Ce n'était pas évident, mais les Eléphants n'ont pas changé de conduite. Ils sont restés solides, soudés et solidaires face à une formation malienne dominée (1-0) mais qui n'a rien lâché jusqu'au bout. Résultat, la génération Drogba s'offre sa deuxième finale et la troisième de la Côte d'Ivoire. Grâce à un Gervihno flamboyant hier sur l'approximative pelouse du stade de l'Amitié de Libreville.
Les quatre minutes additionnelles montrées par l’arbitre assistant Damoo Jason(Seychelles) sont quasiment interminables pour les Ivoiriens. Tout le banc est debout. Zahoui François ne sait plus dans quelle position s’arrêter. Comme si ses chaussures étaient trop petites à ses pieds. Les remplaçants ivoiriens se tiennent les mains. Ils prient. Tout le staff a les fourmis dans les jambes. La vie pour les Ivoiriens tient au coup de sifflet de l’arbitre sud-africain, Daniel Bennett. Et quand il met son sifflet à la bouche pour la dernière fois dans ce match, c’est la délivrance côté ivoirien. C’est le délire. Les 23 Eléphants envahissent la pelouse. Ils vont saluer et remercier la colonie ivoirienne du Gabon qui a effectué nombreux le déplacement. Le ministre des sports, Légré Philippe, est quasiment perdu dans la foule sur la pelouse. Dans un élan de joie immense, Bamba Souleymane soulève le président Sidy Diallo. Les joueurs reviennent à la charge pour faire la holà. Ya Konan s’enveloppe du drapeau orange, blanc et vert de la Côte d’Ivoire. « C’est ma façon à moi de manifester ma joie. Et monter qu’on peut apporter notre contribution à la paix en Côte d’Ivoire, s’il plait à Dieu, nous gagnerons cette Coupe, car nous savons que les Ivoiriens en ont grand besoin », lance-t-il joyeux. Mais d’où et comment est venue cette délivrance et cette joie sans fin des Ivoiriens ? On est à la 45ème mn. Gervinho hérite d’un ballon juste après la ligne médiane. Il a du champ devant lui. C’est sa meilleure musique. Il fend l’espace sans se poser de question. Il se retrouve dans la zone de feu de la défense malienne. Son intérieur pied droit fait mouche. Le portier malien, Sissoko Oumar est battu. Il ne peut que constater les dégâts. Gervinho est passé par là. La Côte d’Ivoire mène 1-0. Et va au repos avec un avantage psychologique important. Malgré son but libérateur, Gervinho garde la mesure : « On est tous content, c’est vrai que c’est moi qui marque le but, mais ce n’est pas cela le plus important, l’essentiel c’est qu’on soit en finale. Mais on va d’abord savourer cette victoire, et nous remettre au travail pour jouer cette finale face une très bonne équipe de la Zambie. On va rester toujours soudés et concentrés », souffle l’attaquant d’Arsenal. Un match que les Eléphants pouvaient « tuer » depuis les premières notes. Si la tête(5ème) ne s’était pas écrasée sur le poteau, son tir n’avait pas ricoché sur la barre(15ème), Kalou n’avait pas raté son tir(20ème), un autre écrasé de Drogba(31ème), le match aurait été plus facile qu’il ne l’a été. C’est ce qu’on appelle les faits de jeu. Au retour du repos, le Mali ne lâche rien. Il joue sa chance à fond, mais l’expérience des joueurs ivoiriens fait la différence au final. Le Mali rate ainsi sa deuxième finale après celle perdue(3-1) en 1972 face au Congo Brazzaville. La Côte d’Ivoire, elle, va disputer sa troisième finale de rang après 1992 et 2006.
Tibet Kipré, à Libreville
Les quatre minutes additionnelles montrées par l’arbitre assistant Damoo Jason(Seychelles) sont quasiment interminables pour les Ivoiriens. Tout le banc est debout. Zahoui François ne sait plus dans quelle position s’arrêter. Comme si ses chaussures étaient trop petites à ses pieds. Les remplaçants ivoiriens se tiennent les mains. Ils prient. Tout le staff a les fourmis dans les jambes. La vie pour les Ivoiriens tient au coup de sifflet de l’arbitre sud-africain, Daniel Bennett. Et quand il met son sifflet à la bouche pour la dernière fois dans ce match, c’est la délivrance côté ivoirien. C’est le délire. Les 23 Eléphants envahissent la pelouse. Ils vont saluer et remercier la colonie ivoirienne du Gabon qui a effectué nombreux le déplacement. Le ministre des sports, Légré Philippe, est quasiment perdu dans la foule sur la pelouse. Dans un élan de joie immense, Bamba Souleymane soulève le président Sidy Diallo. Les joueurs reviennent à la charge pour faire la holà. Ya Konan s’enveloppe du drapeau orange, blanc et vert de la Côte d’Ivoire. « C’est ma façon à moi de manifester ma joie. Et monter qu’on peut apporter notre contribution à la paix en Côte d’Ivoire, s’il plait à Dieu, nous gagnerons cette Coupe, car nous savons que les Ivoiriens en ont grand besoin », lance-t-il joyeux. Mais d’où et comment est venue cette délivrance et cette joie sans fin des Ivoiriens ? On est à la 45ème mn. Gervinho hérite d’un ballon juste après la ligne médiane. Il a du champ devant lui. C’est sa meilleure musique. Il fend l’espace sans se poser de question. Il se retrouve dans la zone de feu de la défense malienne. Son intérieur pied droit fait mouche. Le portier malien, Sissoko Oumar est battu. Il ne peut que constater les dégâts. Gervinho est passé par là. La Côte d’Ivoire mène 1-0. Et va au repos avec un avantage psychologique important. Malgré son but libérateur, Gervinho garde la mesure : « On est tous content, c’est vrai que c’est moi qui marque le but, mais ce n’est pas cela le plus important, l’essentiel c’est qu’on soit en finale. Mais on va d’abord savourer cette victoire, et nous remettre au travail pour jouer cette finale face une très bonne équipe de la Zambie. On va rester toujours soudés et concentrés », souffle l’attaquant d’Arsenal. Un match que les Eléphants pouvaient « tuer » depuis les premières notes. Si la tête(5ème) ne s’était pas écrasée sur le poteau, son tir n’avait pas ricoché sur la barre(15ème), Kalou n’avait pas raté son tir(20ème), un autre écrasé de Drogba(31ème), le match aurait été plus facile qu’il ne l’a été. C’est ce qu’on appelle les faits de jeu. Au retour du repos, le Mali ne lâche rien. Il joue sa chance à fond, mais l’expérience des joueurs ivoiriens fait la différence au final. Le Mali rate ainsi sa deuxième finale après celle perdue(3-1) en 1972 face au Congo Brazzaville. La Côte d’Ivoire, elle, va disputer sa troisième finale de rang après 1992 et 2006.
Tibet Kipré, à Libreville