Le Ghana se présente comme le favori de sa demi-finale de CAN-2012 mercredi à Bata (17h00), fort de son expérience des grands tournois et de ses stars offensives, alors que la Zambie tentera de faire valoir son jeu collectif et son rêve d`un premier titre.
Favori, le Ghana ? Dès avant le tournoi, il faisait figure de grand prétendant à la victoire finale (avec la Côte d`Ivoire), après avoir été 3e du tournoi continental en 2008, finaliste malheureux en 2010 et après avoir raté d`un cheveu le dernier carré du Mondial-2010. Un tel pedigree oblige. Et se double d`une certaine pression: cela fait 30 ans que le Ghana n`a plus
remporté de CAN (il en est à quatre titres).
Avec André Ayew, Asamoah Gyan et Sulley Muntari, les Black Stars possèdent une brochette d`éléments offensifs de premier ordre, même si seul le premier a pour l`heure répondu aux attentes.
Car les Black Stars n`ont pas encore vraiment brillé. Mais c`est assumé. "Avant, on cherchait beaucoup le style de jeu, la technique, les passes, explique André Ayew. Aujourd`hui, l`équipe est arrivée à un point où seule la victoire nous importe".
Contre la Tunisie, c`est un cadeau du gardien qui leur a permis d`accéder au dernier carré, en prolongation. Celle-ci laissera-t-elle des traces ? Le sélectionneur Goran Stevanovic assure qu`il alignera la même défense que contre la Tunisie. Le capitaine John Mensah, sorti sur blessure (encore !), s`est entraîné normalement mardi, la cuisse gauche enveloppée d`un bandage.
Exploit
Les Ghanéens ont en outre eu un jour de récupération en moins par rapport aux Zambiens et un voyage en plus (de Franceville à Bata). "Ce sont des éléments très importants, avance Goran Stevanovic. Mais le plus important, c`est le mental et la personnalité".
"Je préfère être dans ma situation que dans la leur pour la préparation de ce match, répond en écho son homologue Hervé Renard. Mais l`entraîneur du Ghana préfère avoir son effectif que le mien. Moi, je préfère garder le mien et faire un exploit".
Exploit, le mot n`est pas trop fort. Les Chipolopolos, éternels outsiders et doubles finalistes (1974, 1994), n`ont jamais remporté la CAN. Mais la génération emmenée par le capitaine Christopher Katongo progresse. Sortie dès le premier tour en 2008, elle est parvenue en quarts en 2010 (élimination aux tirs au but), et donc en demie cette année.
"Le style du Ghana est similaire au nôtre, avec un jeu rapide à terre, analyse Katongo. La différence n`est que sur le papier, avec les stars du Ghana. Ils devront faire leurs preuves pour nous battre. Et nous devons les battre pour nous hisser au sommet".
En jeu, une place en finale à Libreville, là où l`avion transportant la sélection de Zambie s`était écrasé en 1993. "Leurs âmes sont quelque part là-bas...", avait dit Katongo. Pour un surcroît de motivation.
Favori, le Ghana ? Dès avant le tournoi, il faisait figure de grand prétendant à la victoire finale (avec la Côte d`Ivoire), après avoir été 3e du tournoi continental en 2008, finaliste malheureux en 2010 et après avoir raté d`un cheveu le dernier carré du Mondial-2010. Un tel pedigree oblige. Et se double d`une certaine pression: cela fait 30 ans que le Ghana n`a plus
remporté de CAN (il en est à quatre titres).
Avec André Ayew, Asamoah Gyan et Sulley Muntari, les Black Stars possèdent une brochette d`éléments offensifs de premier ordre, même si seul le premier a pour l`heure répondu aux attentes.
Car les Black Stars n`ont pas encore vraiment brillé. Mais c`est assumé. "Avant, on cherchait beaucoup le style de jeu, la technique, les passes, explique André Ayew. Aujourd`hui, l`équipe est arrivée à un point où seule la victoire nous importe".
Contre la Tunisie, c`est un cadeau du gardien qui leur a permis d`accéder au dernier carré, en prolongation. Celle-ci laissera-t-elle des traces ? Le sélectionneur Goran Stevanovic assure qu`il alignera la même défense que contre la Tunisie. Le capitaine John Mensah, sorti sur blessure (encore !), s`est entraîné normalement mardi, la cuisse gauche enveloppée d`un bandage.
Exploit
Les Ghanéens ont en outre eu un jour de récupération en moins par rapport aux Zambiens et un voyage en plus (de Franceville à Bata). "Ce sont des éléments très importants, avance Goran Stevanovic. Mais le plus important, c`est le mental et la personnalité".
"Je préfère être dans ma situation que dans la leur pour la préparation de ce match, répond en écho son homologue Hervé Renard. Mais l`entraîneur du Ghana préfère avoir son effectif que le mien. Moi, je préfère garder le mien et faire un exploit".
Exploit, le mot n`est pas trop fort. Les Chipolopolos, éternels outsiders et doubles finalistes (1974, 1994), n`ont jamais remporté la CAN. Mais la génération emmenée par le capitaine Christopher Katongo progresse. Sortie dès le premier tour en 2008, elle est parvenue en quarts en 2010 (élimination aux tirs au but), et donc en demie cette année.
"Le style du Ghana est similaire au nôtre, avec un jeu rapide à terre, analyse Katongo. La différence n`est que sur le papier, avec les stars du Ghana. Ils devront faire leurs preuves pour nous battre. Et nous devons les battre pour nous hisser au sommet".
En jeu, une place en finale à Libreville, là où l`avion transportant la sélection de Zambie s`était écrasé en 1993. "Leurs âmes sont quelque part là-bas...", avait dit Katongo. Pour un surcroît de motivation.