Jean-Marcel Tapé, premier responsable d’African Village, n’est pas du tout content du président du Comité national de soutien aux Eléphants, Dr Parfait Kouassi. Il s’est confié à l’IA.
Après Malabo, vous êtes à Libreville avec votre structure. Est-ce à dire qu’African Village se porte bien malgré les coups reçus à la faveur de la CAN 2012 ?
Moralement, je me porte bien et je pense avoir joué ma partition. C’est vrai, les choses se passent bien, mais pas comme je l’ai souhaité. L’essentiel pour moi a été fait. Tout début est difficile. A Malabo, nous avons pu assurer le convoi, l’hébergement et la nourriture de nos clients, certains ont pu regagner Abidjan à la fin des quarts de finale et d’autres sont à Libreville pour l’étape des demi-finales et de la finale. Vous l’avez vu, African Village à installé un Fan Park, une sorte de village CAN ou il y avait à boire et à manger, le tout couronné par des prestations d’artistes et de Woyo. Les Ivoiriens qui voulaient vivre des mois avec nous, n’ont pas hésité à venir au Fan Park de Malabo. Dommage que certains Ivoiriens aient empêché leurs délégations de venir au village CAN pour des questions politiques ou de stratégies de communication. C’est le drame de la Côte d’Ivoire. Sans eux, nous avons pu relever le défi, puisqu’en dehors des Ivoiriens, les Equato-guinéens, les européens et américains, sans toutefois oublier les Africains, ont plus ou moins donné un cachet spécial au Fan Park, grâce à leur présence. Pour cette campagne, African Village a géré le séjour de la délégation du ministère des Sports et Loisirs, Philippe Légré. Le ministre a été logé dans de meilleures conditions, c’est regrettable que ses collègues ne soient pas venus. Mais nous étions au four et au moulin pour l’arrivée du Premier ministre Soro Guillaume, à Malabo.
Mêmes les gens qui sont venus par la suite et au compte de la tutelle, ont été bien traités par African Village. Nous avons rempli notre part de contrat avec le ministère des Sports et Loisirs. Même ceux qui sont arrivés à Malabo sans visa, nous avons pu gérer leurs cas.
Nous avons fait l’assistance de toute la délégation, y compris la distribution des billets d’entrée au stade, ce qui n’était pas dans notre cahier de charges. Nous sommes un tour opérateur mondialement reconnu. Nous avons fait nos premiers pas, à la coupe du monde en 2010 et nous avons relevé le défi. Cette CAN n’est pas un challenge pour nous. Nous essayons d’apporter notre assistance à nos frères ivoiriens.
Combien avez-vous reçu pour le convoi des supporters VIP de la part du ministère des Sports et Loisirs et puis quelle est votre part de vérité sur l’affaire des 90 millions FCFA perdus à Malabo ?
C’est un contrat passé entre le ministère et African Village, je ne saurai en aucun cas vous dire le montant. La tutelle est mieux indiquée pour en parler. Nous avons rempli notre cahier de charges par rapport à cette campagne et nous attendons à la fin du tournoi pour dévoiler certaines choses. L’essentiel, il faut que les Eléphants remportent le trophée. C’est ça le plus important. Après chacun fera son bilan. Concernant l’affaire de 90 millions FCFA, pour le moment, je peux vous dire qu’African Village a été approché pour gérer le séjour de la délégation du ministère des Sports et Loisirs, chose que nous avons fait en prenant des dispositions. Maintenant, si au sommet de l’Etat, des décisions ont été prises pour annuler le séjour des personnalités, ce n’est pas notre faute. Aussi, quand on parle de perte de 90 millions FCFA, African Village, n’a rien à avoir avec cette histoire. Si c’était le cas, le ministère qui était notre partenaire, allait monter au créneau. Le ministre Philippe Légré a d’ailleurs démenti cette information. Vous savez, les gens ont tendance à salir le nom de ma structure.
C’est méchant et je n’arrive pas à comprendre pourquoi des Ivoiriens agissent de la sorte. J’ai fait mes preuves sur le terrain, mais à chaque fois, les gens tentent de me salir. Ils ne réussiront pas leur sale besogne.
Vous faites allusion au président du CNSE, Dr Parfait Kouassi qui parle de la crédibilité de votre structure…
Bien évidemment (énervé). Je ne sais pas pour qui il se prend dans ce pays. Est-ce qu’il a une fois mis 5FCFA dans la gestion des supporters ivoiriens ? Il n’attend que le budget alloué par l’Etat pour le convoi des supporters, alors que son rôle consiste à mobiliser des fonds pour aider les Eléphants. A Malabo, il a parqué les supporters dans des résidences huppées et d’autres invités dans des hôtels luxueux, grâce à l’argent du contribuable ivoirien. African Village est loin du CNSE parce que nous sommes un tour operateur ivoirien reconnu par la FIFA, le premier d’ailleurs. Je paie mes employés et je préfinance certaines actions quand on me sollicite en Côte d’Ivoire. Alors qu’il arrête de dire des contre-vérités sur African Village.
Pharmacien, il lui est demandé d’aller fabriquer des médicaments pour que la Côte d’Ivoire arrête d’importer certains produits de santé. Le CNSE est une structure étatique. Pour la CAN 2012, nous avons été approchés par le ministère des Sports et Loisirs. D’où vient-il que Dr Parfait Kouassi s’en prend à African Village. Il parle de la coupe du monde en Afrique du Sud en 2010; mais il ignore qu’en Afrique du Sud, le CNSE a été sauvé par African Village.
Nous avions remis 700 millions FCFA au ministre Mel Theodore pour faire face aux problèmes des supporters. Et puis, c’est au dernier moment que le ministre, vu que le CNSE a été roulé dans la farine par Sela tour, un tour opérateur a demandé à African Village de prendre les supporters ivoiriens. Notre cahier de charges était bouclé mais nous avions œuvres pour les gérer. C’est qu’au début, c’était un peu difficile du fait du nombre qui a dépassé nos attentes, mais par la suite, les choses sont allées de mieux en mieux. Qu’il arrête de salir inutilement le nom de ma structure. Il peut m’attaquer, mais il ne réussira jamais à faire disparaître African Village. Je vous avoue que c’est en Côte d’Ivoire que nous sommes confrontés à des problèmes. Dans les autres pays, tout se passe bien. Je me demande pourquoi les gens agissent de la sorte dans mon propre pays. Je ne milite dans aucun parti politique, que les gens me laissent en paix.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Après Malabo, vous êtes à Libreville avec votre structure. Est-ce à dire qu’African Village se porte bien malgré les coups reçus à la faveur de la CAN 2012 ?
Moralement, je me porte bien et je pense avoir joué ma partition. C’est vrai, les choses se passent bien, mais pas comme je l’ai souhaité. L’essentiel pour moi a été fait. Tout début est difficile. A Malabo, nous avons pu assurer le convoi, l’hébergement et la nourriture de nos clients, certains ont pu regagner Abidjan à la fin des quarts de finale et d’autres sont à Libreville pour l’étape des demi-finales et de la finale. Vous l’avez vu, African Village à installé un Fan Park, une sorte de village CAN ou il y avait à boire et à manger, le tout couronné par des prestations d’artistes et de Woyo. Les Ivoiriens qui voulaient vivre des mois avec nous, n’ont pas hésité à venir au Fan Park de Malabo. Dommage que certains Ivoiriens aient empêché leurs délégations de venir au village CAN pour des questions politiques ou de stratégies de communication. C’est le drame de la Côte d’Ivoire. Sans eux, nous avons pu relever le défi, puisqu’en dehors des Ivoiriens, les Equato-guinéens, les européens et américains, sans toutefois oublier les Africains, ont plus ou moins donné un cachet spécial au Fan Park, grâce à leur présence. Pour cette campagne, African Village a géré le séjour de la délégation du ministère des Sports et Loisirs, Philippe Légré. Le ministre a été logé dans de meilleures conditions, c’est regrettable que ses collègues ne soient pas venus. Mais nous étions au four et au moulin pour l’arrivée du Premier ministre Soro Guillaume, à Malabo.
Mêmes les gens qui sont venus par la suite et au compte de la tutelle, ont été bien traités par African Village. Nous avons rempli notre part de contrat avec le ministère des Sports et Loisirs. Même ceux qui sont arrivés à Malabo sans visa, nous avons pu gérer leurs cas.
Nous avons fait l’assistance de toute la délégation, y compris la distribution des billets d’entrée au stade, ce qui n’était pas dans notre cahier de charges. Nous sommes un tour opérateur mondialement reconnu. Nous avons fait nos premiers pas, à la coupe du monde en 2010 et nous avons relevé le défi. Cette CAN n’est pas un challenge pour nous. Nous essayons d’apporter notre assistance à nos frères ivoiriens.
Combien avez-vous reçu pour le convoi des supporters VIP de la part du ministère des Sports et Loisirs et puis quelle est votre part de vérité sur l’affaire des 90 millions FCFA perdus à Malabo ?
C’est un contrat passé entre le ministère et African Village, je ne saurai en aucun cas vous dire le montant. La tutelle est mieux indiquée pour en parler. Nous avons rempli notre cahier de charges par rapport à cette campagne et nous attendons à la fin du tournoi pour dévoiler certaines choses. L’essentiel, il faut que les Eléphants remportent le trophée. C’est ça le plus important. Après chacun fera son bilan. Concernant l’affaire de 90 millions FCFA, pour le moment, je peux vous dire qu’African Village a été approché pour gérer le séjour de la délégation du ministère des Sports et Loisirs, chose que nous avons fait en prenant des dispositions. Maintenant, si au sommet de l’Etat, des décisions ont été prises pour annuler le séjour des personnalités, ce n’est pas notre faute. Aussi, quand on parle de perte de 90 millions FCFA, African Village, n’a rien à avoir avec cette histoire. Si c’était le cas, le ministère qui était notre partenaire, allait monter au créneau. Le ministre Philippe Légré a d’ailleurs démenti cette information. Vous savez, les gens ont tendance à salir le nom de ma structure.
C’est méchant et je n’arrive pas à comprendre pourquoi des Ivoiriens agissent de la sorte. J’ai fait mes preuves sur le terrain, mais à chaque fois, les gens tentent de me salir. Ils ne réussiront pas leur sale besogne.
Vous faites allusion au président du CNSE, Dr Parfait Kouassi qui parle de la crédibilité de votre structure…
Bien évidemment (énervé). Je ne sais pas pour qui il se prend dans ce pays. Est-ce qu’il a une fois mis 5FCFA dans la gestion des supporters ivoiriens ? Il n’attend que le budget alloué par l’Etat pour le convoi des supporters, alors que son rôle consiste à mobiliser des fonds pour aider les Eléphants. A Malabo, il a parqué les supporters dans des résidences huppées et d’autres invités dans des hôtels luxueux, grâce à l’argent du contribuable ivoirien. African Village est loin du CNSE parce que nous sommes un tour operateur ivoirien reconnu par la FIFA, le premier d’ailleurs. Je paie mes employés et je préfinance certaines actions quand on me sollicite en Côte d’Ivoire. Alors qu’il arrête de dire des contre-vérités sur African Village.
Pharmacien, il lui est demandé d’aller fabriquer des médicaments pour que la Côte d’Ivoire arrête d’importer certains produits de santé. Le CNSE est une structure étatique. Pour la CAN 2012, nous avons été approchés par le ministère des Sports et Loisirs. D’où vient-il que Dr Parfait Kouassi s’en prend à African Village. Il parle de la coupe du monde en Afrique du Sud en 2010; mais il ignore qu’en Afrique du Sud, le CNSE a été sauvé par African Village.
Nous avions remis 700 millions FCFA au ministre Mel Theodore pour faire face aux problèmes des supporters. Et puis, c’est au dernier moment que le ministre, vu que le CNSE a été roulé dans la farine par Sela tour, un tour opérateur a demandé à African Village de prendre les supporters ivoiriens. Notre cahier de charges était bouclé mais nous avions œuvres pour les gérer. C’est qu’au début, c’était un peu difficile du fait du nombre qui a dépassé nos attentes, mais par la suite, les choses sont allées de mieux en mieux. Qu’il arrête de salir inutilement le nom de ma structure. Il peut m’attaquer, mais il ne réussira jamais à faire disparaître African Village. Je vous avoue que c’est en Côte d’Ivoire que nous sommes confrontés à des problèmes. Dans les autres pays, tout se passe bien. Je me demande pourquoi les gens agissent de la sorte dans mon propre pays. Je ne milite dans aucun parti politique, que les gens me laissent en paix.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
