Le sélectionneur de la Côte d`Ivoire François Zahoui a renvoyé vendredi à la fable "Le corbeau et le renard" de Jean de La Fontaine en réponse au coach de la Zambie Hervé Renard qui a fait des Eléphants, les favoris pour la finale de la CAN-2012 dimanche.
Q: Le lien particulier des Zambiens avec Libreville (où l`équipe nationale a été décimée dans un accident d`avion en 1993) peut-il jouer contre vous ?
R: "Ils ont une énergie positive, ils ont au fond d`eux-mêmes des forces, car c`est une équipe qui a su traverser des drames. Mais nous aurons aussi un soutien spirituel, celui des Ivoiriens qui prient pour nous".
Q: Hervé Renard estime que la pression sera sur vous...
R: "Depuis le début de la compétition, on nous parle de pression, de favori... On est venu avec ambition et humilité. On sait sur le terrain ce qu`on a dans le ventre. Il y a l`histoire du corbeau et du renard, +ce sont les favoris et nous n`avons rien à perdre+. C`est une stratégie".
Q: Que faut-il craindre chez la Zambie?
R: "C`est une équipe très joueuse, qui se défend bien, qui va de l`avant, qui ne renonce pas, très solide, mentalement aussi. On ne les craint pas, on
les respecte. Pour eux, comme pour nous, c`est du 50-50".
Q: Dans quelle mesure ne pas encaisser de but était-il important?
R: "Avec nos joueurs de talent, les Drogba, Gervinho, Kalou, Zokora, on sait qu`on peut marquer à tout moment. Il fallait tirer des enseignements du passé. En 2010 (en quart de finale, ndlr), on menait contre l`Algérie et on est sorti parce qu`on voulait trop aller vers l`avant. Et on est sorti avec beaucoup de regrets. On sait qu`il faut être très solide défensivement, pour l`instant on réussit très bien, ça fait notre force. Mais le foot, c`est marquer un but de plus; si on en prend trois dimanche et qu`on en marque cinq, je serais heureux! Il s`agit parfois de préserver un résultat et ne pas aller
à l`abordage".
Q: Ne courez-vous pas le risque de l`excès de confiance ?
R: "Quand on a de grands noms, l`équipe d`en face est ultra-motivée, et sa motivation vient toute seule. Mais on est venu avec beaucoup d`humilité, j`ai demandé de tirer les enseignements du passé. Quand on voit le Sénégal sortir avec une grande confiance des poules de qualifications, ils ont été surpris...
Le fait d`avoir des joueurs qui ont vécu des gifles aide. Dans un match, l`équipe en face peut prendre le dessus, on sait le gérer. Il faut une cohésion maximale, sinon on partira comme le Maroc et le Ghana, avec les talents qu`ils ont. En arrivant j`avais eu des échos sur les ego. Non, mes joueurs sont très humbles et au service du pays".
Q: Avec cette CAN réussie, pourriez-vous aller dans un club européen ?
R: "La CAN est réussie... Un avion qui décolle et n`arrive pas à atterrissage n`a rien réussi. La piste est en vue, mais notre objectif c`est de prendre la coupe. Je suis bien avec la Côte d`Ivoire, le président de la Fédération Sidy Diallo nous met dans des conditions extrêmement
professionnelles. Tant que la Côte d`Ivoire me sollicitera, je lui donnerai la priorité".
Propos recueillis en conférence de presse
Q: Le lien particulier des Zambiens avec Libreville (où l`équipe nationale a été décimée dans un accident d`avion en 1993) peut-il jouer contre vous ?
R: "Ils ont une énergie positive, ils ont au fond d`eux-mêmes des forces, car c`est une équipe qui a su traverser des drames. Mais nous aurons aussi un soutien spirituel, celui des Ivoiriens qui prient pour nous".
Q: Hervé Renard estime que la pression sera sur vous...
R: "Depuis le début de la compétition, on nous parle de pression, de favori... On est venu avec ambition et humilité. On sait sur le terrain ce qu`on a dans le ventre. Il y a l`histoire du corbeau et du renard, +ce sont les favoris et nous n`avons rien à perdre+. C`est une stratégie".
Q: Que faut-il craindre chez la Zambie?
R: "C`est une équipe très joueuse, qui se défend bien, qui va de l`avant, qui ne renonce pas, très solide, mentalement aussi. On ne les craint pas, on
les respecte. Pour eux, comme pour nous, c`est du 50-50".
Q: Dans quelle mesure ne pas encaisser de but était-il important?
R: "Avec nos joueurs de talent, les Drogba, Gervinho, Kalou, Zokora, on sait qu`on peut marquer à tout moment. Il fallait tirer des enseignements du passé. En 2010 (en quart de finale, ndlr), on menait contre l`Algérie et on est sorti parce qu`on voulait trop aller vers l`avant. Et on est sorti avec beaucoup de regrets. On sait qu`il faut être très solide défensivement, pour l`instant on réussit très bien, ça fait notre force. Mais le foot, c`est marquer un but de plus; si on en prend trois dimanche et qu`on en marque cinq, je serais heureux! Il s`agit parfois de préserver un résultat et ne pas aller
à l`abordage".
Q: Ne courez-vous pas le risque de l`excès de confiance ?
R: "Quand on a de grands noms, l`équipe d`en face est ultra-motivée, et sa motivation vient toute seule. Mais on est venu avec beaucoup d`humilité, j`ai demandé de tirer les enseignements du passé. Quand on voit le Sénégal sortir avec une grande confiance des poules de qualifications, ils ont été surpris...
Le fait d`avoir des joueurs qui ont vécu des gifles aide. Dans un match, l`équipe en face peut prendre le dessus, on sait le gérer. Il faut une cohésion maximale, sinon on partira comme le Maroc et le Ghana, avec les talents qu`ils ont. En arrivant j`avais eu des échos sur les ego. Non, mes joueurs sont très humbles et au service du pays".
Q: Avec cette CAN réussie, pourriez-vous aller dans un club européen ?
R: "La CAN est réussie... Un avion qui décolle et n`arrive pas à atterrissage n`a rien réussi. La piste est en vue, mais notre objectif c`est de prendre la coupe. Je suis bien avec la Côte d`Ivoire, le président de la Fédération Sidy Diallo nous met dans des conditions extrêmement
professionnelles. Tant que la Côte d`Ivoire me sollicitera, je lui donnerai la priorité".
Propos recueillis en conférence de presse