La Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour la finale de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations, hier, au stade de l’Amitié de Libreville au Gabon en battant le Mali (1-0) devant le président de la République du Gabon et son invité spécial, le roi Pépé. C’est avec le cœur que les Eléphants sont venus à bout d’une équipe malienne qui a livré un match plein et qui voulait coute que coute manger de la viande d’Eléphants. Un match chaud qui a fait transpirer joueurs et spectateurs. Malgré les assauts répétés du Mali, l’équipe est restée sereine. Le Mali a véritablement inquiété la Côte d’Ivoire tout au long de cette rencontre. Malheureusement des Aigles du Mali sont tombés sur plus forts. Le signe indien n’a pas été vaincu tant la Côte d’Ivoire reste toujours supérieure au Mali. L’expérience et la volonté de toujours gagner les a crânement poussés à avoir le gain. L’esprit de la gagne fait son bonhomme de chemin. Didier Drogba et ses coéquipiers ont fait l’essentiel en donnant une énorme chance à la Côte d’Ivoire, après 1992 au Sénégal, de remporter sa deuxième coupe d’Afrique des nations. Cette année sera-t-elle la bonne ? En atteignant le finale avec l’exploit historique de n’avoir encaissé aucun but les Eléphants montrent qu’ils ont pris une option claire de ramener, cette année, la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Les coéquipiers de Didier Drogba ont été fidèles à l`image qu`ils renvoient depuis le début de cette Coupe d`Afrique: une formation sans pitié et qui se donne les moyens de gagner. Pour bien des joueurs, rien ne pourra empêcher l’équipe de sortir victorieuse de cette compétition en remportant le triomphée continental qui lui échappe depuis 20 ans. La Côte d’Ivoire a donc a pris sont ticket pour la finale de la Can avec un but réussi par un exploit individuel de Gervinho qui a pris ses responsabilités juste avant la première mi-temps brisant ainsi le rêve des Aigles du Mali de voler toujours plus haut. Les Eléphants croisent la Zambie qui a battu le Ghana (1-0) en finale le 12 février prochain au stade de l’Amitié de Libreville.
François Konan
Envoyé spécial à Libreville (Gabon)
François Konan
Envoyé spécial à Libreville (Gabon)