Pour les joueurs comme pour les entraîneurs, la CAN-2012 est propice aux petites annonces: Hervé Renard, demi-finaliste à la tête de la Zambie contre le Ghana (mercredi à Bata), est en quête de reconnaissance et d`abord auprès de son propre pays, la France.
A plusieurs reprises lors du tournoi, le natif d`Aix-les-Bains (43 ans) a ironisé sur la médiatisation, selon lui, trop réduite de son équipe et de lui-même. "J`ai eu des petits mots ironiques parce que dans mon for intérieur, je suis un peu touché", explique-t-il.
Il a essuyé les refus de plusieurs clubs, de National et de Ligue 2.Demi-finaliste d`une CAN à la tête d`une sélection outsider, après avoir déjà atteint les quarts en 2010 (élimination aux tirs au but), Renard savoure une forme de revanche.
Sa première expérience avec les Chipolopolos (2008-2010) avait pris fin "pour raisons familiales". Après de courtes expériences auprès de la sélection d`Angola et d`un club algérien (USM Alger), il est rappelé fin 2011 par le président de la Fédération zambienne (FAZ), Kalusha Bwalya.
Son parcours est de toute façon jalonné de rencontres marquantes. D`abord Zinedine Zidane, au centre de formation de Cannes. "Je me suis aperçu que sans technique on ne pouvait pas jouer au foot", se souvient l`ancien joueur qui n`aura jamais percé au plus haut niveau.
A Cannes, il croise des entraîneurs de renom, Arsène Wenger, Jean-Marc Guillou, Jean Fernandez et Guy Lacombe. Puis Claude Le Roy, qui l`engage comme adjoint par monts et par vaux (Chine, Vietnam, Angleterre, Ghana). Et le "sorcier blanc" le met en contact avec Kalusha Bwalya. "C`est un gros bosseur, il est à l`écoute, décrit Le Roy. Il est parti de loin."
"Wake up !"
Sur le terrain, c`est plaisir et rigueur. Plaisir, comme l`entraînement de lundi, avec jeux de ballons et rigolades. Rigueur, quand on l`entend hurler "wake up !" (réveillez-vous !). Et quand il décide d`exclure l`attaquant Clifford Mulenga du groupe à la suite d`une escapade nocturne à Malabo.
Côte tempérament, le sourire facile et la décontraction se doublent d`une aptitude au +pétage de plombs+, comme lorsqu`il menace un journaliste en pleine conférence de presse lors de la CAN-2010, ou quand il morigène un policier équato-guinéen qui voulait abréger les interviews après le quart de finale contre le Soudan (3-0).
Côté jeu, Hervé Renard adore le Barça et Pep Guardiola. "J`ai horreur de voir les défenseurs dégager en fermant les yeux, j`aime les équipes qui repartent de derrière en construisant."
Message manifestement bien reçu par les Chipolopolos. "Ce type est un passionné, avance leur capitaine, Christopher Katongo. Il a sa propre philosophie et n`a peur de rien. Tactiquement, c`est un bon entraîneur, les joueurs comprennent ce qu`il veut."
Mais restera-t-il avec eux ? Son contrat court jusqu`à fin 2012. "J`ai de grandes ambitions, mais j`ai le temps, énonce-t-il. Si mon président veut continuer la route avec moi, on essaiera ensemble de qualifier l`équipe pour la Coupe du monde 2014". A moins qu`un club français...
A plusieurs reprises lors du tournoi, le natif d`Aix-les-Bains (43 ans) a ironisé sur la médiatisation, selon lui, trop réduite de son équipe et de lui-même. "J`ai eu des petits mots ironiques parce que dans mon for intérieur, je suis un peu touché", explique-t-il.
Il a essuyé les refus de plusieurs clubs, de National et de Ligue 2.Demi-finaliste d`une CAN à la tête d`une sélection outsider, après avoir déjà atteint les quarts en 2010 (élimination aux tirs au but), Renard savoure une forme de revanche.
Sa première expérience avec les Chipolopolos (2008-2010) avait pris fin "pour raisons familiales". Après de courtes expériences auprès de la sélection d`Angola et d`un club algérien (USM Alger), il est rappelé fin 2011 par le président de la Fédération zambienne (FAZ), Kalusha Bwalya.
Son parcours est de toute façon jalonné de rencontres marquantes. D`abord Zinedine Zidane, au centre de formation de Cannes. "Je me suis aperçu que sans technique on ne pouvait pas jouer au foot", se souvient l`ancien joueur qui n`aura jamais percé au plus haut niveau.
A Cannes, il croise des entraîneurs de renom, Arsène Wenger, Jean-Marc Guillou, Jean Fernandez et Guy Lacombe. Puis Claude Le Roy, qui l`engage comme adjoint par monts et par vaux (Chine, Vietnam, Angleterre, Ghana). Et le "sorcier blanc" le met en contact avec Kalusha Bwalya. "C`est un gros bosseur, il est à l`écoute, décrit Le Roy. Il est parti de loin."
"Wake up !"
Sur le terrain, c`est plaisir et rigueur. Plaisir, comme l`entraînement de lundi, avec jeux de ballons et rigolades. Rigueur, quand on l`entend hurler "wake up !" (réveillez-vous !). Et quand il décide d`exclure l`attaquant Clifford Mulenga du groupe à la suite d`une escapade nocturne à Malabo.
Côte tempérament, le sourire facile et la décontraction se doublent d`une aptitude au +pétage de plombs+, comme lorsqu`il menace un journaliste en pleine conférence de presse lors de la CAN-2010, ou quand il morigène un policier équato-guinéen qui voulait abréger les interviews après le quart de finale contre le Soudan (3-0).
Côté jeu, Hervé Renard adore le Barça et Pep Guardiola. "J`ai horreur de voir les défenseurs dégager en fermant les yeux, j`aime les équipes qui repartent de derrière en construisant."
Message manifestement bien reçu par les Chipolopolos. "Ce type est un passionné, avance leur capitaine, Christopher Katongo. Il a sa propre philosophie et n`a peur de rien. Tactiquement, c`est un bon entraîneur, les joueurs comprennent ce qu`il veut."
Mais restera-t-il avec eux ? Son contrat court jusqu`à fin 2012. "J`ai de grandes ambitions, mais j`ai le temps, énonce-t-il. Si mon président veut continuer la route avec moi, on essaiera ensemble de qualifier l`équipe pour la Coupe du monde 2014". A moins qu`un club français...