Les Eléphants footballeurs ont regagné Abidjan, hier, après leur participation à la 28e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) où ils ont occupé la deuxième place. Une foule extraordinaire les a escortés de l’aéroport jusqu’à leur hôtel.
Sans rancune ni arrière pensée. Debout, comme un seul homme, le peuple ivoirien a rendu un vibrant hommage, hier, à ses athlètes footballeurs revenus de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. De la place Akwaba (Port-Bouët), au grand carrefour de Koumassi en passant par celui de Marcory et le carrefour Solibra à Treichville, les populations, à l’unisson, ont dit merci à leurs joueurs. Automobilistes et surtout les motocyclistes (les plus bruyants), par milliers, ont fait résonner leurs klaxons le temps d’un long cortège pour saluer la bravoure de ces enfants du pays partis défendre les couleurs du drapeau national. Une mobilisation exceptionnelle qui a fait pleurer plusieurs joueurs.
Ne s’attendaient-ils pas à un tel accueil ? Tout laisse à croire cela. A 17h, l’avion transportant les joueurs estampillé ‘’Small Planet Airlines’’ prend contact du tarmac de l’aéroport Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. C’est l’entraîneur, François Zahoui qui respire le premier l’air abidjanais. Une rangée de personnalités des plus prestigieuses du pays conduite par le président Alassane Ouattara l’attend au bas de l’échelle de coupée. C’est le premier test. Si le coach a surmonté l’épreuve, cette résistance ne sera que momentanée pour le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Sidy Diallo qui rejoint le hall de réception, fond en larme avant de quitter le tapis rouge. A l’aide d’un mouchoir de poche, il essuie ses yeux pour empêcher les gouttes de perler sur son visage. Travailleurs de l’aéroport, personnalités, journalistes et membres du protocole des hauts responsables du pays saluent par des applaudissements chaque passage des joueurs. Max Gradel atteint la salle la tête baissée.
Cheick Tioté et Yaya Touré font pareil. Deuxième test. Après les mots d’encouragement du chef de l’Etat, c’est une fanfare qui accueille les joueurs. Dans la cour de l’aéroport où étaient installées les têtes couronnées, responsables religieux, comité d’animation et de soutien et une foule noire galvanisée par une fanfare et des majorettes en transe, la sensibilité de Copa Barry est touchée. Il laisse couler quelques larmes. Une jeune fille s’accroche à Didier Drogba malgré le service de sécurité renforcé. Le tour d’horizon effectué, cap est mis sur la ville. La sortie de l’aérogare est pénible. Les Ivoiriens et Ivoiriennes n’ont qu’un seul but. Dire à leurs idoles qu’ils n’ont aucune rancœur. Au contraire, qu’ils sont fiers d’eux. Tout le long du trajet, ils sont congratulés par des cris de joie, des salutations de la main ou des bruits de klaxon.
Sanou A.
Sans rancune ni arrière pensée. Debout, comme un seul homme, le peuple ivoirien a rendu un vibrant hommage, hier, à ses athlètes footballeurs revenus de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. De la place Akwaba (Port-Bouët), au grand carrefour de Koumassi en passant par celui de Marcory et le carrefour Solibra à Treichville, les populations, à l’unisson, ont dit merci à leurs joueurs. Automobilistes et surtout les motocyclistes (les plus bruyants), par milliers, ont fait résonner leurs klaxons le temps d’un long cortège pour saluer la bravoure de ces enfants du pays partis défendre les couleurs du drapeau national. Une mobilisation exceptionnelle qui a fait pleurer plusieurs joueurs.
Ne s’attendaient-ils pas à un tel accueil ? Tout laisse à croire cela. A 17h, l’avion transportant les joueurs estampillé ‘’Small Planet Airlines’’ prend contact du tarmac de l’aéroport Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. C’est l’entraîneur, François Zahoui qui respire le premier l’air abidjanais. Une rangée de personnalités des plus prestigieuses du pays conduite par le président Alassane Ouattara l’attend au bas de l’échelle de coupée. C’est le premier test. Si le coach a surmonté l’épreuve, cette résistance ne sera que momentanée pour le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Sidy Diallo qui rejoint le hall de réception, fond en larme avant de quitter le tapis rouge. A l’aide d’un mouchoir de poche, il essuie ses yeux pour empêcher les gouttes de perler sur son visage. Travailleurs de l’aéroport, personnalités, journalistes et membres du protocole des hauts responsables du pays saluent par des applaudissements chaque passage des joueurs. Max Gradel atteint la salle la tête baissée.
Cheick Tioté et Yaya Touré font pareil. Deuxième test. Après les mots d’encouragement du chef de l’Etat, c’est une fanfare qui accueille les joueurs. Dans la cour de l’aéroport où étaient installées les têtes couronnées, responsables religieux, comité d’animation et de soutien et une foule noire galvanisée par une fanfare et des majorettes en transe, la sensibilité de Copa Barry est touchée. Il laisse couler quelques larmes. Une jeune fille s’accroche à Didier Drogba malgré le service de sécurité renforcé. Le tour d’horizon effectué, cap est mis sur la ville. La sortie de l’aérogare est pénible. Les Ivoiriens et Ivoiriennes n’ont qu’un seul but. Dire à leurs idoles qu’ils n’ont aucune rancœur. Au contraire, qu’ils sont fiers d’eux. Tout le long du trajet, ils sont congratulés par des cris de joie, des salutations de la main ou des bruits de klaxon.
Sanou A.