Pour la deuxième fois de leur histoire, les Eléphants de Côte d’Ivoire sont tombés en finale de la Coupe d’Afrique des nations. Comme en 2006 en Egypte, c’est aux tirs au but que Didier Drogba et ses amis sont tombés. Mais si en 2006, la douleur était moindre, car l’adversaire était le pays hôte et s’appelait l’Egypte et qu’en plus la Côte d’ Ivoire revenait à cette compétition après avoir raté le rendez-vous de Tunisie 2004, cette année, la douleur était palpable. Et les joueurs n’ont pas fait semblant. Heureusement que le Président Alassane Ouattara était à Libreville, pour les réconforter. Il a eu un mot gentil pour chaque joueur. Pour leur dire que c’était une compétition, un match qu’ils ont perdu, mais ils pourront en gagner d’autres à l’avenir. Pourvu qu’ils se mettent au travail. En effet, les tirs au but étaient finis, il y a quelques minutes. Et les Eléphants viennent d’échouer dans leur tentative de reconquête de la Can. Chacun va de son côté, qui pour pleurer à chaudes larmes comme le jeune Max Gradel ou pour se défouler sur l’entraîneur, Zahoui François, comme Touré Yaya. Très calmement, le président Alassane Ouattara est descendu sur la pelouse du stade de l’Amitié sino-gabonais pour prendre chaque membre de la sélection dans ses bras. Comme un père qui, lorsque son fils a le blues, vient à son secours. Certains affirment même qu’il aurait cédé à l’émotion de ses « petits ». Vrai ou faux, toujours est-il que l’homme, malgré la hauteur qu’il voulait garder après cet échec, semblait atteint. A raison, certainement, parce qu’une finale de Can, on ne l’a joue pas chaque jour. Pour mieux montrer son affection à Didier Drogba et ses partenaires, à la fin de la rencontre, il s’est rendu à leur hôtel d’Agondje 1 pour les réconforter encore une fois.
G. AHOUTOU (à Libreville)
G. AHOUTOU (à Libreville)