LIBREVILLE, François Zahoui (sélectionneur de la Côte
d`Ivoire): "On s`attendait à un match très, très difficile. On a souffert au
niveau des nerfs. Nos deux poteaux et nos occasions gâchées les ont mis en
confiance. Il fallait gérer les moments difficiles. Heureusement, on a marqué
avant la mi-temps, mais dans l`ensemble mes joueurs ont géré le match avec
calme et patience. Le Mali n`était pas là par hasard. J`ai été surpris par
leur calme et la manière dont ils ont posé le jeu. Mais heureusement notre
défense est très mature et solide depuis le début de la compétition. Après les
échecs passés, on savait que tant qu`on ne prendrait pas de buts, on pouvait
faire la différence devant. Ce projet est resté en place jusqu`au bout. (A
propos de la Zambie, l`adversaire de la Côte d`Ivoire en finale) C`est une
équipe jeune, très joueuse qui pratique un bon football. Ils vont de l`avant
et posent problèmes à ceux qu`ils croisent. Cela va se jouer à des détails
mais ça va être une belle finale. Après le crash de 1993, ils ont su
reconstruire et repartir avec patience. On les respecte. Mais nous aussi, avec
les événements en Côte d`Ivoire, on a à coeur de ramener le trophée. Le pays
est derrière nous. Il y a beaucoup de prières et d`attente autour de cette
équipe."
Alain Giresse (sélectionneur du Mali): "On a dû se priver de deux joueurs.
On peut être fier du match qu`on a disputé. Il n`a pas manqué grand chose mais
à ce niveau, ce détail est important. Prendre un but à ce moment, juste avant
la mi-temps, c`est difficile. On est presque arrivé à bousculer cette équipe.
On a mesuré ce qui fait la différence entre des joueurs qui ont une expérience
du très haut niveau et une équipe qui est en train de se construire. Le Mali
s`est élevé pour être au niveau de cette demi-finale. On va retrouver le Ghana
qu`on a joué au 1er tour. Mais ce match pour la 3e place est toujours très
particulier, c`est l`affrontement entre deux équipes qui ont perdu. Il y a un
aspect moral important, car chaque équipe est touchée moralement. Je ne peux
pas savoir dans quel état moral sont les joueurs mais c`est mieux de finir 3e
que 4e. Mais l`approche est toujours particulier, c`est pourquoi il y a des
compétitions où cette finale n`existe pas."
d`Ivoire): "On s`attendait à un match très, très difficile. On a souffert au
niveau des nerfs. Nos deux poteaux et nos occasions gâchées les ont mis en
confiance. Il fallait gérer les moments difficiles. Heureusement, on a marqué
avant la mi-temps, mais dans l`ensemble mes joueurs ont géré le match avec
calme et patience. Le Mali n`était pas là par hasard. J`ai été surpris par
leur calme et la manière dont ils ont posé le jeu. Mais heureusement notre
défense est très mature et solide depuis le début de la compétition. Après les
échecs passés, on savait que tant qu`on ne prendrait pas de buts, on pouvait
faire la différence devant. Ce projet est resté en place jusqu`au bout. (A
propos de la Zambie, l`adversaire de la Côte d`Ivoire en finale) C`est une
équipe jeune, très joueuse qui pratique un bon football. Ils vont de l`avant
et posent problèmes à ceux qu`ils croisent. Cela va se jouer à des détails
mais ça va être une belle finale. Après le crash de 1993, ils ont su
reconstruire et repartir avec patience. On les respecte. Mais nous aussi, avec
les événements en Côte d`Ivoire, on a à coeur de ramener le trophée. Le pays
est derrière nous. Il y a beaucoup de prières et d`attente autour de cette
équipe."
Alain Giresse (sélectionneur du Mali): "On a dû se priver de deux joueurs.
On peut être fier du match qu`on a disputé. Il n`a pas manqué grand chose mais
à ce niveau, ce détail est important. Prendre un but à ce moment, juste avant
la mi-temps, c`est difficile. On est presque arrivé à bousculer cette équipe.
On a mesuré ce qui fait la différence entre des joueurs qui ont une expérience
du très haut niveau et une équipe qui est en train de se construire. Le Mali
s`est élevé pour être au niveau de cette demi-finale. On va retrouver le Ghana
qu`on a joué au 1er tour. Mais ce match pour la 3e place est toujours très
particulier, c`est l`affrontement entre deux équipes qui ont perdu. Il y a un
aspect moral important, car chaque équipe est touchée moralement. Je ne peux
pas savoir dans quel état moral sont les joueurs mais c`est mieux de finir 3e
que 4e. Mais l`approche est toujours particulier, c`est pourquoi il y a des
compétitions où cette finale n`existe pas."