La 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui s’est achevée, hier, au Gabon, aura démontré à quel point certains natifs de la Côte d’Ivoire n’ont jamais porté le pays dans leur cœur. Ils n’aimaient que leurs mesquins et sectaires avantages que leur procurait le pouvoir Gbagbo. Une fois Gbagbo parti, ils sont devenus les farouches ennemis de la Côte d’Ivoire au point d’organiser des prières sataniques pour le malheur de leur propre pays. Avant même l’entame de la Can 2012, ils organisaient déjà des séances d’incantation à l’endroit des esprits des ténèbres pour que les Eléphants perdent. Parce que dans leur entendement, une victoire de la Côte d’Ivoire rejaillirait sur le Président Ouattara et ferait oublier Gbagbo. Hier donc, au moment où tous les Ivoiriens dignes de ce nom priaient pour la victoire finale des Eléphants devant la Zambie, ils étaient en pleine sorcellerie pour que la coupe ne vienne pas à Abidjan. Et lorsqu’à l’issue de la série de 9 tirs au but, les Eléphants ont perdu in extrémis, ce fut une explosion de joie dans le camp de ces pro-Gbagbo qui ne l’ont pas cachée. A Vridi, à Yopougon, à Koumassi… ils sont même sortis pour danser, chanter et réclamer la réinstallation de Gbagbo au pouvoir. Comme si c’est à la suite d’une coupe d’Afrique que Gbagbo avait perdu le pouvoir. Ces gens, qui jusque-là, se disaient patriotes, ont démontré à la face du monde que le bonheur du pays n’est pas leur tasse de thé.
O. Chérif
O. Chérif