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Sport Publié le vendredi 10 février 2012 | L’expression

Can 2012/ Finale Côte d’Ivoire-Zambie : Eléphants, en route vers le paradis

© L’expression Par DR
Football: CAN 2012, Dernière séance d`entrainement des Eléphants de Côte d`ivoire
Libreville (Gabon), 07/02/2012
Le succès (1-0) des Eléphants sur les Aigles du Mali, mercredi au stade de l’Amitié les propulsent en finale de la 28ème Coupe d’Afrique des nations. Ils sont à 90 mn d’un paradis qui leur échappe depuis 2006.

Lentement et sûrement. Sans toujours y mettre la manière, mais avec le cœur, l’envie, une solidarité et une détermination à nulle pareille, les Eléphants avancent à pas de géant vers les sommets de la 28ème Coupe d’Afrique des nations. Ils ne sont plus qu’à quatre vingt dix minutes d’une consécration qui fuit cette génération depuis 2006 qu’elle a été constituée. Cinq matches pour autant de victoires. Neuf buts marqués, zéro encaissé. Les Eléphants n’ont pas d’égal dans cette compétition. Ça fait rêver. Mais des finales, les Ivoiriens en ont déjà vues deux. Il ne suffit pas d’y être pour sauter au plafond. Il faut la gagner. Et la Zambie, l’adversaire, n’est pas un faire valoir. Bien au contraire.

Ce qui a fait la différence contre le Mali

Depuis plus de 30 ans, la Côte d’Ivoire domine le Mali dans la catégorie sénior. Cette année, les Aigles avaient juré, la main sur le cœur, de vaincre le signe indien. Mercredi, Alain Giresse et ses hommes étaient prédisposés à cela. Ils ne voulaient rien lâcher. Yatabare Mustapha, Seydou Kéita, Diakité Drissa, Sow Samba ont quasiment verrouillé le milieu de terrain. La position avancée de Yaya Touré favorise ce semblant de domination dans l’entre jeu. Tioté Cheik n’était pas non plus à son aise. Même quand il récupère, la remise est approximative. Et cela a mis les Maliens en confiance. A cela, il fallait ajouter les deux poteaux successifs de Yaya. Derrière, Berthe Ousmane musèle Didier Drogba au nez et à la barbe de l’arbitre Sud-africain, Daniel Bennett. Même quand ils étaient menés, ils y croyaient toujours. Les Aigles défendaient par moments à dix. Mais le métier des Ivoiriens, leur expérience, leur patience dans le jeu et surtout leur envie d’arriver au bout ont fini par faire la différence. Sans compter l’étincelle de Gervinho qui s’est arraché pour aller inscrire un but venu d’ailleurs.

Zambie : Hervé Renard bombe la poitrine

Le sélectionneur français de la Zambie, Hervé Renard, est déjà dans la finale de dimanche. Pour ce match, il ne voile pas ses ambitions. « Si nous perdons la finale, on aura des regrets toute la vie. Si l’adversaire est plus fort que nous, on l’acceptera, mais aucun adversaire ne peut être meilleur que nous dans ce tournoi. On ne va pas aller à une finale en disant qu’on est satisfait d’y être. Il faut la remporter », affirme le technicien français. Normal. Les deux équipes ne se sont pas croisées en phase de poule. Elles connaissent leurs résultats par matches interposés. Dimanche, Eléphants et Chipolopolos vont se mesurer. La vérité va se savoir après 90 ou 120 mn de jeu. La Zambie va disputer sa 3ème finale en 14 participations après celles de 1974 et 1994. Elle n’en a gagnée aucune. Comme elle, la Côte d’Ivoire joue sa 3ème finale en 19 participations. Les Ivoiriens ont remporté en 1992. Mais ce ne sont que des stats. La vérité sera sur l’approximative pelouse du stade de l’Amitié dimanche (17h Gmt). Les Zambiens pourront-ils empêcher la génération Drogba d’aller au paradis ?

Tibet Kipré, à Libreville
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