Dresser le bilan d’une année écoulée, notamment, au cours du dernier trimestre de 2011, et évoquer les perspectives pour l’année en cours. Tel est l’objectif qui a conduit le Fonds National de Solidarité pour la promotion d’emplois jeunes (FNS), avec à sa tête, M. Franck Dogoh, Directeur Général, les 02, 03 et 04 février 2012 à N’Sa hôtel de Grand-Bassam. C’était à l’occasion d’un séminaire qui avait pour thème : « Bilan 2011 et Perspectives 2012 du FNS ».
Trois thèmes ont servi de base aux réflexions. Ce sont ‘’Examen et enseignements du rapport bilan 2011’’, ‘’Présentation et Appropriation du plan d’actions 2012’’ et ‘’Réflexion sur le statut juridique adapté aux missions du FNS’’.
Il ressort que le bilan 2011 a été positif, malgré les difficultés de fonctionnement dues à la crise. Cela, au regard du taux élevé des visiteurs et des projets déposés. D’ailleurs, comparativement à l’année précédente, on note une augmentation de 119% de demande de financement. Au 31 décembre, le portefeuille de projets financés affichait 96 à son compteur, pour un montant global de 127 017 900 Fcfa. Il faut aussi noter la mise en œuvre de trois (3) projets collectifs à savoir Cuir et Peaux de Côte d’Ivoire, Marché Abobo Sagbé et Yoco-riz.
Quant aux comptes dédiés au financement, leur situation fait ressortir des engagements, en termes de cofinancement de projets FNS/Banques partenaires d’un montant de 943 000 000 FCFA pour environ 9 000 emplois directs et induits.
Pour parvenir à ces résultats probants, la Direction Générale a mis en œuvre de nouvelles orientations, sous l’égide du ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique, pour relancer les activités du FNS. Il s’agit entre autres du choix de l’approche des projets collectifs de structuration de filières, du renforcement du dispositif opérationnel dans son volet suivi-encadrement, de la diversification des sources de financement et du renforcement des partenariats techniques et financiers. A cela, il faut ajouter la création de trois nouveaux services, à savoir, le Service Juridique, le Service des Opérations d’incubation et le Service Recouvrement.
Présenté par le Directeur Général du FNS, l’exposé des perspectives contenues dans le plan d’actions 2012 a fait ressortir plusieurs actions subdivisées en deux principaux axes qui sont l’accroissement du financement de projets de création d’emplois jeunes et l’amélioration du fonctionnement du FNS.
Pour le premier axe, on note la mise en œuvre du suivi-évaluation des promoteurs par le Collectif des Centres de Gestion Agréés (CGA) et de l’approche structuration de filières, une solution pour la création d’un grand nombre d’emplois, qui se fera en collaboration avec des partenaires techniques dont le Programme de Service Civique National (PSCN). Il y a également la diversification des sources de financement devant permettre au FNS de disposer de ressources stables, pérennes et suffisantes, ainsi que des actions qui seront déployées de plus en plus vers l’intérieur du pays avec le suivi de projets des jeunes et l’ouverture de bureaux. Le FNS qui va intensifier ses actions de communication, prévoit la création d’un réseau d’appui à la promotion de l’emploi, grâce à la multiplication des initiatives de synergie avec les partenaires.
Concernant le second axe, à savoir, l’amélioration du fonctionnement, il s’agira d’avoir un système de contrôle efficace, de renforcer les effectifs et les moyens logistiques, notamment, acquérir des véhicules pour un suivi plus efficace des projets et mettre à la disposition des agents des locaux plus appropriés.
Le troisième exposé, relatif au statut juridique du FNS, a laissé apparaître des difficultés liées au fait que l’Etablissement public à caractère commercial (EPIC), forme actuelle du FNS, est inadapté aux missions de cette institution. Aussi, pour pallier les différentes contraintes, a-t-il été suggéré qu’à court terme, l’Etat puisse doter le FNS d’un statut d’Etablissement public particulier comme la nouvelle structure chargée de la gestion de la filière café-cacao, avec des moyens conséquents. A moyen terme (2 ans), il serait judicieux que le FNS puisse évoluer vers une forme d’établissement financier (de prêt et de garantie) ou d’institution de micro-finance pour se conformer à la réglementation bancaire de l’espace UEMOA et renforcer son action en faveur des jeunes promoteurs.
A l’issue des travaux qui se sont déroulés en plénière, plusieurs recommandations ont été faites par les séminaristes. Au nombre de celles-ci, les actions à mener pour renforcer le recouvrement des créances et pour réduire les délais de traitement des dossiers des promoteurs, la mise en œuvre effective et la promotion des deux nouveaux produits du FNS que sont le plan d’affaires des micro-projets et le référencement des cabinets conseils. Il y a aussi la mise en place de projets à impact rapide et le renforcement des capacités des agents du FNS.
Représentant le ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique à l’ouverture de cet atelier, M. Kouamé Kabran, après avoir félicité le FNS pour la tenue de ce séminaire, a rappelé l’ambition du gouvernement de créer 200 000 emplois par an. Après quoi, il a révélé que l’Etat entendait rendre le FNS plus efficace pour la promotion de l’emploi jeune. Pour terminer, il a exhorté le FNS à maintenir le cap, voire, à aller plus loin dans ses actions. Cet engagement a été pris par M. Franck Dogoh qui après s’être félicité de la bonne tenue des travaux, a invité son équipe à redoubler d’efforts « car nous sommes très attendus par les jeunes ».
Pour sa part, M. Bamba Lanciné, Coordonateur adjoint du PSCN a assuré le FNS quant à la mise en œuvre de la collaboration entre les deux structures.
Trois thèmes ont servi de base aux réflexions. Ce sont ‘’Examen et enseignements du rapport bilan 2011’’, ‘’Présentation et Appropriation du plan d’actions 2012’’ et ‘’Réflexion sur le statut juridique adapté aux missions du FNS’’.
Il ressort que le bilan 2011 a été positif, malgré les difficultés de fonctionnement dues à la crise. Cela, au regard du taux élevé des visiteurs et des projets déposés. D’ailleurs, comparativement à l’année précédente, on note une augmentation de 119% de demande de financement. Au 31 décembre, le portefeuille de projets financés affichait 96 à son compteur, pour un montant global de 127 017 900 Fcfa. Il faut aussi noter la mise en œuvre de trois (3) projets collectifs à savoir Cuir et Peaux de Côte d’Ivoire, Marché Abobo Sagbé et Yoco-riz.
Quant aux comptes dédiés au financement, leur situation fait ressortir des engagements, en termes de cofinancement de projets FNS/Banques partenaires d’un montant de 943 000 000 FCFA pour environ 9 000 emplois directs et induits.
Pour parvenir à ces résultats probants, la Direction Générale a mis en œuvre de nouvelles orientations, sous l’égide du ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique, pour relancer les activités du FNS. Il s’agit entre autres du choix de l’approche des projets collectifs de structuration de filières, du renforcement du dispositif opérationnel dans son volet suivi-encadrement, de la diversification des sources de financement et du renforcement des partenariats techniques et financiers. A cela, il faut ajouter la création de trois nouveaux services, à savoir, le Service Juridique, le Service des Opérations d’incubation et le Service Recouvrement.
Présenté par le Directeur Général du FNS, l’exposé des perspectives contenues dans le plan d’actions 2012 a fait ressortir plusieurs actions subdivisées en deux principaux axes qui sont l’accroissement du financement de projets de création d’emplois jeunes et l’amélioration du fonctionnement du FNS.
Pour le premier axe, on note la mise en œuvre du suivi-évaluation des promoteurs par le Collectif des Centres de Gestion Agréés (CGA) et de l’approche structuration de filières, une solution pour la création d’un grand nombre d’emplois, qui se fera en collaboration avec des partenaires techniques dont le Programme de Service Civique National (PSCN). Il y a également la diversification des sources de financement devant permettre au FNS de disposer de ressources stables, pérennes et suffisantes, ainsi que des actions qui seront déployées de plus en plus vers l’intérieur du pays avec le suivi de projets des jeunes et l’ouverture de bureaux. Le FNS qui va intensifier ses actions de communication, prévoit la création d’un réseau d’appui à la promotion de l’emploi, grâce à la multiplication des initiatives de synergie avec les partenaires.
Concernant le second axe, à savoir, l’amélioration du fonctionnement, il s’agira d’avoir un système de contrôle efficace, de renforcer les effectifs et les moyens logistiques, notamment, acquérir des véhicules pour un suivi plus efficace des projets et mettre à la disposition des agents des locaux plus appropriés.
Le troisième exposé, relatif au statut juridique du FNS, a laissé apparaître des difficultés liées au fait que l’Etablissement public à caractère commercial (EPIC), forme actuelle du FNS, est inadapté aux missions de cette institution. Aussi, pour pallier les différentes contraintes, a-t-il été suggéré qu’à court terme, l’Etat puisse doter le FNS d’un statut d’Etablissement public particulier comme la nouvelle structure chargée de la gestion de la filière café-cacao, avec des moyens conséquents. A moyen terme (2 ans), il serait judicieux que le FNS puisse évoluer vers une forme d’établissement financier (de prêt et de garantie) ou d’institution de micro-finance pour se conformer à la réglementation bancaire de l’espace UEMOA et renforcer son action en faveur des jeunes promoteurs.
A l’issue des travaux qui se sont déroulés en plénière, plusieurs recommandations ont été faites par les séminaristes. Au nombre de celles-ci, les actions à mener pour renforcer le recouvrement des créances et pour réduire les délais de traitement des dossiers des promoteurs, la mise en œuvre effective et la promotion des deux nouveaux produits du FNS que sont le plan d’affaires des micro-projets et le référencement des cabinets conseils. Il y a aussi la mise en place de projets à impact rapide et le renforcement des capacités des agents du FNS.
Représentant le ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique à l’ouverture de cet atelier, M. Kouamé Kabran, après avoir félicité le FNS pour la tenue de ce séminaire, a rappelé l’ambition du gouvernement de créer 200 000 emplois par an. Après quoi, il a révélé que l’Etat entendait rendre le FNS plus efficace pour la promotion de l’emploi jeune. Pour terminer, il a exhorté le FNS à maintenir le cap, voire, à aller plus loin dans ses actions. Cet engagement a été pris par M. Franck Dogoh qui après s’être félicité de la bonne tenue des travaux, a invité son équipe à redoubler d’efforts « car nous sommes très attendus par les jeunes ».
Pour sa part, M. Bamba Lanciné, Coordonateur adjoint du PSCN a assuré le FNS quant à la mise en œuvre de la collaboration entre les deux structures.