Les Aigles du Mali s’inclinent comme d’habitude devant leur «Patron», les Eléphants
>> Liesse populaire dans les rues de Libreville aussi
La Côte d’Ivoire est venue à bout du Mali, hier au stade de l’Amitié sino-gabonaise de Libreville, en demi-finale de la CAN 2012, sur la plus petite des marques (1-0).
Il était dit que c’est Yao Kouassi Gervais dit Gervinho, l’enfant de Bondoukou, qui allait propulser les Eléphants en finale de la 28e édition de la CAN, hier mercredi 8 février à Libreville. Parce que dans cette demi-finale face aux Aigles du Mali, Drogba, Yaya, Kalou…, ont tout tenté pour dynamiter Seydou Kéita et ses camarades des Aigles. Deux poteaux (Drogba 5e, Yaya 16e) et Kalou Salomon (20e), ont fait planer le spectre de l’élimination des Panthères du Gabon, en quart de finale, contre les mêmes Aigles du Mali. Et pourtant, les Eléphants pour la première fois depuis le début de la compétition, jouaient bien. Tellement bien que les amoureux du bon jeu, disaient : « Il faut maintenant un but ! ». Un vœu exaucé par Gervinho avec maestria, finesse et courage à la 45e minute de jeu. Un dribble à la régulière qui a laissé pantois un défenseur malien, suivi d’une chevauchée limpide, le tout conclu par un plat du pied, dans la surface de réparation. Le portier malien qui a plus ou moins retardé l’ouverture du score, n’a pas le temps nécessaire pour intercepter le cuir. C’est donc impuissant qu’il verra la balle se loger dans ses buts. 1-O, avant la pause en faveur des Eléphants. Drogba et ses coéquipiers étaient sur la bonne voie, parce que depuis le début du tournoi, ils ont toujours regagné les vestiaires avec l’avantage au score (1-0). A la reprise, les Eléphants sont maîtres du cuir, mais ne parviennent pas à faire le break. Ce qui a donné de l’assurance aux Aigles. Par le biais de Seydou Kéita, ils inquiétaient la défense ivoirienne, sans toutefois la prendre à défaut. Copa Barry qui était pourtant incertain, rassurait dans les buts, idem pour Gosso Gosso, Kolo Touré, Tiéné Siaka, Tioté Cheick et autres. Mais le public favorable dans sa majorité aux Eléphants, était inquiet, surtout que la Zambie avait sorti, quelques heures plutôt, le Ghana, grandissime favori de cette CAN, tout comme la Côte d’Ivoire. Il était vraiment dit que les Eléphants s’imposeraient par un but d’écart. Parce que les changements effectués de part et d’autre, surtout côté ivoirien avec l’entrée de Kader Kéita, n’ont rien changé à la donne. Le Mali a résisté mais, une fois de plus, a chuté devant la Côte d’Ivoire. Les Eléphants se débarrassent des Aigles et s’offrent une troisième finale de leur histoire. Ils retrouveront les Chipolopolos de la Zambie, vainqueurs des Black Stars du Ghana, le 12 février, à Libreville. A côté, les Gabonais étaient bien contents, parce que les Eléphants ont fait tomber les Aigles, leur bourreau. Liesse donc hier dans les rues de Libreville. Ah le football…
Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Libreville
>> Liesse populaire dans les rues de Libreville aussi
La Côte d’Ivoire est venue à bout du Mali, hier au stade de l’Amitié sino-gabonaise de Libreville, en demi-finale de la CAN 2012, sur la plus petite des marques (1-0).
Il était dit que c’est Yao Kouassi Gervais dit Gervinho, l’enfant de Bondoukou, qui allait propulser les Eléphants en finale de la 28e édition de la CAN, hier mercredi 8 février à Libreville. Parce que dans cette demi-finale face aux Aigles du Mali, Drogba, Yaya, Kalou…, ont tout tenté pour dynamiter Seydou Kéita et ses camarades des Aigles. Deux poteaux (Drogba 5e, Yaya 16e) et Kalou Salomon (20e), ont fait planer le spectre de l’élimination des Panthères du Gabon, en quart de finale, contre les mêmes Aigles du Mali. Et pourtant, les Eléphants pour la première fois depuis le début de la compétition, jouaient bien. Tellement bien que les amoureux du bon jeu, disaient : « Il faut maintenant un but ! ». Un vœu exaucé par Gervinho avec maestria, finesse et courage à la 45e minute de jeu. Un dribble à la régulière qui a laissé pantois un défenseur malien, suivi d’une chevauchée limpide, le tout conclu par un plat du pied, dans la surface de réparation. Le portier malien qui a plus ou moins retardé l’ouverture du score, n’a pas le temps nécessaire pour intercepter le cuir. C’est donc impuissant qu’il verra la balle se loger dans ses buts. 1-O, avant la pause en faveur des Eléphants. Drogba et ses coéquipiers étaient sur la bonne voie, parce que depuis le début du tournoi, ils ont toujours regagné les vestiaires avec l’avantage au score (1-0). A la reprise, les Eléphants sont maîtres du cuir, mais ne parviennent pas à faire le break. Ce qui a donné de l’assurance aux Aigles. Par le biais de Seydou Kéita, ils inquiétaient la défense ivoirienne, sans toutefois la prendre à défaut. Copa Barry qui était pourtant incertain, rassurait dans les buts, idem pour Gosso Gosso, Kolo Touré, Tiéné Siaka, Tioté Cheick et autres. Mais le public favorable dans sa majorité aux Eléphants, était inquiet, surtout que la Zambie avait sorti, quelques heures plutôt, le Ghana, grandissime favori de cette CAN, tout comme la Côte d’Ivoire. Il était vraiment dit que les Eléphants s’imposeraient par un but d’écart. Parce que les changements effectués de part et d’autre, surtout côté ivoirien avec l’entrée de Kader Kéita, n’ont rien changé à la donne. Le Mali a résisté mais, une fois de plus, a chuté devant la Côte d’Ivoire. Les Eléphants se débarrassent des Aigles et s’offrent une troisième finale de leur histoire. Ils retrouveront les Chipolopolos de la Zambie, vainqueurs des Black Stars du Ghana, le 12 février, à Libreville. A côté, les Gabonais étaient bien contents, parce que les Eléphants ont fait tomber les Aigles, leur bourreau. Liesse donc hier dans les rues de Libreville. Ah le football…
Annoncia Sehoué, envoyé spécial à Libreville