Qualifiée pour la finale de la Can 2012 qui se joue demain à Libreville, l’équipe nationale de football peut compter sur le soutien d’un peuple uni.
Nul doute que le cœur de chaque habitant de ce pays battra toujours pour notre équipe nationale de football. Certes, hier comme aujourd’hui, il a existé ou il existe des âmes qui souhaitent parfois plus l’échec que le succès aux Eléphants. Mais ces réactions, on le sait, ne reposent que sur des ressentiments. Hier comme aujourd’hui, une seule raison a pu amener des citoyens à ne pas s’exciter pour le sacre de Drogba et ses camarades : la peur d’une exploitation politique de l’évènement par l’adversaire, voire l’ennemi politique. C’est tout ! Et lorsqu’arrivent les moments fatidiques, la crainte des railleries de l’autre fait place à l’instinct patriotique. C’est ce qui s’est passé lors des matchs précédents, et c’est ce qui se reproduira demain à partir de 19h30. Lorsque nos pachydermes seront face aux Chipolopolos de Zambie, chaque Ivoirien, qu’il soit sur le territoire national ou ailleurs, voudra la victoire pour la chère patrie. Du supporter le plus anonyme jusqu’au chef de l’Etat, en passant par les leaders religieux, tous applaudiront ou se plaindront des joueurs aux mêmes instants, sur les mêmes actions. Et si, au coup de sifflet final, la victoire est ivoirienne, ce qui est très probable, ce sera la même joie chez tous. Des voisins qui ne s’adressaient plus la parole danseront, mangeront et boiront ensemble. A Abidjan, comme à l’intérieur du pays, les jeunes envahiront les rues pour une liesse qui devrait se poursuivre jusqu’au retour des futurs héros de Libreville. Des héros qui représentent la somme de toutes les opinions politiques, de toutes les ethnies et de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Dans une ferveur nationale, on sera tous heureux pour le pays. Durant les jours ou les semaines que dureront la célébration de cette grande victoire, le peuple fera un grand pas vers son unité sérieusement entamée par tant d’années de crises. Surtout la crise post-électorale 2010-2011, pendant laquelle des manipulations et des mensonges politico-politiciens ont exacerbé la déchirure du tissu social. Des divisions inutiles.
Cissé Sindou
Nul doute que le cœur de chaque habitant de ce pays battra toujours pour notre équipe nationale de football. Certes, hier comme aujourd’hui, il a existé ou il existe des âmes qui souhaitent parfois plus l’échec que le succès aux Eléphants. Mais ces réactions, on le sait, ne reposent que sur des ressentiments. Hier comme aujourd’hui, une seule raison a pu amener des citoyens à ne pas s’exciter pour le sacre de Drogba et ses camarades : la peur d’une exploitation politique de l’évènement par l’adversaire, voire l’ennemi politique. C’est tout ! Et lorsqu’arrivent les moments fatidiques, la crainte des railleries de l’autre fait place à l’instinct patriotique. C’est ce qui s’est passé lors des matchs précédents, et c’est ce qui se reproduira demain à partir de 19h30. Lorsque nos pachydermes seront face aux Chipolopolos de Zambie, chaque Ivoirien, qu’il soit sur le territoire national ou ailleurs, voudra la victoire pour la chère patrie. Du supporter le plus anonyme jusqu’au chef de l’Etat, en passant par les leaders religieux, tous applaudiront ou se plaindront des joueurs aux mêmes instants, sur les mêmes actions. Et si, au coup de sifflet final, la victoire est ivoirienne, ce qui est très probable, ce sera la même joie chez tous. Des voisins qui ne s’adressaient plus la parole danseront, mangeront et boiront ensemble. A Abidjan, comme à l’intérieur du pays, les jeunes envahiront les rues pour une liesse qui devrait se poursuivre jusqu’au retour des futurs héros de Libreville. Des héros qui représentent la somme de toutes les opinions politiques, de toutes les ethnies et de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Dans une ferveur nationale, on sera tous heureux pour le pays. Durant les jours ou les semaines que dureront la célébration de cette grande victoire, le peuple fera un grand pas vers son unité sérieusement entamée par tant d’années de crises. Surtout la crise post-électorale 2010-2011, pendant laquelle des manipulations et des mensonges politico-politiciens ont exacerbé la déchirure du tissu social. Des divisions inutiles.
Cissé Sindou