La Zambie vient de se hisser sur la plus haute marche du football africain. Elle s’est imposée face aux éléphants de Côte d’Ivoire après l’épreuve des tirs aux buts. Succédant ainsi aux pharaons d’Egypte.
A l’affiche de la finale de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations, éléphants de Côte d’Ivoire contre les chipolopolos de Zambie. Une finale qui à y voir de près paraissait déséquilibrée du fait du classement selon la Fifa de ces deux équipes. Etaient donc opposés le 18e et le 71e mondial. Un match âprement disputé tant les deux équipes avaient chacune à cœur de remporter ce trophée. Avec chacune dans son palmarès trois participations à la finale de la Can, ces deux formations, avaient un défi à relever. Pour l’une, il fallait ramener à la maison ce trophée après vingt ans et pour l’autre le remporter en hommage des disparus du crash de 1993. Une finale très arrachée parce que même les 120 minutes de jeu n’ont pas suffi aux deux équipes pour se départager. Avec plus de baraka, la Zambie a pu l’emporter au terme des épreuves de tirs aux buts : 8 tirs contre 7. (Le Zambien Christopher Katongo élu meilleur joueur du tournoi)
L’âme des disparus a plané sur le stade de l’amitié….
En remportant ce trophée continental, la Zambie vient confirmer qu’elle a muri et que les échecs lors des finales de 1974 face au Zaïre (0-2) et en 1994 face au Nigeria (1-2) lui ont servi de leçon. Cette équipe entièrement « fabriquée » par le coach français Hervé Renard a su s’imposer dès le début de la compétition par un jeu assez limpide et des joueurs très dévoués et déterminés. Avec des joueurs dont la moyenne d’âge est de 26 ans et issus pour la quasi-totalité du championnat local. Comme pour se donner toutes les chances, un hommage a été rendu par les poulains de Hervé Renard à leurs aînés décédés à la suite d’un accident d’avion. Hommage qui d’ailleurs n’aura pas été vain puisque les esprits ont plané sur le stade de l’amitié de Libreville pour veiller sur les chipolopolos. L’on a encore en mémoire ce crash qui s’est produit le 27 avril 1993 au large des côtes de Libreville. L’avion qui transportait l’équipe national vers le Sénégal où elle devait disputer un match comptant pour la qualification à la coupe du monde de 94 venait de s’écraser. Avec à son bord une trentaine de passagers au nombre desquels se trouvaient 18 joueurs de l’équipe nationale zambienne. Deux jours avant le coup d’envoi de la 28e finale de la Can, les joueurs ont décidé de déposer des gerbes de fleur au lieu où l’avion avait crashé. Les esprits ont apporté leur soutien aux chipolopolos. Parce qu’ils ont plané sur le stade de l’amitié du début à la fin de cette finale historique. Avec ce trophée, la Zambie vient ainsi d’ajouter une grosse note à son palmarès.
Abidjan, la consternation…
Le parcours des éléphants à cette phase finale de la Can 2012 avait réussi à les réconcilier avec le peuple qui s’était désolidarisé tant les échecs se succédaient après le sacre de 1992. Cette fois c’était la bonne clamaient certains supporters qui étaient plus que convaincus du retour de « Dame » coupe sur les bords de la lagune ébrié. Au point même que déjà en début de journée, toute la ville s’était habillée aux couleurs du drapeau national : orange, blanc et vert. Peu avant que le coup d’envoi ne soit donné, c’était un véritable tohu-bohu. Bruit de klaxons, de sifflet et de vuvuzela. C’était la fête avant même le coup de sifflet final. Lorsque le coup d’envoi est donné tout s’est s’arrêté dans Abidjan. Plus aucun véhicule ne circule. Les rues étaient désertes. Chacun était devant son petit écran à la maison ou dans un maquis pour suivre le match entre ami. Le jeu produit par les éléphants achève de convaincre les millions d’ivoiriens de ce que la coupe sera sienne. « Découragement n’est pas ivoirien » a-t-on coutume de dire. Même après le pénalty manqué du capitaine Didier Drogba, la foi était toujours au rendez-vous. Là encore les bruits se faisaient encore entendre. Jusqu’à ce que le dernier tireur des éléphants Gervais Kouassi dit Gervinho vienne à manquer son pénalty.
Ça y est le sort des ivoiriens est scellé et la coupe venait encore d’échapper aux pachydermes. Du côté des supporters, c’est la consternation. C’est une ambiance de deuil. Certains éclatent en sanglot quand d’autres se lancent dans des élucubrations, et des accusations à n’en point finir. « Si Drogba avait scoré. C’en était fini » murmuraient certains supporters. Hélas, les maquis qui avaient fait leur provision dans la perspective d’une victoire des éléphants n’ont pas reçu l’affluence à laquelle ils s’attendaient. Chacun a préféré rentrer chez lui afin de mieux digérer cette défaite. En attendant que la prochaine Can qui aura lieu en 2013 en Afrique du Sud soit la bonne.
Hermann DJEA
A l’affiche de la finale de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations, éléphants de Côte d’Ivoire contre les chipolopolos de Zambie. Une finale qui à y voir de près paraissait déséquilibrée du fait du classement selon la Fifa de ces deux équipes. Etaient donc opposés le 18e et le 71e mondial. Un match âprement disputé tant les deux équipes avaient chacune à cœur de remporter ce trophée. Avec chacune dans son palmarès trois participations à la finale de la Can, ces deux formations, avaient un défi à relever. Pour l’une, il fallait ramener à la maison ce trophée après vingt ans et pour l’autre le remporter en hommage des disparus du crash de 1993. Une finale très arrachée parce que même les 120 minutes de jeu n’ont pas suffi aux deux équipes pour se départager. Avec plus de baraka, la Zambie a pu l’emporter au terme des épreuves de tirs aux buts : 8 tirs contre 7. (Le Zambien Christopher Katongo élu meilleur joueur du tournoi)
L’âme des disparus a plané sur le stade de l’amitié….
En remportant ce trophée continental, la Zambie vient confirmer qu’elle a muri et que les échecs lors des finales de 1974 face au Zaïre (0-2) et en 1994 face au Nigeria (1-2) lui ont servi de leçon. Cette équipe entièrement « fabriquée » par le coach français Hervé Renard a su s’imposer dès le début de la compétition par un jeu assez limpide et des joueurs très dévoués et déterminés. Avec des joueurs dont la moyenne d’âge est de 26 ans et issus pour la quasi-totalité du championnat local. Comme pour se donner toutes les chances, un hommage a été rendu par les poulains de Hervé Renard à leurs aînés décédés à la suite d’un accident d’avion. Hommage qui d’ailleurs n’aura pas été vain puisque les esprits ont plané sur le stade de l’amitié de Libreville pour veiller sur les chipolopolos. L’on a encore en mémoire ce crash qui s’est produit le 27 avril 1993 au large des côtes de Libreville. L’avion qui transportait l’équipe national vers le Sénégal où elle devait disputer un match comptant pour la qualification à la coupe du monde de 94 venait de s’écraser. Avec à son bord une trentaine de passagers au nombre desquels se trouvaient 18 joueurs de l’équipe nationale zambienne. Deux jours avant le coup d’envoi de la 28e finale de la Can, les joueurs ont décidé de déposer des gerbes de fleur au lieu où l’avion avait crashé. Les esprits ont apporté leur soutien aux chipolopolos. Parce qu’ils ont plané sur le stade de l’amitié du début à la fin de cette finale historique. Avec ce trophée, la Zambie vient ainsi d’ajouter une grosse note à son palmarès.
Abidjan, la consternation…
Le parcours des éléphants à cette phase finale de la Can 2012 avait réussi à les réconcilier avec le peuple qui s’était désolidarisé tant les échecs se succédaient après le sacre de 1992. Cette fois c’était la bonne clamaient certains supporters qui étaient plus que convaincus du retour de « Dame » coupe sur les bords de la lagune ébrié. Au point même que déjà en début de journée, toute la ville s’était habillée aux couleurs du drapeau national : orange, blanc et vert. Peu avant que le coup d’envoi ne soit donné, c’était un véritable tohu-bohu. Bruit de klaxons, de sifflet et de vuvuzela. C’était la fête avant même le coup de sifflet final. Lorsque le coup d’envoi est donné tout s’est s’arrêté dans Abidjan. Plus aucun véhicule ne circule. Les rues étaient désertes. Chacun était devant son petit écran à la maison ou dans un maquis pour suivre le match entre ami. Le jeu produit par les éléphants achève de convaincre les millions d’ivoiriens de ce que la coupe sera sienne. « Découragement n’est pas ivoirien » a-t-on coutume de dire. Même après le pénalty manqué du capitaine Didier Drogba, la foi était toujours au rendez-vous. Là encore les bruits se faisaient encore entendre. Jusqu’à ce que le dernier tireur des éléphants Gervais Kouassi dit Gervinho vienne à manquer son pénalty.
Ça y est le sort des ivoiriens est scellé et la coupe venait encore d’échapper aux pachydermes. Du côté des supporters, c’est la consternation. C’est une ambiance de deuil. Certains éclatent en sanglot quand d’autres se lancent dans des élucubrations, et des accusations à n’en point finir. « Si Drogba avait scoré. C’en était fini » murmuraient certains supporters. Hélas, les maquis qui avaient fait leur provision dans la perspective d’une victoire des éléphants n’ont pas reçu l’affluence à laquelle ils s’attendaient. Chacun a préféré rentrer chez lui afin de mieux digérer cette défaite. En attendant que la prochaine Can qui aura lieu en 2013 en Afrique du Sud soit la bonne.
Hermann DJEA