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Sport Publié le mardi 14 février 2012 | Nord-Sud

Allo Nasser

La vie continue, m’a lancé une Ivoirienne pleine de bonne humeur. C’est ce que je retiens de plus important. La dureté de l’épreuve ne doit pas stopper le projet de relance et de rajeunissement du football ivoirien. Il ne faudra donc pas trop s’enliser après cette autre finale perdue. Car en définitive, la Côte d’Ivoire n’a pas été volée en finale. C’est vrai que pour Drogba, Yaya Touré, Maestro et autres joueurs qui couraient derrière un titre, ce sera très dur d’arrêter sans rien dans la gibecière. Mais le plus important c’est la continuité, l’avenir, l’intérêt collectif. Pas les déceptions individuelles. Une fois de plus, on a vu combien il faut ranger au placard les statistiques, les palmarès, «les logiques» et autres argumentations. Il n’y a que la réalité du temps T qui compte.

On avait entendu dire que pour gagner une coupe, il faut une grande défense. Je crois aussi et surtout qu’il faut une grande attaque. Et sur ce plan, l’équipe de Côte d’Ivoire était trop dépendante d’un exploit individuel. Le genre d’éclair comme celui de Gervinho face au Mali n’a plus eu lieu. Les Zambiens ayant bien pris leurs dispositions sur ce plan. On pourra faire et refaire le match avec des SI, on ne pourra rien changer. Cela ne servirait pas à grand-chose de mettre la faute sur un individu ou sur un fait précis. Il faut se souvenir de la confiance débordante qui nous animait et surtout assimiler la leçon. Pour se remettre au travail. Il y a un championnat qui se meurt à relancer. Un public à ramener dans les gradins. Une orientation technique à redéfinir. Une politique de formation trop orientée vers «l’exportation» à assainir. De sacrés dossiers qui dénotent de la mauvaise santé du football national. Une santé précaire qui était masquée par cette génération spontanée qui va peut-être s’en aller. Se remettre au travail donc serait la façon la plus positive de tirer des leçons de ce demi-échec. Non, je ne pense pas que l’échec soit total même si la douleur, elle, est insupportable. Ne mélangeons pas les choses. Cela permettrait de mieux se relever.

Nasser EL FADEL
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