ABIDJAN - La très importante réduction de dette attendue cette année par la Côte d`Ivoire dépend de la finalisation de la réforme de la filière cacao, dont le pays est premier producteur mondial, a indiqué samedi la Banque mondiale.
"Il y a des aspects de la réforme qui ne sont pas encore finalisés, qui sont sur le point de l`être", a déclaré lors d`une conférence de presse à Abidjan Jorg Frieden, porte-parole d`une mission d`administrateurs de la BM, qui a passé quatre jours en Côte d`Ivoire.
"Dans cette phase de finalisation, il est impossible de se prononcer sur le moment exact" pour la réduction de dette, "mais la dynamique est là", a-t-il souligné.
Lors d`une rencontre cette semaine avec les acteurs privés de la filière
cacao, notamment les exportateurs, "nous avons constaté une convergence
importante d`intérêts et d`opinions" sur la réforme, a assuré M. Frieden.
Il a cependant convenu qu`il y avait "quelques discussions techniques" en
cours sur la mise en oeuvre du système de vente anticipée (ou "vente à
terme"), au coeur de la réforme, tout en contestant toute "différence
fondamentale".
"Il n`y a pas de divergence, il n`y a que quelques points techniques" qui
devraient être réglés "la semaine prochaine", a insisté de son côté le
ministre ivoirien de l`Economie, Charles Diby Koffi.
La "vente à terme" consiste à vendre par avance sur le marché international
la production non encore récoltée de la campagne de l`année suivante. Il
s`agit, avec le produit de cette vente, de garantir un prix d`achat aux
planteurs ivoiriens.
Au sortir de la grave crise politique de 2010-2011, le gouvernement du
président Alassane Ouattara compte beaucoup sur l`allègement de dette qui
serait obtenu dans le cadre du programme PPTE (Pays pauvre très endetté) du
Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, et porterait sur
quelque 4,5 milliards d`euros.
Le principal préalable est la mise en place de la réforme cacaoyère, entrée
dans sa phase pratique en janvier.
Or, en raison de la lenteur dans l`application de cette réforme, le pays ne
devrait pas pouvoir obtenir cette réduction de dette au premier trimestre
comme M. Ouattara l`espérait, désormais prévue d`ici mi-2012 au mieux, selon
des sources proches du dossier.
tmo/sba
"Il y a des aspects de la réforme qui ne sont pas encore finalisés, qui sont sur le point de l`être", a déclaré lors d`une conférence de presse à Abidjan Jorg Frieden, porte-parole d`une mission d`administrateurs de la BM, qui a passé quatre jours en Côte d`Ivoire.
"Dans cette phase de finalisation, il est impossible de se prononcer sur le moment exact" pour la réduction de dette, "mais la dynamique est là", a-t-il souligné.
Lors d`une rencontre cette semaine avec les acteurs privés de la filière
cacao, notamment les exportateurs, "nous avons constaté une convergence
importante d`intérêts et d`opinions" sur la réforme, a assuré M. Frieden.
Il a cependant convenu qu`il y avait "quelques discussions techniques" en
cours sur la mise en oeuvre du système de vente anticipée (ou "vente à
terme"), au coeur de la réforme, tout en contestant toute "différence
fondamentale".
"Il n`y a pas de divergence, il n`y a que quelques points techniques" qui
devraient être réglés "la semaine prochaine", a insisté de son côté le
ministre ivoirien de l`Economie, Charles Diby Koffi.
La "vente à terme" consiste à vendre par avance sur le marché international
la production non encore récoltée de la campagne de l`année suivante. Il
s`agit, avec le produit de cette vente, de garantir un prix d`achat aux
planteurs ivoiriens.
Au sortir de la grave crise politique de 2010-2011, le gouvernement du
président Alassane Ouattara compte beaucoup sur l`allègement de dette qui
serait obtenu dans le cadre du programme PPTE (Pays pauvre très endetté) du
Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, et porterait sur
quelque 4,5 milliards d`euros.
Le principal préalable est la mise en place de la réforme cacaoyère, entrée
dans sa phase pratique en janvier.
Or, en raison de la lenteur dans l`application de cette réforme, le pays ne
devrait pas pouvoir obtenir cette réduction de dette au premier trimestre
comme M. Ouattara l`espérait, désormais prévue d`ici mi-2012 au mieux, selon
des sources proches du dossier.
tmo/sba