L’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire est prêt à en découdre avec les bandits qui sévissent sur les principaux axes routiers du pays.
Hier, à l’état-major général des armées, le grand commandement a décidé de mettre en déroute les bandits de grand chemin. Des criminels qui sèment la désolation et la terreur sur nos routes. Le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) n’est pas allé du dos de la cuiller face à la montée en puissance de l’insécurité notamment le phénomène des coupeurs de route. Lundi dernier, l’officier général entouré du général Kouassi Gervais, commandant supérieur de la gendarmerie et de l’inspecteur général Brédou M’Bia, directeur général de la Police, a été formel : « (…) Nous allons convoquer toutes les forces à l’état-major général et arrêter le dispositif qui va permettre de traquer et mettre fin définitivement à l’action des coupeurs de route dans notre pays. Et cela ne saurait tarder». Avec le ministre de l’Intérieur et le ministre-délégué à la Défense, le grand commandement a défini une stratégie d’urgence de sécurisation de tous les axes routiers. Des dispositions ont été prises pour lutter contre ce grand banditisme. Selon la haute hiérarchie militaire, conduite par le gal Bakayoko, les responsables des opérations des commandements des Forces nationales (terre-air-marine) ont été rencontrés pour mettre à exécution le plan d’action et le mode d’opération. Cette stratégie permettra de sécuriser les opérateurs économiques, le trafic routier, le déplacement des personnes et des biens. Depuis la fin de la crise post-électorale, certains individus se sont accaparés des armes d’assaut tels les kalachnikovs, les fusils mitraillettes, des pistolets automatiques, pour sévir sur les grands axes de jour comme de nuit. Par ailleurs, le patron des Frci a reçu hier, une mission d’évaluation multisectorielle des Nations Unies, conduite par Nannette Ahmed, chef d’équipe à la division Afrique, département en charge des opérations de maintien de la paix. L’objectif de cette mission est d’évaluer l’évolution de la situation sécuritaire, de la réconciliation nationale, du respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire afin de faire des recommandations au Secrétaire général de l’Onu pour la prochaine session du Conseil de sécurité le 31 mars prochain. Le général Bakayoko a évoqué les défis futurs des Frci, à savoir la formation et l’encasernement des troupes, la réhabilitation des casernes, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, la sécurité des personnes et des biens, la défense territoriale et le renforcement de la coopération au sein de l’Union du fleuve Mano.
Bahi K.
Hier, à l’état-major général des armées, le grand commandement a décidé de mettre en déroute les bandits de grand chemin. Des criminels qui sèment la désolation et la terreur sur nos routes. Le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) n’est pas allé du dos de la cuiller face à la montée en puissance de l’insécurité notamment le phénomène des coupeurs de route. Lundi dernier, l’officier général entouré du général Kouassi Gervais, commandant supérieur de la gendarmerie et de l’inspecteur général Brédou M’Bia, directeur général de la Police, a été formel : « (…) Nous allons convoquer toutes les forces à l’état-major général et arrêter le dispositif qui va permettre de traquer et mettre fin définitivement à l’action des coupeurs de route dans notre pays. Et cela ne saurait tarder». Avec le ministre de l’Intérieur et le ministre-délégué à la Défense, le grand commandement a défini une stratégie d’urgence de sécurisation de tous les axes routiers. Des dispositions ont été prises pour lutter contre ce grand banditisme. Selon la haute hiérarchie militaire, conduite par le gal Bakayoko, les responsables des opérations des commandements des Forces nationales (terre-air-marine) ont été rencontrés pour mettre à exécution le plan d’action et le mode d’opération. Cette stratégie permettra de sécuriser les opérateurs économiques, le trafic routier, le déplacement des personnes et des biens. Depuis la fin de la crise post-électorale, certains individus se sont accaparés des armes d’assaut tels les kalachnikovs, les fusils mitraillettes, des pistolets automatiques, pour sévir sur les grands axes de jour comme de nuit. Par ailleurs, le patron des Frci a reçu hier, une mission d’évaluation multisectorielle des Nations Unies, conduite par Nannette Ahmed, chef d’équipe à la division Afrique, département en charge des opérations de maintien de la paix. L’objectif de cette mission est d’évaluer l’évolution de la situation sécuritaire, de la réconciliation nationale, du respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire afin de faire des recommandations au Secrétaire général de l’Onu pour la prochaine session du Conseil de sécurité le 31 mars prochain. Le général Bakayoko a évoqué les défis futurs des Frci, à savoir la formation et l’encasernement des troupes, la réhabilitation des casernes, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, la sécurité des personnes et des biens, la défense territoriale et le renforcement de la coopération au sein de l’Union du fleuve Mano.
Bahi K.