La Côte d’Ivoire a consolidé son statut de favori de la CAN Orange 2012 dans l’esprit de tous les observateurs et spécialistes du football africain. C’est le cas de Patrick Mboma. «J’avais voté pour un trio Maroc, Ghana, Côte d’Ivoire. Mais à présent, après 28 matchs joués, je vois la Côte d’Ivoire devant le Ghana», a confié l’ancien international camerounais, hier à la résidence hôtelière du far à Libreville, lors du lancement de «Play for the Union», un tournoi de football qui réunira vingt-deux joueurs issus de vingt-deux pays africains pour la promotion du panafricanisme, de la démocratie, de la prospérité et de la justice en Afrique. La détermination, la concentration, la volonté affichée par les Eléphants, sont autant de paramètres qui fondent l’espoir de l’ancien attaquant parisien. «La Côte d’Ivoire s’affiche comme l’équipe qui a vraiment envie de cette Coupe. On sent une discipline dans le jeu, une solidarité. Tous les joueurs se sentent concernés et unissent leurs forces pour le projet commun. C’est la particularité des grandes équipes et la Côte d’Ivoire en est une», a précisé Mboma. La Côte d’Ivoire n’est pas la seule équipe à présenter cette caractéristique, selon le directeur général de Hope Finance. «Le Ghana est également dans le tempo», a-t-il ajouté, avant de parier sur une finale ouest-africaine entre les Eléphants et les Black Stars : «J’espère donc une finale entre ces deux pays». Pour ce qui est du niveau de la compétition, il a affiché sa satisfaction : «Nous avons eu des buts à chaque match, c’est très important déjà pour le niveau de la compétition», même si le problème de l’affluence demeure toujours un casse-tête pour la CAF. «Elle n’a pas encore réussi à répondre à la problématique de l’affluence dans les stades hormis les matchs des pays organisateurs. Pour les quatre matchs à venir, on espère que l’on aura du spectacle et sur le terrain et dans les tribunes», a souhaité Mboma. Il s’est également prononcé sur l’absence du Cameroun, de l’Egypte, de l’Afrique du Sud, qui n’enlève rien à la qualité et au mérite du futur vainqueur. «On a toujours parlé de grandes nations absentes à cette CAN. Elles restent grandes car elles ont remporté la compétition. Mais leur absence ne donne pas du plomb au niveau de la compétition qui est, d’ailleurs, bon», a-t-il conclu.
OG
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