16 qualifiés. J’étais parti avec un pronostic dans lequel je voyais dans l’ordre Maroc, Ghana et Côte d’Ivoire. Après 28 matches disputés, je vois aujourd’hui la Côte d’Ivoire. Donc je vois une finale Ghana-Côte d’Ivoire. C’est une compétition où il y a eu des buts à chaque match, c’est important. Malgré ses efforts, la Confédération africaine de football n’a toujours pas réussi à lutter contre la problématique de l’affluence dans les stades. Il y a des pays organisateurs où il y a du monde dans les stades pendant les Can, et d’autres pays, pas. Mais grâce aux chaînes de télévision du continent et d’ailleurs, cette compétition continue d’aller de l’avant et d’être porteuse. J’espère que les derniers matches seront de haute facture. Et puis, les quatre demi-finalistes ne sont pas là par hasard.
Peut-on considérer l’absence du Cameroun, du Nigeria, de l’Afrique du Sud et surtout de l’Egypte comme un manque à cette Can ?
C’est vrai, c’est un manque, mais il fallait que ces pays gagnent sur le terrain. On n’est fort que quand on bat un adversaire sur un instant « T ». Si ces nations n’ont pas pu se qualifier, elles doivent d’abord se poser des questions avant qu’on ne s’en pose pour elles. Après avoir gagné trois trophées d’affilée, il peut paraître inadmissible que l’Egypte ne soit pas là, mais la règle c’est que ça se gagne sur le terrain à onze contre onze pendant 90 mn.
Que pensez-vous du parcours de la Côte d’Ivoire dans cette compétition ?
La Côte d’Ivoire fait un parcours digne de l’équipe dont elle dispose. C’est une génération qui est arrivée à maturité et qui veut écrire son histoire commune. Si elle rate cette fois, ce n’est pas évident qu’elle la gagne encore de sitôt. Donc, je peux dire qu’elle a pris conscience du « danger » qu’elle court si elle ne remporte pas la Coupe cette année. Et à voir l’équipe ivoirienne jouer, elle a nettement changé. Elle est plus rigoureuse, appliquée, concentrée sur son sujet jusqu’à la fin de tous les matches. Elle ne joue pas comme le Barça, mais elle gagne, or c’est cela le but principal quand on arrive à une compétition de cette envergure. Pour moi, elle part favori devant le Mali, mais ça reste un match de football où tout reste possible. La Côte d’Ivoire a des individualités et un bloc, le Mali a aussi des individualités mais moins collectif.
Réalisé par Tibet Kipré à Libreville
