Abidjan - Les populations de Yopougon, banlieue ouest d’Abidjan, durement meurtries par la récente crise postélectorale en Côte d’Ivoire, ont, "renoué avec la joie ", mercredi, après la qualification des éléphants en finale de la Coupe d’Afrique des nations de football 2012 (CAN 2012), en s’imposant en demi-finale, 1-0, face aux aigles du Mali.
Dès le coup de sifflet final de l’arbitre, aux alentours de 21 heures, d’immenses foules en liesse ont envahi les principales artères de Yopougon. Entre bruits de klaxons, cris de joie, chants, les populations de la plus grande commune d’Abidjan ont jubilé, savouré cette victoire des pachydermes ivoiriens.
"Nous sommes en joie. La joie est de retour chez nous. Eléphants Ayoka (Eléphant merci)", s’extasie une jeune fille sur le boulevard principal, bondé de monde du rond point de la Siporex au carrefour "Saguidiba", en passant par la place "Ficgayo", les carrefours "Kênéya" et "Wacouboué".
Les points les chauds de cette soirée de "folie", la place "Ficgayo" au quartier Wassakara, et le complexe sportif au quartier Selmer, où deux opérateurs de téléphonie mobile ont érigé des écrans géants, pour permettre aux amateurs du ballon rond, mais surtout aux supporteurs des éléphants, de vivre l’émotion de cette CAN 2012.
"Regardez vous-même comme c’est beau. On ne sait pas qui est de quelle ethnie, de quelle religion ou parti politique ! On fête ensemble main dans la main, et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne", se réjouit un homme très émus devant une foule reprenant en cœur l’hymne national de la Côte d’Ivoire, l’Abidjanaise.
Grâce à la "magie" de Didier Drogba et ses coéquipiers, " Yopugon sort de ses meurtrissures", constate un commerçant libanais, qui a tout de même pris soin de fermer plus tôt, ce soir-là, son restaurant, "pour parer à toute éventualité".
"On ira jusqu’au bout. Et on va ramener la coupe vingt ans après (1992)", clame, avec confiance, un jeune homme, quand un autre, tout le corps peint des couleurs nationales orange-blanc-vers, estime que "c’est l’heure de la paix et de la réconciliation qui a sonnée". "Jamais Yopougon n’a connu une telle manifestation de joie populaire depuis la fin de la crise" postélectorale, appui-t-il.
Cette célébration de la victoire du mercredi s’est poursuivi à Yopougon jusqu’à tard dans la nuit. En attendant la finale, prévue dimanche, les "maquis", bars et autres lieux de détente, qui ne désemplissent plus depuis les quarts de finales, s’attèlent à des travaux d’agrandissement de leur capacité d’accueil.
(AIP)
tm/
Dès le coup de sifflet final de l’arbitre, aux alentours de 21 heures, d’immenses foules en liesse ont envahi les principales artères de Yopougon. Entre bruits de klaxons, cris de joie, chants, les populations de la plus grande commune d’Abidjan ont jubilé, savouré cette victoire des pachydermes ivoiriens.
"Nous sommes en joie. La joie est de retour chez nous. Eléphants Ayoka (Eléphant merci)", s’extasie une jeune fille sur le boulevard principal, bondé de monde du rond point de la Siporex au carrefour "Saguidiba", en passant par la place "Ficgayo", les carrefours "Kênéya" et "Wacouboué".
Les points les chauds de cette soirée de "folie", la place "Ficgayo" au quartier Wassakara, et le complexe sportif au quartier Selmer, où deux opérateurs de téléphonie mobile ont érigé des écrans géants, pour permettre aux amateurs du ballon rond, mais surtout aux supporteurs des éléphants, de vivre l’émotion de cette CAN 2012.
"Regardez vous-même comme c’est beau. On ne sait pas qui est de quelle ethnie, de quelle religion ou parti politique ! On fête ensemble main dans la main, et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne", se réjouit un homme très émus devant une foule reprenant en cœur l’hymne national de la Côte d’Ivoire, l’Abidjanaise.
Grâce à la "magie" de Didier Drogba et ses coéquipiers, " Yopugon sort de ses meurtrissures", constate un commerçant libanais, qui a tout de même pris soin de fermer plus tôt, ce soir-là, son restaurant, "pour parer à toute éventualité".
"On ira jusqu’au bout. Et on va ramener la coupe vingt ans après (1992)", clame, avec confiance, un jeune homme, quand un autre, tout le corps peint des couleurs nationales orange-blanc-vers, estime que "c’est l’heure de la paix et de la réconciliation qui a sonnée". "Jamais Yopougon n’a connu une telle manifestation de joie populaire depuis la fin de la crise" postélectorale, appui-t-il.
Cette célébration de la victoire du mercredi s’est poursuivi à Yopougon jusqu’à tard dans la nuit. En attendant la finale, prévue dimanche, les "maquis", bars et autres lieux de détente, qui ne désemplissent plus depuis les quarts de finales, s’attèlent à des travaux d’agrandissement de leur capacité d’accueil.
(AIP)
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