Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a affirmé jeudi qu'il ne voulait pas que les investissement consentis par son pays pour organiser la CAN-2012 ne se transforment en "éléphants blancs", ces infrastructures coûteuses qui tombent en désuétude au bout de quelques années.
"Nous n'avons que des éléphants foncés, pas d'éléphants blancs (...) Nous n'avons pas d'éléphants blancs, nous n'en voulons pas", a martelé le président Bongo en répondant à une journaliste s'inquiétant du sort des infrastructures construites pour la CAN.
La CAN a coûté entre 300 et 400 milliards de Francs CFA (450 à 600 millions d'euros), selon le comité d'organisation, et 230 milliards (350 millions d'euros) en 2011.
"Quand vous accueillez un tel événement, vous devez construire des infrastructures (...) Il ne s'agit pas simplement de construire des stades (...)", a déclaré le président gabonais.
"Nous savions que nous étions dans une position de faire en quelques années un développement majeur qui aurait mis des années à se réaliser (sans ces investissements). Nous avons travaillé sur les routes, la télécommunication, les aéroports, les hôpitaux etc... Dans l'ensemble, La CAN a été bonne pour le pays", a-t-il ajouté.
Au niveau sportif, M. Bongo, qui a récemment demandé à la Ligue gabonaise
de réformer le championnat pour le professionnaliser, a souligné: "avoir de
tels stades nous met la pression."
"Nous avons lancé une étude pour voir comment réorganiser le football dans
notre pays (...) comment mener de nouvelles politiques pour la jeunesse, dans
les écoles mais aussi réformer le management des clubs pour avoir des clubs
forts pour obtenir un bon niveau et de la qualité. Si le spectacle est là, les
gens iront au stade", a-t-il souligné.
"L'Afrique doit faire ce qui se fait partout ailleurs: il n'y a pas de
miracle, il faut travailler et c'est ce que nous allons faire" pour bâtir un
championnat qui attire les spectateurs, a-t-il conclu.
"Nous n'avons que des éléphants foncés, pas d'éléphants blancs (...) Nous n'avons pas d'éléphants blancs, nous n'en voulons pas", a martelé le président Bongo en répondant à une journaliste s'inquiétant du sort des infrastructures construites pour la CAN.
La CAN a coûté entre 300 et 400 milliards de Francs CFA (450 à 600 millions d'euros), selon le comité d'organisation, et 230 milliards (350 millions d'euros) en 2011.
"Quand vous accueillez un tel événement, vous devez construire des infrastructures (...) Il ne s'agit pas simplement de construire des stades (...)", a déclaré le président gabonais.
"Nous savions que nous étions dans une position de faire en quelques années un développement majeur qui aurait mis des années à se réaliser (sans ces investissements). Nous avons travaillé sur les routes, la télécommunication, les aéroports, les hôpitaux etc... Dans l'ensemble, La CAN a été bonne pour le pays", a-t-il ajouté.
Au niveau sportif, M. Bongo, qui a récemment demandé à la Ligue gabonaise
de réformer le championnat pour le professionnaliser, a souligné: "avoir de
tels stades nous met la pression."
"Nous avons lancé une étude pour voir comment réorganiser le football dans
notre pays (...) comment mener de nouvelles politiques pour la jeunesse, dans
les écoles mais aussi réformer le management des clubs pour avoir des clubs
forts pour obtenir un bon niveau et de la qualité. Si le spectacle est là, les
gens iront au stade", a-t-il souligné.
"L'Afrique doit faire ce qui se fait partout ailleurs: il n'y a pas de
miracle, il faut travailler et c'est ce que nous allons faire" pour bâtir un
championnat qui attire les spectateurs, a-t-il conclu.
