La Zambie est la nouvelle reine du football africain. Dimanche les Chipolopolos ont remporté la 28ème édition de la coupe d’Afrique des nations Orange au stade de l’Amitié de Libreville devant les Eléphants de Côte d’Ivoire battus aux tirs au but (0-0 : Tab : 8-7). Les Ivoiriens donnés favoris de cette compétition sont passés à côté de leur sujet. Ils ont pleuré aussi bien dans le stade qu’en dehors. Les joueurs étaient inconsolables. Les supporters couchés à même le sol sur l’esplanade du stade. Les dirigeants avaient le visage grave. Aucune voix ne pouvait être entendue. Le destin a été cruel. A qui la faute ? Les joueurs ne doivent s’en prendre à eux-mêmes. A commencer par leur capitaine Didier Drogba qui a raté un penalty décisif. C’était le premier tournant du match. A la 27ème Gervinho s’infiltre dans la surface de réparation et il est abattu. Le penalty bien justifié est raté. Dès lors, le doute commence à s’installer. Les Zambiens prennent de plus en plus confiance. Bien organisés, ils font échouer toutes les offensives des Eléphants. Touré Yaya et Salomon Kalou sont perdus dans le match. Le joueur de Manchester City ne se retrouve pas. Plus techniques et plus collectifs, Chansa Isaac et ses partenaires sont bien présents au milieu du terrain. Ils contiennent assez bien les Eléphants. Entre temps, un duel entre Tiéné Siaka et son adversaire direct est intense. Le latéral gauche ivoirien a trop reculé devant son vis-à-vis. Bamba Souleyman en fera de même. En tout cas le côté gauche ivoirien a été très secoué par les zambiens. Cela a donné beaucoup de frayeur aux supporters. Au terme des 45 premières minutes, le constat est net : Ce match ne sera pas une partie de plaisir pour les Ivoiriens.
En seconde période, on attendait que l’équipe ivoirienne fasse la différence. Mais elle ne va pas varier son jeu. Elle ne va jamais engager une contre attaque quand il le faut. Elle reste dans son train habituel. Les joueurs retournent dans leur camp quand ils doivent plutôt avancer. Les zambiens qui n’avaient rien à perdre, jouent tranquillement comme eux et les amènent logiquement aux prolongations qui se terminent également par 0-0. Les tirs au but qui s’en suivent seront favorables aux Chipoloplos. Gervinho rate au moment où il devrait donner l’avantage à son équipe. C’était le deuxième moment décisif de la rencontre. Après le raté de Touré Kolo, un zambien est venu échouer également. Il y avait toujours égalité (7-7). La série se poursuit. Gervinho rate son tir. Le tireur zambien qui s’est bien concentré marque (8-7). Ainsi la coupe s’est envolée pour la Zambie.
Dans ce match, il faut tirer chapeau à la défense, notamment à Gosso Gosso et Touré Kolo. Le gardien de but Copa Barry a rempli son contrat. Il a sauvé sa cage à la toute première minute sur un tir puissant. Il y aussi Max Gradel et Ya Konan Didier qui ont donné une certaine vitalité à la division offensive.
Il faut tirer leçon de ce énième échec et repartir du bon pied.
Ephrem Touboui
Envoyé spécial à Libreville
En seconde période, on attendait que l’équipe ivoirienne fasse la différence. Mais elle ne va pas varier son jeu. Elle ne va jamais engager une contre attaque quand il le faut. Elle reste dans son train habituel. Les joueurs retournent dans leur camp quand ils doivent plutôt avancer. Les zambiens qui n’avaient rien à perdre, jouent tranquillement comme eux et les amènent logiquement aux prolongations qui se terminent également par 0-0. Les tirs au but qui s’en suivent seront favorables aux Chipoloplos. Gervinho rate au moment où il devrait donner l’avantage à son équipe. C’était le deuxième moment décisif de la rencontre. Après le raté de Touré Kolo, un zambien est venu échouer également. Il y avait toujours égalité (7-7). La série se poursuit. Gervinho rate son tir. Le tireur zambien qui s’est bien concentré marque (8-7). Ainsi la coupe s’est envolée pour la Zambie.
Dans ce match, il faut tirer chapeau à la défense, notamment à Gosso Gosso et Touré Kolo. Le gardien de but Copa Barry a rempli son contrat. Il a sauvé sa cage à la toute première minute sur un tir puissant. Il y aussi Max Gradel et Ya Konan Didier qui ont donné une certaine vitalité à la division offensive.
Il faut tirer leçon de ce énième échec et repartir du bon pied.
Ephrem Touboui
Envoyé spécial à Libreville