Depuis le 21 janvier, se tient à Malabo et à Libreville la 28e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can). La fin de cette compétition à laquelle la Côte d’Ivoire est en finale, coïncide avec la fête de St Valentin. Les Ivoiriens très passionnés de football accordent-ils de l’importance à cette fête? Enquête.
Le 14 février a été consacré à l’amour. A l’instar des grandes capitales mondiales, Abidjan s’est jointe à cette fête, il y a quelques années. A quatre jours de cette célébration, un gros nuage noir plane sur les festivités de cette année à cause de la Coupe d’ Afrique des Nations (Can). Tenanciers de bars, de maquis, de restaurants et autres caves, font le relooking de leurs espaces afin d’attirer le maximum de clients. Aussi, les structures de production, de communication et même des institutions apportent-elles leur touche à l’évènement. Elles souhaitent organiser des festivités à l’honneur des amoureux. Seulement, elles traînent un peu les pieds à cause des matches de la coupe d’Afrique. Pour Don Mike le Gourou, artiste-chanteur et gérant du Best of discothèque aux Deux-Plateaux, la fête de St Valentin, cette année, est noyée par la CAN. « Les gens aiment beaucoup le foot. La St Valentin n’est pas ancrée dans notre culture. C’est ce qui fait que des personnes y accordent moins d’intérêt. La finale de la Can étant le dimanche et la St valentin mardi, ça pose problème », explique-t-il. Pour lui, cette fête peut être sauvée par le sacre des pachydermes de Zahoui François. « On ne sais jamais, si la Côte d’Ivoire ramène la coupe, les gens vont fêter et cela peut aller dans la mouvance de la fête des amoureux. Sinon, la Can a une vraie influence sur la fête de la St Valentin, cette année», développe-t-il. Ce même constat est fait par S.S., gérant de bar. «À cause de la Coupe d’Afrique, personne ne parle de St Valentin. Les gens sont plutôt concentrés sur leurs télés. Pour l’heure, nous n’avons d’yeux, d’oreilles et de bouche que pour la Can », argumente-t-il. Et d’ajouter : « je pense (un avis personnel) qu’on n’a pas besoin du 14 février pour montrer à sa compagne ou son compagnon qu’on l’aime ». Pour joindre l’acte à sa réflexion, son temple, le Starter sis à Marcory, est à l’heure de la Can. Aucune décoration ni mention ne font allusion à une quelconque fête des amoureux. « Le reste viendra après », lance-t-il sans assurance.
Des accrocs de la fête des amoureux
Si pour certains la Can a une influence sur la St Valentin, pour d’autres, la Can n’est qu’un épiphénomène qui va plutôt booster et donner une envergure à la célébration de l’amour. « Je dis merci à la Can. Car grâce à elle mon bar est toujours plein. Si la Côte d’Ivoire remporte la coupe, les gens risquent de ne pas aller au travail pendant deux ou trois jours. Et cela va coïncider avec la fête de la St Valentin. Imaginez ce que cela peut être», projette-t-il. Cet avis est partagé par D.D.V.S., manager du Sucrier, bar-dancing localisé à Biétry. « Nous préparons activement la St Valentin de cette année. Nous avons enregistré plusieurs réservations. Toutes les personnes qui nous approchent, souhaitent que, outre le lundi, le mardi aussi soit décrété jour férié avec l’intime conviction que les Eléphants vont ramener la coupe », conclut-il.
M.G (stagiaire)
Le 14 février a été consacré à l’amour. A l’instar des grandes capitales mondiales, Abidjan s’est jointe à cette fête, il y a quelques années. A quatre jours de cette célébration, un gros nuage noir plane sur les festivités de cette année à cause de la Coupe d’ Afrique des Nations (Can). Tenanciers de bars, de maquis, de restaurants et autres caves, font le relooking de leurs espaces afin d’attirer le maximum de clients. Aussi, les structures de production, de communication et même des institutions apportent-elles leur touche à l’évènement. Elles souhaitent organiser des festivités à l’honneur des amoureux. Seulement, elles traînent un peu les pieds à cause des matches de la coupe d’Afrique. Pour Don Mike le Gourou, artiste-chanteur et gérant du Best of discothèque aux Deux-Plateaux, la fête de St Valentin, cette année, est noyée par la CAN. « Les gens aiment beaucoup le foot. La St Valentin n’est pas ancrée dans notre culture. C’est ce qui fait que des personnes y accordent moins d’intérêt. La finale de la Can étant le dimanche et la St valentin mardi, ça pose problème », explique-t-il. Pour lui, cette fête peut être sauvée par le sacre des pachydermes de Zahoui François. « On ne sais jamais, si la Côte d’Ivoire ramène la coupe, les gens vont fêter et cela peut aller dans la mouvance de la fête des amoureux. Sinon, la Can a une vraie influence sur la fête de la St Valentin, cette année», développe-t-il. Ce même constat est fait par S.S., gérant de bar. «À cause de la Coupe d’Afrique, personne ne parle de St Valentin. Les gens sont plutôt concentrés sur leurs télés. Pour l’heure, nous n’avons d’yeux, d’oreilles et de bouche que pour la Can », argumente-t-il. Et d’ajouter : « je pense (un avis personnel) qu’on n’a pas besoin du 14 février pour montrer à sa compagne ou son compagnon qu’on l’aime ». Pour joindre l’acte à sa réflexion, son temple, le Starter sis à Marcory, est à l’heure de la Can. Aucune décoration ni mention ne font allusion à une quelconque fête des amoureux. « Le reste viendra après », lance-t-il sans assurance.
Des accrocs de la fête des amoureux
Si pour certains la Can a une influence sur la St Valentin, pour d’autres, la Can n’est qu’un épiphénomène qui va plutôt booster et donner une envergure à la célébration de l’amour. « Je dis merci à la Can. Car grâce à elle mon bar est toujours plein. Si la Côte d’Ivoire remporte la coupe, les gens risquent de ne pas aller au travail pendant deux ou trois jours. Et cela va coïncider avec la fête de la St Valentin. Imaginez ce que cela peut être», projette-t-il. Cet avis est partagé par D.D.V.S., manager du Sucrier, bar-dancing localisé à Biétry. « Nous préparons activement la St Valentin de cette année. Nous avons enregistré plusieurs réservations. Toutes les personnes qui nous approchent, souhaitent que, outre le lundi, le mardi aussi soit décrété jour férié avec l’intime conviction que les Eléphants vont ramener la coupe », conclut-il.
M.G (stagiaire)
