La Zambie va défier la Côte d’Ivoire, en finale de la 28e édition de la CAN, le 12 février prochain, au stade de l’Amitié sino-gabonaise de Libreville.
Hervé Renard, le technicien français des «Chipolopolos» de la Zambie avait été clair, dès l’entame de la CAN 2012 : «Nous serons difficile à arrêter». Et depuis, la Zambie tient le bon bout. Elle a d’ailleurs validé son ticket pour la finale en s’offrant, l’un des favoris de l’épreuve, le Ghana (1-0), mercredi en demi-finale, à Bata. Mais avant, en quart de finale, Katongo Christopher, l’arme fatale des « Chipolopolos » et ses équipiers ont dynamité la modeste formation du Soudan (3-0). En phase de poule, la Zambie a enregistré deux victoires face respectivement au Sénégal (2-1) et à la Guinée Equatoriale (1-0) et un nul devant la Libye (2-2). L’équipe reste donc invaincue en cinq sorties à la CAN 2012 grâce un football fait de petites passes et de réalisme devant les buts. Outre Katongo Christopher, Katongo Félix, le portier Kalililo Kakonje, Sinkala Nathan et autres Kalaba Rainford, sont bons techniquement. Ayew Angré et les Black Stars du Ghana en savent quelque chose. «La seule équipe qu’on craint, c’est la Zambie», avait dit Gosso Gosso après la qualification des Eléphants en quarts de finale. Mercredi, suite à la victoire face au Mali, le sélectionneur Zahoui François, n’a pas manqué de souligner que la Zambie reste une équipe dangereuse. «C`est une équipe jeune, très joueuse qui pratique un bon football. Ils vont de l`avant et posent des problèmes à ceux qu`ils croisent. Cela va se jouer à des détails, mais ça va être une belle finale. Après le crash de 1993, ils ont su reconstruire et repartir avec patience. On les respecte», dira-t-il, même s’il estime que son équipe a aussi besoin de cette coupe. «Mais nous aussi, avec les événements en Côte d’Ivoire, nous avons à cœur de ramener le trophée. Le pays est derrière nous. Il y a beaucoup des prières et des attentes autour de cette équipe ». Christopher Katongo, capitaine des «Chipolopolos» reste motivé. Comme il l’a si bien perçu le coach ivoirien, les Zambiens tirent leur motivation du drame de 1993. «Le souvenir de 1993 reste dans notre esprit. A chaque match dans notre stade de l`Indépendance, tout le monde se souvient de cette équipe. Les larmes viendront aux supporters quand ils regarderont la finale, ça leur ira droit au cœur. Nous allons faire tout notre possible pour ramener cette coupe.», avance urbi orbi le capitaine zambien. Et Hervé Renard, leur sélectionneur de conclure : «aucun adversaire ne peut être meilleur que nous dans ce tournoi. On ne peut pas aller dans une finale en se disant qu`on est satisfait. Il faut la remporter.» Toutefois, la Zambie reste sur deux finales perdues en 1974 devant l’ex-Zaïre (RD Congo) et en 1994 devant le Nigéria, dates auxquelles elle a battu la Côte d’Ivoire (1-0 ; 2-1). Les Eléphants qui ont souffert avant de venir à bout du Mali en demi-finale, devront trouver les stratégies pour contrer cette équipe de la Zambie prête à aller au combat pour ses joueurs morts dans ce fameux crash d’avion en 1993. Mieux vaut se méfier d’un lion blessé…
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Hervé Renard, le technicien français des «Chipolopolos» de la Zambie avait été clair, dès l’entame de la CAN 2012 : «Nous serons difficile à arrêter». Et depuis, la Zambie tient le bon bout. Elle a d’ailleurs validé son ticket pour la finale en s’offrant, l’un des favoris de l’épreuve, le Ghana (1-0), mercredi en demi-finale, à Bata. Mais avant, en quart de finale, Katongo Christopher, l’arme fatale des « Chipolopolos » et ses équipiers ont dynamité la modeste formation du Soudan (3-0). En phase de poule, la Zambie a enregistré deux victoires face respectivement au Sénégal (2-1) et à la Guinée Equatoriale (1-0) et un nul devant la Libye (2-2). L’équipe reste donc invaincue en cinq sorties à la CAN 2012 grâce un football fait de petites passes et de réalisme devant les buts. Outre Katongo Christopher, Katongo Félix, le portier Kalililo Kakonje, Sinkala Nathan et autres Kalaba Rainford, sont bons techniquement. Ayew Angré et les Black Stars du Ghana en savent quelque chose. «La seule équipe qu’on craint, c’est la Zambie», avait dit Gosso Gosso après la qualification des Eléphants en quarts de finale. Mercredi, suite à la victoire face au Mali, le sélectionneur Zahoui François, n’a pas manqué de souligner que la Zambie reste une équipe dangereuse. «C`est une équipe jeune, très joueuse qui pratique un bon football. Ils vont de l`avant et posent des problèmes à ceux qu`ils croisent. Cela va se jouer à des détails, mais ça va être une belle finale. Après le crash de 1993, ils ont su reconstruire et repartir avec patience. On les respecte», dira-t-il, même s’il estime que son équipe a aussi besoin de cette coupe. «Mais nous aussi, avec les événements en Côte d’Ivoire, nous avons à cœur de ramener le trophée. Le pays est derrière nous. Il y a beaucoup des prières et des attentes autour de cette équipe ». Christopher Katongo, capitaine des «Chipolopolos» reste motivé. Comme il l’a si bien perçu le coach ivoirien, les Zambiens tirent leur motivation du drame de 1993. «Le souvenir de 1993 reste dans notre esprit. A chaque match dans notre stade de l`Indépendance, tout le monde se souvient de cette équipe. Les larmes viendront aux supporters quand ils regarderont la finale, ça leur ira droit au cœur. Nous allons faire tout notre possible pour ramener cette coupe.», avance urbi orbi le capitaine zambien. Et Hervé Renard, leur sélectionneur de conclure : «aucun adversaire ne peut être meilleur que nous dans ce tournoi. On ne peut pas aller dans une finale en se disant qu`on est satisfait. Il faut la remporter.» Toutefois, la Zambie reste sur deux finales perdues en 1974 devant l’ex-Zaïre (RD Congo) et en 1994 devant le Nigéria, dates auxquelles elle a battu la Côte d’Ivoire (1-0 ; 2-1). Les Eléphants qui ont souffert avant de venir à bout du Mali en demi-finale, devront trouver les stratégies pour contrer cette équipe de la Zambie prête à aller au combat pour ses joueurs morts dans ce fameux crash d’avion en 1993. Mieux vaut se méfier d’un lion blessé…
Annoncia Sehoué, envoyé spécial