Au terme d’une finale très disputée, la Zambie est venue à bout de la Côte d’Ivoire (0-0, tab 8-7). Les Chipolopolos ont montré plus d’envie et de détermination.
Zambie-Côte d’Ivoire :
(0-0, tab 8-7)
Stade de l’Amitié de Libreville
(Gabon)
Arbitre : Diatta Badara (Sénégal)
Les équipes
Zambie: Kennedy, Chisamba, Musunda, Himoonde, Davies, Katongo, Stoppila, Kennedy, Kalaba et Mayuka. Coach: Hervé Renard
Côte d’Ivoire: Copa, Gosso, Tiéné, Bamba, Kolo, Tioté, Yaya, Zokora, Gervinho, Kalou et Drogba.
Coach: François Zahoui
La génération Didier Drogba est sans doute maudite. Elle vient encore d’échouer en finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. Comme en 2006 au Caire face à l’Egypte, elle est tombée aux tirs au but face à la Zambie (0-0 tab 8-7) en finale de la 28e édition de la CAN au Stade de l’Amitié de Libreville. Les larmes de Gosso Gosso, Max Gradel, Kolo Touré ont fait le tour du monde. Dimanche soir, l’hôtel des Eléphants à Agondjé, à quelques encablures du théâtre de cette finale maudite pour eux ressemblait à un cimetière. Les policiers gabonais ont pris position devant l’entrée de l’enceinte. Pour des raisons de sécurité. «C’est vraiment intenable de perdre une finale», a déclaré Kolo Touré, le défenseur ivoirien de Manchester City. La déception est énorme, car c’est tout un peuple qui attendait ce sacre-là. Mais il était écrit dans le ciel de Libreville, que François Zahoui et ses poulains ne retourneraient pas à Abidjan avec ce trophée-là.
Que dire de ce penalty raté de Drogba à 20 minutes de la fin ? Le tournant d’une finale, qui a largement été dominé par les Chipolopolos. Un Drogba bien transparent, qui continue de rater ses grands rendez-vous. Des minutes après le coup de sifflet final, tard dans la nuit, les joueurs zambiens ont chanté et dansé avec Hervé Renard, le technicien français de cette sélection. «Nous sommes champions, nous sommes champions…», scandent Chris Katongo et les autres. Ils ont la tête dans les étoiles. Normal, ils viennent de remporter leur premier trophée en Coupe d’Afrique des Nations. Les Chipolopolos sont aux anges. Sur la pelouse du Stade de l’Amitié, ils courent dans tous les sens comme des écoliers dans une cour de récré. Stopilia, Kabala et autres foncent vers la tribune Est pour saluer leurs supporters. Le Stade de l’Amitié chavire de bonheur. L’émotion est au rendez-vous.
Car il y a de la joie. «Je dédie cette victoire à tous nos disparus de 1993 ici au Gabon», lâche Hervé Renard. Côté Eléphants, c’est le train qui n’est pas arrivé à l’heure. Ils ont été en souffrance face à cette belle équipe zambienne, qui a produit du jeu et du spectacle. Qui a démontré plus de détermination et plus d’envie. Les Eléphants, eux, n’ont jamais su prendre le match par le bon bout. Avec une entame bien décevante. Ce qui a gonflé le moral des hommes venus de Lusaka. Pourtant jusqu’au bout de la nuit, le match restera bloqué (0-0), jusqu’à la séance des tirs au but. Et ce sont les Chipolopolos qui vont se montrer plus adroits (8-7). En tout cas, les Eléphants ont raté le sprint final. Et dimanche nuit, le Stade de l’Amitié a été leur cimetière.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Libreville
Zambie-Côte d’Ivoire :
(0-0, tab 8-7)
Stade de l’Amitié de Libreville
(Gabon)
Arbitre : Diatta Badara (Sénégal)
Les équipes
Zambie: Kennedy, Chisamba, Musunda, Himoonde, Davies, Katongo, Stoppila, Kennedy, Kalaba et Mayuka. Coach: Hervé Renard
Côte d’Ivoire: Copa, Gosso, Tiéné, Bamba, Kolo, Tioté, Yaya, Zokora, Gervinho, Kalou et Drogba.
Coach: François Zahoui
La génération Didier Drogba est sans doute maudite. Elle vient encore d’échouer en finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. Comme en 2006 au Caire face à l’Egypte, elle est tombée aux tirs au but face à la Zambie (0-0 tab 8-7) en finale de la 28e édition de la CAN au Stade de l’Amitié de Libreville. Les larmes de Gosso Gosso, Max Gradel, Kolo Touré ont fait le tour du monde. Dimanche soir, l’hôtel des Eléphants à Agondjé, à quelques encablures du théâtre de cette finale maudite pour eux ressemblait à un cimetière. Les policiers gabonais ont pris position devant l’entrée de l’enceinte. Pour des raisons de sécurité. «C’est vraiment intenable de perdre une finale», a déclaré Kolo Touré, le défenseur ivoirien de Manchester City. La déception est énorme, car c’est tout un peuple qui attendait ce sacre-là. Mais il était écrit dans le ciel de Libreville, que François Zahoui et ses poulains ne retourneraient pas à Abidjan avec ce trophée-là.
Que dire de ce penalty raté de Drogba à 20 minutes de la fin ? Le tournant d’une finale, qui a largement été dominé par les Chipolopolos. Un Drogba bien transparent, qui continue de rater ses grands rendez-vous. Des minutes après le coup de sifflet final, tard dans la nuit, les joueurs zambiens ont chanté et dansé avec Hervé Renard, le technicien français de cette sélection. «Nous sommes champions, nous sommes champions…», scandent Chris Katongo et les autres. Ils ont la tête dans les étoiles. Normal, ils viennent de remporter leur premier trophée en Coupe d’Afrique des Nations. Les Chipolopolos sont aux anges. Sur la pelouse du Stade de l’Amitié, ils courent dans tous les sens comme des écoliers dans une cour de récré. Stopilia, Kabala et autres foncent vers la tribune Est pour saluer leurs supporters. Le Stade de l’Amitié chavire de bonheur. L’émotion est au rendez-vous.
Car il y a de la joie. «Je dédie cette victoire à tous nos disparus de 1993 ici au Gabon», lâche Hervé Renard. Côté Eléphants, c’est le train qui n’est pas arrivé à l’heure. Ils ont été en souffrance face à cette belle équipe zambienne, qui a produit du jeu et du spectacle. Qui a démontré plus de détermination et plus d’envie. Les Eléphants, eux, n’ont jamais su prendre le match par le bon bout. Avec une entame bien décevante. Ce qui a gonflé le moral des hommes venus de Lusaka. Pourtant jusqu’au bout de la nuit, le match restera bloqué (0-0), jusqu’à la séance des tirs au but. Et ce sont les Chipolopolos qui vont se montrer plus adroits (8-7). En tout cas, les Eléphants ont raté le sprint final. Et dimanche nuit, le Stade de l’Amitié a été leur cimetière.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Libreville