Voici vingt ans que la Côte d’Ivoire court après le trophée de la Coupe d’Afrique des nations. Après celle gagnée en 1992. Les différents gouvernants qui se sont succédé à la tête du pays y sont allés de leur contribution et de leur participation. Les générations de footballeurs aussi. Le ciel a voulu que ce soit la génération Drogba qui la gagne. Mais après quatre tentatives. Avec l’absence du Cameroun, l’Egypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud, des voix se sont élevées pour dire que cette 28ème édition était réservée aux petites nations de foot. Mais ce qu’elles ne disent pas ou qu’elles ont sans doute oublié, c’est que ces ‘‘grands’’ n’ont pas signé forfait. Ils n’ont pas non plus demandé une permission ou une dérogation spéciale à la Caf pour se reposer. Elles ont bel et bien été éliminées. Par les ‘‘petites’’ nations qui ont disputé cette compétition. Qu’on arrête donc. Ça c’est d’un. De deux, l’Organisation des Nations Unies (Onu) a fait un communiqué dans lequel elle réaffirme son soutien à la Côte d’Ivoire. En voici le contenu. « L’Onu continuera d’appuyer le processus de paix en Côte d’Ivoire par tous les moyens dont elle dispose dont le sport, pour une sortie de crise définitive, durable et inclusive ». Des voix se sont encore élevées pour dire que l’Onu a choisi son camp avant la finale Zambie-Côte d’Ivoire. En quoi un communiqué qui, de surcroit, n’est pas adressé à la Caf, encore moins au commissaire au match, peut-il influencer le résultat d’un match ? Des insinuations qui n’ont pour seul but que de dévaluer la Coupe de la Côte d’Ivoire. Mais comme on le dit en Côte d’Ivoire, « On fait rien avec ça ! ». La Coupe est bel et bien là ! Elle rentre dans le palmarès de la Côte d’Ivoire. Le reste n’est pas important.
Tibet Kipré, à Libreville
Tibet Kipré, à Libreville