Contrairement aux vœux des Ivoiriens, les Eléphants de Côte d’Ivoire sont rentrés le lundi 13 février 2012 au bercail sans le trophée de la coupe d’Afrique des nations qu’ils ont perdu la veille face aux Zambiens. Toutefois, Didier Drogba et ses partenaires ont bénéficié d’un accueil des grands jours à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, à la hauteur de leur rang (finaliste).
Ce lundi 13 février 2012, à 17h17mn, lorsque Didier Drogba sortait de l’avion d’une compagnie gabonaise affrété spécialement, c’est à pas pesant qu’il descendait l’échelle de coupé pour rejoindre le reste de la troupe. Le visage quasiment fermé et certainement plein de remords il est surpris par une clameur d’un monde fou massé devant le salon d’honneur qui regardait à l’écran géant les joueurs descendre un à un. C’est finalement arborant un sourire qu’il est accueilli au bas de l’échelle par le Président de la République Alassane Ouattara. En plus de Drogba, Gosso Gosso, Kalou Salomon, Copa Barry, Bamba Souleymane et le joueur animateur Eboué Emmanuel ont bénéficié d’ovations très nourries d’inconditionnels hystériques. C’est sur le tapis rouge que les vingt trois acteurs et Faé Ermesse ont rejoint le salon d’honneur accompagnés par des gamins (de 7 à 11 ans) dont les tricots portaient le nom de leur « hôte ». Après l’intermède du salon d’honneur d’une quinzaine de minutes, le staff technique et les joueurs décident de saluer les supporters venus en nombre les attendre. C’est le délire total. La longue attente (de 11h à 17h) n’a rien enlevé à la joie des Ivoiriens que les policiers, les gendarmes et les éléments de la garde républicaine ont du mal à maintenir derrière les barrières métalliques de protection. Ces Forces de l’ordre ont du user quelquefois de violence légitime pour repousser les fans clubs qui voulaient forcément que leur idole sache leur présence. Même les têtes couronnées, les membres du gouvernement, les présidents d’institution et les chefs religieux n’ont pu résister à la popularité des finalistes malheureux de la 28ème Can : de chaleureuses poignées de mains avec des paroles d’encouragements aux acteurs et au staff technique n’ont pas manqué.
Une si longue attente
Annoncée pour 13h, puis 14h 30mn, c’est finalement à 17h03mn que l’avion de la compagnie aérienne privée Small planet airlines, d’immatriculation gabonaise Ly-Flh, a foulé le sol ivoirien, avec à son bord l’équipe nationale de Côte d’Ivoire et toute sa délégation conduite par le ministre des Sports, Légré Philippe. Ce retard est dû, selon de sources aéroportuaires (ivoiriennes et gabonaises), à une intempérie à Libreville qui a retardé le vol des Ivoiriens qui devrait partir de la capitale gabonaise à 12h pour se retrouver à Abidjan deux heures plus tard. Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara lui a eu plus de chance en quittant Libreville très tôt pour se rendre à Ouagadougou. C’est pourquoi, son avion (le gruman présidentiel immatriculé Tu-Vao) a rallié Abidjan à 15h 22mn. Mais comme les autres Ivoiriens, il a dû patienter une heure trente neuf minutes pour voir arriver les Eléphants. Le chef de l’Etat et ceux qui ont effectué le déplacement de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny ont eu plus de chance que de nombreux Ivoiriens qui ont pris d’assaut le boulevard Valérie Giscard d’Estaing. Eux qui ont attendu de 11h jusqu’au dans la soirée pour voir passer le car des Eléphants. Mais la joie était encore à son comble.
Les félicitations d’Ado
Les minutes passées au salon d’honneur ont été réconfortantes pour Didier Drogba, ses partenaires et l’encadrement technique des Eléphants de Côte d’Ivoire qui sont rentrés « bredouilles ». De fait, le président de la République qui a pris un instant la parole leur a prodigué des sages conseils : « Je voudrais vous exprimer toute ma fierté. Nos compatriotes sont également fiers de vous, car vous avez eu un parcours sans faute. En réalité, vous n’avez pas perdu le match. Nous n’avons pas eu de chance. Vous avez rendu un hommage à notre nation. Le sport est ce qu’il est, il y a des jours de chance et de jours sans la chance » les a-t-il consolé, profitant de l’occasion pour les galvaniser pour les batailles futures « Ce n’est que partie remise. Nous sommes certains que cette équipe va nous rapporter des lauriers. Découragement n’est pas Ivoirien. Ressourcez-vous et l’année prochaine, en Afrique du Sud, ayez la même détermination pour nous ramener la coupe. Je vous dis bravo ! », a-t-il conclu sous les applaudissements des invités et des joueurs eux-mêmes à qui le message a été clairement adressé.
M’BRA Konan
Ce lundi 13 février 2012, à 17h17mn, lorsque Didier Drogba sortait de l’avion d’une compagnie gabonaise affrété spécialement, c’est à pas pesant qu’il descendait l’échelle de coupé pour rejoindre le reste de la troupe. Le visage quasiment fermé et certainement plein de remords il est surpris par une clameur d’un monde fou massé devant le salon d’honneur qui regardait à l’écran géant les joueurs descendre un à un. C’est finalement arborant un sourire qu’il est accueilli au bas de l’échelle par le Président de la République Alassane Ouattara. En plus de Drogba, Gosso Gosso, Kalou Salomon, Copa Barry, Bamba Souleymane et le joueur animateur Eboué Emmanuel ont bénéficié d’ovations très nourries d’inconditionnels hystériques. C’est sur le tapis rouge que les vingt trois acteurs et Faé Ermesse ont rejoint le salon d’honneur accompagnés par des gamins (de 7 à 11 ans) dont les tricots portaient le nom de leur « hôte ». Après l’intermède du salon d’honneur d’une quinzaine de minutes, le staff technique et les joueurs décident de saluer les supporters venus en nombre les attendre. C’est le délire total. La longue attente (de 11h à 17h) n’a rien enlevé à la joie des Ivoiriens que les policiers, les gendarmes et les éléments de la garde républicaine ont du mal à maintenir derrière les barrières métalliques de protection. Ces Forces de l’ordre ont du user quelquefois de violence légitime pour repousser les fans clubs qui voulaient forcément que leur idole sache leur présence. Même les têtes couronnées, les membres du gouvernement, les présidents d’institution et les chefs religieux n’ont pu résister à la popularité des finalistes malheureux de la 28ème Can : de chaleureuses poignées de mains avec des paroles d’encouragements aux acteurs et au staff technique n’ont pas manqué.
Une si longue attente
Annoncée pour 13h, puis 14h 30mn, c’est finalement à 17h03mn que l’avion de la compagnie aérienne privée Small planet airlines, d’immatriculation gabonaise Ly-Flh, a foulé le sol ivoirien, avec à son bord l’équipe nationale de Côte d’Ivoire et toute sa délégation conduite par le ministre des Sports, Légré Philippe. Ce retard est dû, selon de sources aéroportuaires (ivoiriennes et gabonaises), à une intempérie à Libreville qui a retardé le vol des Ivoiriens qui devrait partir de la capitale gabonaise à 12h pour se retrouver à Abidjan deux heures plus tard. Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara lui a eu plus de chance en quittant Libreville très tôt pour se rendre à Ouagadougou. C’est pourquoi, son avion (le gruman présidentiel immatriculé Tu-Vao) a rallié Abidjan à 15h 22mn. Mais comme les autres Ivoiriens, il a dû patienter une heure trente neuf minutes pour voir arriver les Eléphants. Le chef de l’Etat et ceux qui ont effectué le déplacement de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny ont eu plus de chance que de nombreux Ivoiriens qui ont pris d’assaut le boulevard Valérie Giscard d’Estaing. Eux qui ont attendu de 11h jusqu’au dans la soirée pour voir passer le car des Eléphants. Mais la joie était encore à son comble.
Les félicitations d’Ado
Les minutes passées au salon d’honneur ont été réconfortantes pour Didier Drogba, ses partenaires et l’encadrement technique des Eléphants de Côte d’Ivoire qui sont rentrés « bredouilles ». De fait, le président de la République qui a pris un instant la parole leur a prodigué des sages conseils : « Je voudrais vous exprimer toute ma fierté. Nos compatriotes sont également fiers de vous, car vous avez eu un parcours sans faute. En réalité, vous n’avez pas perdu le match. Nous n’avons pas eu de chance. Vous avez rendu un hommage à notre nation. Le sport est ce qu’il est, il y a des jours de chance et de jours sans la chance » les a-t-il consolé, profitant de l’occasion pour les galvaniser pour les batailles futures « Ce n’est que partie remise. Nous sommes certains que cette équipe va nous rapporter des lauriers. Découragement n’est pas Ivoirien. Ressourcez-vous et l’année prochaine, en Afrique du Sud, ayez la même détermination pour nous ramener la coupe. Je vous dis bravo ! », a-t-il conclu sous les applaudissements des invités et des joueurs eux-mêmes à qui le message a été clairement adressé.
M’BRA Konan
